Arrivé début septembre 2023 en Australie, le premier Transall ex-Luftwaffe australien est en cours de modification pour entrer en service comme bombardier d’eau dans les semaines à venir. Une première soute de largage a été conçue pour être installée à son bord. Il n’est pas impossible que ces Transall bombardiers d’eau soient engagés en Europe…
C’est finalement le Groupe McDermott Aviation qui va opérer ces appareils et le premier pourrait entrer en action dès cette saison des feux 2023-2024. Le Transall se trouve actuellement sur le Sunshine Coast Airport, dans le Queensland, le nord-est de l’Australie, où son chantier de conversion est en cours.
La soute qui doit être installée à son bord a été conçue par la société australienne Helitak qui produit des soutes ventrales rétractables et très novatrices pour les hélicos bombardiers d’eau de tous tonnages, de l’Écureuil au Chinook.
Selon le témoignage du PDG d’Helitak et de son ingénieur en chef à la presse australienne, la soute interne du Transall pourra contenir jusqu’à 14 000 litres. Amovible, elle doit pouvoir être installée ou désinstallée à la demande en 30 minutes à chaque fois. Elle a été conçue pour demander le moins de modifications structurelles à l’avion porteur. Néanmoins le ventre de l’appareil a été retravaillé, sans doute ouvert, car les images de la soute interne ne laissent pas voir d’évacuation arrière ou latérale de la charge.
Pour faire un bon « Tanker », il faut disposer d’un largage efficace, donc d’un système de soute adapté. En sera-t-il de même avec la soute Helitak, peut-être à même de faire oublier les performances médiocres de la soute MBB des années 80 dont la buse débouchait par la rampe arrière du Transall et dont le principe avait été repris sur un A400M en 2022 sans plus convaincre ? De quoi donner des regrets de ne pas avoir été plus radical dans l’intégration d’une option lutte anti-incendie à l’époque, sans doute ! Les premiers tests de largage seront donc décisifs d’autant plus qu’une certification de la part de la Civil Aviation Safety Authority est attendue.
McDermott entend ensuite proposer son premier appareil dès que possible au National Aerial Firefighting Centre (NAFC, organisme inter-états répartiteur des moyens aériens australiens) dès la saison des feux qui débute, pour renforcer la flotte d’appareils lourds actuellement présents en Australie, un Boeing 737 Fireliner propriété du service incendie de la Nouvelle-Galles du Sud, un C-130 de la Société Coulson, deux Q400-AT et un RJ85-AT de la compagnie canadienne Conair.
Les Transall pourraient donc être une autre brique dans le mur anti-incendie australien mais pas seulement. McDermott Aviation exploite un grand nombre d’hélicoptères bombardiers d’eau et dispose de contrats saisonniers avec la Grèce notamment. Dans ses déclarations à la presse Australienne, le PDG de McDermott ne s’interdit pas de proposer ses Transall à l’Allemagne et pourquoi pas à d’autres pays.
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ET NOUS, comme d'habitude on détruit, lamentable !
https://www.aerobuzz.fr/depose-minute/patrimoine/