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Le Raid Latécoère en éclaireur sur la ligne sud américaine

Deux équipages de l’aéro-club P.G Latécoère viennent de défricher l’itinéraire sud américaine des Lignes Latécoère dans le but de pouvoir prolonger, dès 2013, le raid africain Latécoère de l’autre côté de l’Atlantique Sud.

Ils ne se sont pas contentés de faire et de refaire les calculs. Ils sont allés sur place. Ils ont vu que c’était possible. Ils ont dit banco. Du 28 avril au 12 mai 2012, deux équipages de l’aéro-club Pierre-Georges Latécoère, organisateur du Raid Latécoère depuis six ans, sont allés reconnaître l’itinéraire sud-américain des Lignes Latécoère, entre l’Uruguay et de le Chili. L’objectif était de voir dans quelles mesures, il était envisageable d’organiser un rallye sur cet itinéraire.

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7 commentaires

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  • par Gérard Contard

    Le Raid Latécoère en éclaireur sur la ligne sud américaine
    Certes,P.G Latécoère a bien concu le projet d’une ligne, qui partie de Toulouse devait se prolonger jusqu’en Amérique du Sud,mais il n’a pu la mener que jusqu’à Dakar,les négociations entamées avec les autorités sud-américaines n’aboutissant pas,et les moyens à mettre en oeuvre dépassant ses possibilités financières.
    Conscient de cette situacion et des énormes difficultés de l’entreprise,P.G Latécoère revend prudemment ses actions(1927),en faisant une excellente affaire,à Marcel Bouilloux-Lafont,homme d’affaire francais très influent et respecté au Brésil et en Amérique Latine qui réussira,avec une équipe humaine hors-pair, la tâche gigantesque de couvrir l’Amérique Latine d’un réseau aérien complet .
    C’est l´épopée de la Compagnie Générale Aéropostale,l’Aéropostale ou la mythique » « La Ligne »,dans laquelle Létécoère n’a désormais plus rien à voir.

    Animé de forts sentiments patriotiques,Marcel Bouilloux -Lafont risque
    dangeureusement sa fortune dans cette entreprise.La crise de 1929 et les dérobades du gouvernement francais,qui s’était pourtant engagé à l’épauler,achèvent de le déséquilibrer.C’est le dépôt de bilan,la spoliation de ses biens,la ruine, et bientôt la misère…
    Alors,messieurs,respectons l’histoire,respectons les 120 morts qui ont construits héroiquement « La Ligne »,et respectons Marcel Bouilloux-Lafont,grand patriote , personnage hors du commnun, aimé et respecté dans toute l’Amérique Latine,et aimé et respecté de ses pilotes et de son personnel.
    Gérard Contard,Caracas,Vénézuela.

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  • par François BLANC

    Le Raid Latécoère en éclaireur sur la ligne sud américaine
    MVL écrit : « Pierre Georges latécoère a vendu ses lignes en 1927, ne pouvant faire face aux dépenses nécessaires à leur développement en Amérique du sud. »
    Un peu court ! Les « dépenses nécessaires » ne constituaient pas le seul obstacle au dessein de PG. Latécoère. D’une part, la Cour des comptes de l’Etat brésilien avait rejeté sa demande de droits d’exploitation. D’autre part, les autorités françaises n’acceptaient de lui accorder leur soutien qu’à condition qu’il renonce, à terme, à diriger son entreprise et cède sa place à une administration centralisée pilotée par l’Etat. Ce que PGL n’accepte pas (on peut aisément le comprendre). Marcel Bouilloux-Lafont, grâce à la puissance financière du groupe qu’il présidait, à sa réputation d’entrepreneur sérieux et aux appuis dont il bénéficiait dans certains pays latino-américains, a pu, lui, balayer ces obstacles. Le fait qu’il ait investi sur les fonds-propres de son groupe l’a en outre mis à l’abri des exigences gouvernementales françaises, celles-là mêmes qui ont achevé de convaincre PGL de se retirer.

    Plus loin : « Cependant il est le créateur de la Ligne France Amérique du Sud. »
    Faux. Il en a certes eu la « vision » avant tout le monde, mais il ne l’a pas créée, faute d’argent et des soutiens politique et administratif nécessaires, comme on vient de le voir.

