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Le BEA tire des enseignements de sécurité pour l’aviation légère

Avec ces recommandations, le BEA insiste sur l'attention nécessaire portée à l'enseignement au pilotage lors de la formation initiale mais aussi lors du maintien de compétences. © BEA

Le Bureau d'enquête et d'analyses (BEA) a publié une série de bilans d'accidentologie sur la base de 97 rapports publiés en 2020 qui permettent de tirer des enseignements sur la sécurité des vols. Pour l'aviation légère, le BEA attire l'attention des pilotes et des instructeurs sur quatre points essentiels.

En 2020, le Bureau d’enquête et d’analyses (BEA) a publié 97 rapports sur des accidents impliquant des avions légers, survenus entre 2015 et mars 2020. En classant les différentes occurrences, le BEA est parvenu à faire ressortir quatre thématiques essentielles pour la sécurité des vols, qui ont pourtant précipité les accidents enquêtés.

Manque d’expérience récente

« Le manque d’expérience récente ou d’entraînement sont des facteurs qui apparaissent fréquemment dans les rapports d’accident » précise le BEA qui cite plusieurs dossiers illustrant ce premier thème.

Parmi...

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17 commentaires

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  • Quoiqu’il en soit Je trouve ce nombre d’accident et de morts impressionnant, anormal et inacceptable! Qu’attentons pour prendre les mesures rigoureuses qui s’imposent?

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  • J’ai du mal à comprendre pourquoi certains parlent du confinement comme facteur aggravant en lien avec ce rapport du BEA et cet article.
    Lisez bien les dates concernées par l’accidentologie, elles sont quasiment toutes antérieures à la crise actuelle.
    Soyons sérieux dans nos écrits et dans nos vols.

    Répondre
    • Avec un paragraphe entier sur le « manque d’expérience récente » et un exemple (certes traitant plus particulièrement de la « prise de risque » mais spécifiant également le manque d’expérience) datant du 8/04/2020 ? Soyons sérieux, le sujet du confinement et de la reprise des vols en double commande n’est pas hors-sujet !
      Même si il faudra longtemps pour évaluer un impact éventuel on a le droit de poser des hypothèses et de commencer à traiter des éventuels signaux faibles.

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  • Passionné de FH en aéronautique, j’ai fait partie de la Commission de sécurité et je suis toujours intervenant dans mon club et ma région. Dans une autre vie, j’ai effectué mes stages d’enquêtes- accidents à l’ENAC. Tranquillisez vous: malgré tout ce qu’on dit et ce qu’on fait, les CAUSES SONT TOUJOURS LES MEMES! et il existe un seuil au-dessous duquel on n’arrive pas à descendre . C’est comme ça parcequ’on est dans l’humain., que ce soit civil militaire, expérimentés ,non expérimentés.. les mêmes cause produisent les mêmes effets. Il n’est pas nécessaire d’accuser Pierre Paul, Jacques, gouvernement etc… Ridicule!. Je vous signale qu’en Amérique du Nord, la défense ,les Cies,dans certains pays d’Europe , on constate les méme conséquences sur le manque d’entrainement. Et on s’en inquiéte.
    Mais que diable , dans les livres on vous explique que si vous ne vous sentez pas au top pour voler? faites appel à un instructeurs ou attendez…
    Le gens du BEA ne sont là que pour constater et analyser. Ils ne sont pas là pour juger et ils font un boulot extraordinaire et souvent précis et pas facile. Mais ils trouvent toujours.( sauf de très rares exceptions.)
    C’est comme sur la route , il y a des gens qui n’ont rien à faire en l’air et d’autres qu’il faut protéger contre eux mêmes. Dur mais c’est ainsi.

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    • « Les CAUSES SONT TOUJOURS LES MEMES! et il existe un seuil au-dessous duquel on n’arrive pas à descendre . C’est comme ça parcequ’on est dans l’humain., que ce soit civil militaire, expérimentés ,non expérimentés.. les mêmes cause produisent les mêmes effets. C’est comme sur la route , il y a des gens qui n’ont rien à faire en l’air et d’autres qu’il faut protéger contre eux mêmes. Dur mais c’est ainsi.  » Tout est dit. Bravo et merci. Une idée: pour protéger les gens contre eux memes il faudrait des évaluations continues non-amicales, non-camaradistes, non- corporatistes des élèves pilotes, des nouveaux pilote et des vieux pilotes. Compliqué et impopulaire? Certes. Mais ce serait l’unique façon de faire diminuer les accidents idiots, c’est a dire ceux qui sont, objectivement, 100% évitables.

