A l'occasion du Tour de France 2023, la CNFAS attire l'attention des pilotes sur le respect des règles de l’air et les statuts et conditions de pénétration des espaces aériens publiés sous la forme de notams, AIC ou SUP AIP. @ A.S.O. / Alex Broadway
Le 110ème Tour de France cycliste se déroule du 1er au 23 juillet (à partir du 3 juillet sur le territoire français) avec un ensemble de 21 étapes en plaine, en ligne, en relief accidenté, en montagne et contre la montre. Le CNFAS diffuse un document destiné à informer les clubs des fédérations aéronautiques des différentes dispositions ou dispositifs espace aérien mis en oeuvre lors de ce Tour de France.
C’est devenue une habitude utile. La semaine précédent le départ du Tour de France cycliste, le CNFAS qui regroupe les neuf fédération aéronautiques diffuse un document détaillé qui présente tout ce que doivent savoir les pilotes, et en particulier les créations de zones réglementées temporaires qu’il convient d’éviter comme le recommande le CNFAS.
La course en elle-même, précédée du passage de la caravane publicitaire environ 1h45 avant les coureurs, est accompagnée d’un certain nombre d’aéronefs à différentes altitudes.
Le dispositif aérien du Tour de France est composé cette année de 2 hélicoptères Ecureuil de prises de vues en très basse altitude, survolés par 2 autres appareils en relais images évoluant aux alentours de 2500 ft sol. 5 ou 6 hélicoptères évoluant en basse altitude le long de la course, de zones d’atterrissage en zone d’atterrissage, sont utilisés pour le transport des VIP.
Plusieurs avions évoluent au-dessus de la course afin de servir de relais de communications. Au dessus du FL85 en plaine et planchers variables fonction du relief en montagne, évoluant en IFR, ils bénéficient du service de contrôle de la part des organismes de la circulation aérienne.
Ce dispositif technique de prises de vues, de vols de liaison VIP et de différents relais hélicoptères ou avions est mis en place sur chacune des étapes, dispositif renforcé lors des étapes en relief accidenté, de montagne et lors des étapes contre la montre. Ces appareils sont prévus de faire escale sur les aérodromes souvent à proximité immédiate des villes étapes.
Dans ce cadre aéronautique, la mise en place de zones réglementées temporaires (ZRT) dans des endroits géographiquement confinés en montagne est devenue régulière depuis plusieurs années. Ce dispositif permet de ne pas bloquer la circulation VFR en offrant un passage entre les ZRT hélicos et les avions relais, mais compte tenu des nombreux aéronefs présents, nous vous recommandons d’éviter le survol du Tour de France pendant le déroulement des épreuves.
Le CNFAS attire l’attention des pilotes sur le fait qu’ils doivent respecter les règles de l’air et les statuts et conditions de pénétration des espaces aériens publiés sous la forme de notams, AIC ou SUP AIP. Ce dispositif ne s’applique que dans les espaces aériens du ressort de la DSNA.
Afin de garantir la sécurité des vols et notamment celle des aéronefs qui couvrent cet événement, le CNFAS demande de bien vouloir sensibiliser les pratiquants relevant de ses fédérations (Responsables de clubs et d’associations, chefs pilotes, instructeurs, responsables de sites ou de plates-formes,…) en leur précisant de bien rester à l’écart de la course. En outre, le passage en région montagneuse peut restreindre les possibilités d’évolution des aéronefs ainsi que l’application du principe « voir et éviter »
Une prudence toute particulière est demandée dans ces régions très fréquentées en cette période estivale, tout particulièrement à partir du passage de la caravane publicitaire jusqu’à la fin du passage des coureurs et du cortège de véhicules.
Le groupe espace aérien du CNFAS qui diffuse informations et recommandations précise que « le fait que les pilotes se montrent responsables en restant bien à l’écart de la course demeure une condition majeure de réussite de cet événement, permettant ainsi au CNFAS d’argumenter pour moins de ZRT et de contraintes dans le futur. » Il encourage aussi les pilotes à consulter les publications aéronautiques pouvant être émises sur les terrains et sites proches du passage de la course, certaines de leurs activités pouvant être réduites durant la période la plus courte possible lors du passage de la course.
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