    Plus loin : « En créant les Lignes d’Afrique du Nord, il créa la Ligne d’Amérique du sud, il assura le prolongement de la Ligne, il mena les deux entreprises de front. »
    Encore une fois, il n’a pas créé la ligne d’Amérique du Sud. ll en avait l’intention, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Quant aux « deux entreprises », ne s’agissait-il pas plutôt d’une seule et même entité qui visait à déployer des lignes aériennes dans plusieurs directions ?

    Plus loin : « Tout alors était à inventer. »
    On ne croit pas si bien dire. Matériel insuffisamment performant, infrastructures minimalistes, pas de réseau radio (bonjour les pigeons voyageurs employés à une certaine période !) : des dizaines de jeunes hommes ont ainsi été envoyés au casse-pipe dans des conditions d’insécurité « limites », même pour l’époque. Cette insuffisance de moyens matériels et la forte pression exercée par les obligations contractuelles qui liaient l’entreprise aux pays signataires de conventions postales, compensées par un dévouement extraordinaire des hommes de terrain, aura sans doute concouru à l’édification de ce que d’aucuns ont appelé la « mystique » du courrier.

    Plus loin : « M. Bouilloux Lafont en fut le repreneur, le nom Aéropostale fut trouvé. Ce nom très imagé couvre à présent toute l’aventure Latécoère. »
    Bien sûr que non. Marcel Bouilloux-Lafont a certes « repris » les lignes entre la France et l’Afrique, avec le matériel dont il a été question plus haut. Mais il a tout créé en Amérique du Sud. Et le nom d’Aéropostale n’a pas été trouvé dans une pochette surprise. C’est un nom bien plus qu’imagé : il est aussi moderne que pertinent et s’est imposé par-delà les décennies, contrairement à celui de « Lignes aériennes Latécoère » que tout le monde aurait oublié si des chercheurs (professionnels et amateurs), des éditeurs, des journalistes et des « communicants » ne le maintenaient pas à flot d’un point de vue médiatique et/ou éditorial. Quant à l’ « aventure Latécoère », remarquable en soi, elle s’est arrêtée à Dakar, dans la mesure où les missions envoyées par PGL outre-Atlantique n’ont pas permis de réaliser le projet initial. Et cela même si le pilote Paul Vachet, envoyé au départ par PG. Latécoère en Amérique du Sud (avec d’autres membres de la délégation de la Compagnie générale d’entreprises aéronautiques, ou CGEA) n’aura évidemment pas démérité. On ne voit donc pas comment le nom « Aéropostale » couvrirait une « aventure » qu’il dépasse de plusieurs longueurs; sauf à vouloir récupérer toute la notoriété dont jouit ladite Aéropostale par une espèce de tour de passe-passe difficile à apprécier.

    Plus loin: « Dans toute l’histoire de l’industrie, il en est ainsi : Il y a les créateurs et les repreneurs. Aurait-on l’idée de dire que Bernard Arnault a créé la maison Dior ? »
    La référence à la haute couture n’est-elle pas un rien déplacée s’agissant d’une compagnie aérienne qui a coûté la vie à une centaine de pilotes, radio et mécaniciens navigants ? Enfin, PGL, entrepreneur hardi (personne ne le conteste), n’a quasiment rien fait en Amérique du Sud. On finirait presque par se lasser de le répéter. Cela dit, il n’est pas resté inactif après qu’il eut vendu son entreprise. Mais ceci renvoie à un autre volet de cette très complexe histoire. Bref, ce que Bouilloux-Lafont a réalisé pour les ailes françaises de l’époque, sans gommer en rien le travail de PGL, dépasse, et de loin, tout ce qu’aura pu bâtir Latécoère lui-même.

    Plus loin : « Le Raid Latécoère est une magnifique entreprise humaine qui va rendre hommage à tous ces pionniers dont le courage force encore notre admiration, courage dont notre époque a bien besoin. »
    Pourquoi pas. Mais avant d’encenser des sportifs, aussi courageux et sincères soient-ils, il faut apprendre à respecter les morts; et l’Histoire.

    Enfin : « Ce Raid doit être encouragé le plus possible, bravo à nos amis pilotes et bon vent pour l’année prochaine. MVL »
    Bon vent, oui, et espérons qu’il ne s’agisse pas là d’une énième entreprise de désinformation dont les Sud-Américains feraient encore les frais.