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      • Et dire qu’il suffit de confiner les gens chez eux pour les accidents de la route diminuent… Véridique !
        Comme vous le dites, on est dans l’humain. Donc, le risque zéro n’existe pas. La sélection naturelle existe bien pourtant, et l’humain fait son maximum pour la limiter. Mais il ne peux l’annuler.
        C’est comme ça : vivre est dangereux, on meurt à la fin. Avant ça, on est responsable de notre corps.

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  • C’est désespérant. J’ai appris à piloter en AC en 1997, mon instructeur était un trentenaire plutôt cool et détendu, pourtant le briefing panne moteur avant décollage, les mises en garde sur les virages trop engagés à basse altitude et basse vitesse pour faire le « bô » au dessus de la maison des copains, la veille anti-abordage, la gestion des réservoirs, la surestimation de soi, bref, les classiques de la sécurité aérienne en aviation de loisir, me sont restés imprimés à jamais. Je ne vole plus depuis longtemps pour de basses raisons financières mais je continue à lire avec intérêt les rapports d’accidents, non pas par voyeurisme malsain mais parce qu’il y a toujours des conclusions intéressantes, parfois transposables dans notre vie de terrien. Même les meilleurs des meilleurs peuvent disparaître, alors le pilotaillon du dimanche devrait être 100 fois plus prudent…

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  • par Monka Jean Marie

    Bonjour…Ancien Pilote Professionnel AVION Tous types …HELICOPTERES Idem….+ ULM. Et Instructeur. J’ai lu un peu vos commentaires.
    J’ai été abonné aux RECUEILS ACCIDENTS du BEA. Vous ne devez pas les critiquer de la sortes.
    Ce que J’ai vu…
    Puis ce que J’ai lu…
    Je peux vous dire que pour Eux, pour celui qui l’enquête puis surtout pour celui qui fait la synthèse et pose sa plume pour faire défiler les mots, décrivant des maux sans communes mesures…
    Je peux vous dire…Il faut une qualité cérébrale immense.
    De plus extraire la vérité d’une situation dramatique. Faite un essai et vous allez vous en rendre compte.
    J’ai été témoins visuel et non visuel de 5. ou 7 accidents….
    La Direction Jeunesse et Sport m’a même demandé une fois de lui faire un rapport sur un Accident ayant eu lieu dans un autre club…
    Je peux TOUT vous démontrer…Seulement en écrivant les mots. J’aurais une boule à la gorge comme vous ne pouvez imaginer.
    Et un autre jour…Un autre accident dans un autre Club …A Valencienne.
    En entrant dans leur Cathédrale avec cette boule dans la gorge…Derrière le Fond Bastismaux gravé sur le marbre J’ai lu… » Tu peux pleurer car les larmes lavent  »
    Mais chers Amis(e) …Je vous en prie.
    Laissez le BEA tranquille…Laissez ces Êtres Humains certainement pleurer au-dessus de leurs plumes. .Surtout lorsqu’il s’agit d’une Petite Fille ou un Petit Garçon…Ou leur PAPA..qu’ils appelaient  » PAPA PILOTE »
    Ou  » PAPA MERMOZ. » Etc etc etc..
    Blesser des Êtres Humains qui font des Analyses terribles. C’est très facile.
    N’oubliez jamais que dans l’écoute des témoins Amis ou Ennemis ..Le mensonge ou le cache vérité est toujours là .
    Messieurs et Mesdames du B E.A…Restez.

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  • 4 thématiques auxquelles il faut rajouter une 5ième pour les ulm 3 axes : la très basse vitesse au prétexte administratif qu’ils sont sensés tenir en vol à 65kmh.

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  • Est-ce que le BEA s’est penché sur la problématique entraînement / expérience récente et confinement ?
    Autrement dit, est-ce que les décisions gouvernementales concernant le confinement de 2020 n’ont pas une part de responsabilité dans le manque d’expérience récente et donc dans les crashes de l’Aviation générale?

