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Le BEA met l’accent sur les accidents mortels survenus en 2020 lors de baptêmes de l’air 

2020 a été marquée par plusieurs accidents mortels d'avions légers ayant fait à chaque fois un grand nombre de victimes. On déplore déjà le même phénomène en 2021. © BEA

Le Bureau d’enquêtes et d’analyses de la sécurité aérienne (BEA) estime que 2020 a été, pour l’activité avion de l’aviation générale, l’une des plus mauvaises années de la décennie en nombre de morts. Dans son rapport 2020, il s’intéresse plus particulièrement aux accidents survenus lors de vols découverte. Sur les 31 décès recensés, 10 sont à déplorer lors de baptêmes de l’air.

Toutes activités confondues, le nombre total d’accidents survenus en aviation générale, en 2020, est en baisse de 13 % par rapport à 2019. Toutefois, le nombre d’accidents mortels a connu une hausse de 15 % par rapport à 2019 et le nombre de victimes a augmenté de 57 %. Ce bilan fait de 2020, une année comparable à 2018. 2020 et 2018, sont avec 2011, 2013 et 2015, les années les plus mauvaises de la décennie passée constate le BEA.

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5 commentaires

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  • par Poli Dominique

    Bonjour à tous,
    Pilote privé j’ai l’impression d’avoir de la chance d’être membre d’un aéroclub responsable …. en effet, comme tout le monde j’ai été cloué au sol plusieurs mois du fait de la situation sanitaire. À la reprise des vols, le président a intelligemment obligé tous les pilotes à faire un vol de reprise avec instructeur avant d’être relâché sur les machines. D’ailleurs, en temps normal, ce type de vol est obligatoire chez nous, pour tout pilote qui n’a pas volé depuis 90 jours. Sécurité oblige. De plus, nous avons droit jusqu’à 10 heures de double avec instructeur sans supplément du coût de l’heure, pour retravailler à la demande, des situations ou des exercices (pte, ptu, pts, IVV, panne en campagne, vent de travers, etc…..). Il faut rester humble devant ses capacités, savoir se remettre en cause et comme le dit un de nos instructeurs, il n’y a pas de bon pilote, seulement de vieux pilote….. dernièrement je me suis fait avoir à l’atterrissage avec un fort vent de face et un ralenti réglé haut….résultat re décollage intempestif et rebond assez violent. J’ai dans la foulée fait un débriefing avec le chef pilote pour analyser mon erreur et partager cet incident qui s’est bien terminé, heureusement. Un REX suivra. Pour moi, le pilotage est une formation continue. Ce n’est pas parce que l’on a décroché son PPL que l’on ne doit pas continuer à vouloir progresser et continuer à apprendre. Bon vol à tous et Fly safe !

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  • La faute à qui? tout simplement à un système administratif qui ne fait que tirer le parapluie (le chapiteau dirais je même).. alors que l’on sait que le sous entrainement est une des causes de l’augmentation des incidents et des accidents. Certes le Covid a tétanisé tout le monde mais il y a des mesures absurdes qui ont été décrétées comme les rayons de survols du domicile encore fallait il pouvoir se rendre dans les clubs. Bref.
    Il y a AUSSI comme le déplore le BEA un problème individuel d’évaluation des compétences des pilotes (je parle des privés comme des pros d’ailleurs ) dans ce monde ou (c’est bien connu ) la notion de « tout à l’égo » est largement répandue.. On préféré  » rouler sa caisse » que de passer par les mains d’un instructeur qui ne demande à vous rectifier une procédure mal comprise. De même que l’instructeur ne passe dans les mains de personne au prétexte que c’est » le sachant ».. j’ai des exemples, aprés un demi siecle de carriére…
    J’ai fait partie de la Commission de Sécurité de la FFA, commission qui faisait vraiment ce qu’elle pouvait, ou j’ai pondu des checks listes pour les facteurs humains et d’emports passagers (dont on se sert d’ailleurs allégrement sans qu’on fasse référence à ceux qui les ont inventées ,( je pense à mon ami de Cherbourg qui y a travaillé avec moi) Mais ce n’est pas grave ,c’est pour la collectivité des pilotes. Encore faut il s’en servir.
    Les constats sont souvent redondants au grand dam du BEA d’ailleurs. C’est comme ça , on se demandait parfois si un jour on arriverait à Zéro accident… non! je ne crois !pas car nous sommes dans l’humain . (Sinon ça se saurait).
    A la suite du Covid même les armées de l’Air de beaucoup de pays s’en inquiètent ainsi que les Cies aériennes avec leur moyens simulés. Alors pour l’aviation générale.. vous pensez ..il y a encore du boulot.

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  • par Philippe LUSSIEZ

    Le BEA constate les accidents en 2020!!!
    De la faute à qui????
    La fameuse DGAC sous l’égide de la Covid 19, a interdit tous les vols en aéroclub pendant des mois !!
    Pouvait on contaminer à 2000ft les autres et causer un cluster?
    Tous ces accidents est de leur faute.
    Voler, voler, voler, entretenir nos compétences , est la base du pilotage et de la sécurité.

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    • par Tonton Volant

      Est-ce la faute de la DGAC si les pilotes n’ont pas repris l’entrainement — avec instructeur si besoin — pour réacquérir le niveau nécessaire ? Que ce soit au sol ou à 2000ft, les contaminations sont les mêmes. L’entretien des compétences passe également par là !!!
      Ah ! Que de choses sont dites sans avoir pensé, sous l’impulsion d’idées préconçues.

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      • par Philippe LUSSIEZ

        Cher Tonton volant, je pense que vous avez une idée approximative de comment vivent les petits aéroclubs au niveau finance qui n’ont pas de subventions comme certains de grands groupes. Votre comparaison de contamination entre le sol(rassemblement de personnes) et un vol à 2000ft ( à deux ou trois personnes est complètement incompréhensible
        surtout avec le masque à bord). Vous parlez d’instructeurs, Dites moi quand ils ont eu droit d’officier ?????

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