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  • Le Raid Latécoère en éclaireur sur la ligne sud américaine
    Messieurs,
    Je partage entièrement l´opinion de Monsieur Denis Parenteau, ci-dessus.
    Encore une fois, ou l´histoire est faussée volontairement (dans quel but?) ou le récit démontre une méconnaissance des faits au mépris de la réalité.
    Relisez vos classiques; ils expliquent objectivement que « LA LIGNE » c´était
    L´AÉROPOSTALE qui fut développée par MARCEL BOUILLOUX-LAFFONT.
    Ceci, en langues portugaise, espagnole et française!
    Dire cela ne réduit en rien le rôle de PG LATÉCOÈRE. Quant au « Raid », l´appeler « Latécoère », c´est effacer ou usurper la légende de « L´Aéropostale ». Surtout en cet immense Amérique du Sud. C´est aussi restreindre « La Ligne » à quelques trajets qui contournent la traversée de la Cordillère, celle des Guillaumet, Mermoz.. Rien que ça!
    Brésil du sud? ne jamais oublier Paul Vachet et Lydie sa valeureuse épouse.

    Roméo Barchi, au Brésil, chercheur et traducteur en histoire de l´aviation dont L´Aéropostale et Normandie-Niemen.

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  • Le Raid Latécoère en éclaireur sur la ligne sud américaine
    Pierre Georges latécoère a vendu ses lignes en 1927, ne pouvant faire face aux dépenses nécessaires à leur développement en Amérique du sud.

    Cependant il est le créateur de la Ligne France Amérique du Sud.

    En créant les Lignes d’Afrique du Nord, il créa la Ligne d’Amérique du sud, il assura le prolongement de la Ligne, il mena les deux entreprises de front.

    Tout alors était à inventer.

    M. Bouilloux Lafont en fut le repreneur, le nom Aéropostale fut trouvé. Ce nom très imagé couvre à présent toute l’aventure Latécoère.

    Dans toute l’histoire de l’industrie, il en est ainsi: Il y a les créateurs et les repreneurs.
    Aurait-on l’idée de dire que Bernard Arnault a créé la maison Dior?

    Le Raid Latécoère est une magnifique entreprise humaine qui va rendre hommage à tous ces pionniers dont le courage force encore notre admiration, courage dont notre époque a bien besoin.

    Ce Raid doit être encouragé le plus possible, bravo à nos amis pilotes et bon vent pour l’année prochaine.
    MVL

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  • par Denis Parenteau Directeur honoraire d'Air France

    Le Raid Latécoère en éclaireur sur la ligne sud américaine
    Il serait conforme à la réalité historique de rappeler que les lignes Latécoère ne sont pas allées en Amérique du Sud car PG Lalécoère a vendu la société en 1927 à Marcel Bouilloux Lafont qui a exploité la ligne sous le nom de l’Aéropostale. C’est lui qui a développé toutes les infrastructures nécessaires à la ligne de Natal à Santiago du Chili.
    PGL a seulement organisé en Amérique du Sud la mission de reconnaissance envoyée en 1925 avec le capitaine Roig et qui lui a montré qu’il ne pouvait pas poursuivre son projet seul. Il a par contre fourni les avions.
    Il ne faut pas créer la confusion chez les sud-américains : la ligne en AMS est celle de l’Aéropostale, les lignes Latécoère ayant disparu en 1927.
    L’Aéropostale est devenue Air France en 1933.

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  • Le Raid Latécoère en éclaireur sur la ligne sud américaine
    Je suis du sud du Brésil et Latécoère passait par Porto Alegre et Pelotas pour après arriver à l’Urugauay . Le pilote trés connu au Brésil était Jean Mermoz.

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  • Raid Latécoère en Amérique du Sud
    Nous avons suivi votre parcours grâce aux nombreux compte-rendu qui nous sont parvenus. Félicitations à vous quatre et à toi Hervé pour ta détermination à mener ce projet et à surmonter les obstacles. Longue vie à ce nouveau raid, qui complétera l’existant en perpétuant l’hommage aux pionniers, si présents dans cette aventure.

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