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    • Franchement n’importe quoi !! « c’est pas ma faute ! »
      Quelle que soit le motif imposant un arrêt de vol ( vacances, maladie, pause volontaire, etc..) tout pilote responsable et digne de ce nom ne reprend le manche qu’après une confirmation d’un instructeur, PLUS sa sensation personnelle d’ être au point, c’est tout. Je ne vois pas ce que le gouvernement, quel qu’il soit, a à voir la-dedans. Sauf à chercher une polémique politique ??
      Quelle absurdité !

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    • « Le pilote remet les gaz et passe aussitôt des volets tout sortis à la position volets tout rentrés.  »
      Faire cela n’est pas du à un confinement en 2020 et donc à un manque d’entrainement, c’est du à une totale incompréhension du rôle des volets conséquence là aussi d’une formation escamotée qui n’a pas insisté sur l’essentiel jusqu’au bourrage de crâne.

      Répondre
      • C’est aussi une mauvaise connaissance de la machine. Sur C172, la position du bouton pour sortir les volets a un ressort. Il faut maintenir le bouton pour sortir les volets jusqu’au bout. Par contre lorsque l’on positionne la manette des volets sur « rentrée », elle y reste et les volets rentrent complètement sans qu’il soit plus besoin de toucher à la commande. Donc si vous vous pointez volets 40, avec un badin comateux et que vous « rentrez » sans intervenir sur la manette pour garder 10 degrés de volets, vous vous retrouvez sans. Mais ce n’est pas qu’un problème de manette parce que même sans volets , on peut décoller avec un Cessna (les volets sont « en option » dans la procédure de décollage du manuel de vol). C’est surtout un problème de vitesse et de tirer comme un bourrin sur le manche

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      • Bonjour,
        Autre option, avoir poussé le commutateur de position volés… »un peu trop loin », car dans un touché, le pilote regarde d’abord à l’extérieur et lorsque le commutateur se trouve complètement à droite de la place co-copilote (DA40 par exemple) la manœuvre est faite, « au touché ». J’en conviens, il faut toujours contrôler le résultat de ses action, mais malheureusement quand tout va vite, la priorité est de regarder dehors et décider très vite lorsque l’avion n’a pas le « comportement » attendu.

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    • Oui le confinement n’arrange pas les choses,mais je pense surtout qu’il y a un problème plus récurant c’est la formation de base , méconnaissance des limites de la machine ,et c’est là le problème…

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    • @Pierrot, mais si bien sur, le rapport du BEA est très clair !! tous les accidents d’aviation générale (et même d’ULM) sont directement la faute de E.Macron. D’ailleurs la cour de justice de la république devrait normalement confirmer son écrasante responsabilité sur ce sujet.
      Que vous n’ayez pas jugé nécessaire de revoler une ou deux fois avec un instructeur pour une reprise en main, que vous n’ayez pas jugé malin de rester dans le tour de piste pendant qq heures, pour vous re-familiariser avec votre avion, que vous n’ayez pas jugé raisonnable de ne voler que par très beau temps… bref, que vous n’ayez pas pris vos responsabilités de pilote, peu importe…. c’est la faute du gouvernement !!!

      c’est consternant….
      société d’assistés…

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      • @JP, @Garcia
        Pour ma part, je comprends bien la remarque de Pierrot. Depuis que je suis petit, la position des exploitants d’aéronefs comme des autorités est (à juste titre) d’encourager le vol en double commande tout au long de la vie de pilote. Bien des aéroclubs ne demandent même pas de participation financière, quand bien même la formation/présence/paye de FIs a un coût pour la structure.

        En 2020, on a tous subi une période d’inactivité forcée. Je ne pense pas que la polémique puisse être à ce niveau, car bien que critiquée, l’autorité est resté présente (dérogations DSAC en particulier). En revanche, dans la foulée, on a pour la première fois assisté à des discours officiels (DGAC etc) de la teneur de « vous pouvez voler, mais la double commande est interdite (ou restreinte) ». Pour moi cela ne va pas dans le sens de la culture sécurité que ces acteurs doivent mettre en place à tous les niveaux.
        Signé un assisté consternant…bien sur…qui rejette toute faute sur « le système ».

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