Le 31 juillet 2009, le Noratlas de l’association « Noratlas en Provence » a pris part au défilé aérien, au-dessus de la rade de Marseille, pour commémorer le 65ème anniversaire de la disparition d’Antoine de Saint-Exupéry, au large des côtes phocéenne. Un honneur et une récompense pour les bénévoles qui maintiennent en état de vol un véritable monument historique… qui consomme 500 litres à l’heure de vol.
En meeting aérien, quand on voit « la Grise » en exposition statique au milieu des autres avions de collection et les warbirds, on imagine que maintenir en état de vol un monument historique comme celui-ci, doit relever du tour de force quotidien. « Ce n’est pas une mince affaire » admet très modestement François Maestracci, qui fut président de l’association « Noratlas en Provence » à laquelle appartient cette étonnante machine de 2002 à 2006 et qui reste toujours très actif. Mais s’il ne minimise pas la difficulté, il a vite fait de dédramatiser.
« L’association compte 74 membres dont une quinzaine habitent autour de l’étang de Berre et travaillent régulièrement sur l’avion. Nous avons monté notre propre unité d’entretien agréée. Nos mécanos ont travaillé sur Noratlas quand ils étaient dans l’armée. Ils savent tout faire. Nous n’avons besoin de personne et ici, personne ne touche un centime ». Tout l’argent est destiné à « la Grise » et il en faut beaucoup pour entretenir une danseuse de cette envergure.
Les meetings ne suffisent évidemment pas à boucler le budget, parce qu’évidemment, il n’est pas question de proposer l’avion a pris coûtant. « Quand nous nous rendons sur un meeting situé à deux heures et demi de vol, il faut compter déjà environ 2.500 litres d’Avgas 100 LL, auxquels viennent s’ajouter la prise en charge de l’accueil de l’équipage ». Une addition salée. Ici la « vente à perte » est donc autorisée, voire recommandée. C’est l’unique moyen pour éviter que seuls les plus grands salons aéronautiques ne puissent se l’offrir.
D’autant que l’association se fait un devoir d’entretenir le souvenir et pour cela, elle entend multiplier les apparitions publiques et aller au devant des spectateurs, partout en France et à l’étranger. D’où une recherche permanente de subventions auprès des collectivités locales.
Des subventions de fonctionnement qu’il faut solliciter tous les ans, mais aussi des subventions d’équipement pour faire face à un coup dur ou à une visite d’entretien. Ce mode de financement qui repose sur un bon réseau relationnel et une expertise à monter les dossiers présente un gros inconvénient : « nous préparons les demandes en fin d’année. Les subventions sont accordées en général au printemps, mais elles ne sont versées qu’à l’automne. D’où l’importance des cotisations des membres qui permettent de reconstituer la trésorerie et de faire le joint ».
Quatre pilotes sont qualifiés sur le Noratlas. Ils ont tous été formés dans l’Armée de l’air… comme les mécanos. « Notre assurance exige que les commandants de bord totalisent au minimum 500 heures de vol sur la machine. Cela pose donc un réel problème pour l’avenir, parce qu’il est évidemment impossible de trouver aujourd’hui de nouveaux pilotes possédant une telle expérience ». Pour entretenir la mémoire, il faut au quotidien, anticiper… Ce n’est pas le moindre des paradoxes auxquels sont confrontés les collectionneurs d’avions anciens.
Gil Roy.
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Le Noratlas rend un hommage remarqué à Saint-Exupéry
acien para du 35eme rap que de beaux souvenirs d avoir fait mes 4 premiers sauts a bord d un nord 2501 et quelques autres apres ayant appartenu au 35eme quel pied moin serrer que dans un transall l usine tout cela en 1981 alors le revoir voler grace a votre asso bravo les gars les souvenirs ne sont pas mort j ai vu q uil subsiste un autre noratlas a tharbes devant le 35 mais le pauvre ne vole plus il fini sa vie au sol a montrer combien ces avions etaient majestueux alors encore bravo les gars mais j aimerais un jour revoir sa silouhaite de pres