Ricardo Mortora et son équipage, ont amélioré le record de Steve Fossett de plus de neuf heures. Le Sabreliner 65 s’est reposé, dimanche 21 mars 2010, vers 17h00.
Le vol autour du monde s’est déroulé comme prévu… ou presque. C’est précisément cette part d’impondérable qui donne du piquant à une tentative et fait qu’un record n’est jamais gagné d’avance. Le moment critique s’est produit entre Montréal et Keflavik, quand le contrôle a contacté l’équipage pour lui annoncer que tous les terrains d’Islande étaient fermés pour cause d’éruption volcanique.
« Nous étions au-dessus du Groenland quand nous avons reçu l’info », explique Flavien Guderzo, l’un des deux copilotes. « Le commandant de bord qui connaît bien les terrains du Groenland a estimé que nous étions trop fatigués pour négocier un atterrissage de nuit au fond du fjord. Il a préféré rebrousser chemin et descendre sur Goose Bay ». A ce moment du vol, l’équipage était sur une base d’un record en 53 h de vol. La marge était suffisante. La seule incertitude résidait dans le temps qu’il lui faudrait pour faire les pleins et surtout redéposer les plans de vol et obtenir la clearance océanique. Depuis Genève, Tom Zorma, le routeur a fait un remarquable travail. L’escale a été négociée en 64 minutes. Il a du également tracer une nouvelle route pour revenir sur Genève.
Initialement, de Keflavik, le Sabreliner 65 devait descendre sur Casablanca avant de remonter sur Genève. En passant maintenant par Shannon (depuis Goose Bay), cela impliquait de descendre un peu plus au sud. D’où l’option de Marrakech. « Il est évident que notre demi-tour n’est pas pris en compte par la FAI dans le calcul de la distance totale qui doit être équivalente au tour du monde à l’équateur ».
Le Sabreliner 65 s’est posé dimanche 21 mars 2010 vers 17h00 sur l’aéroport de Genève. Record pulvérisé pour Ricardo Mortora qui est toujours resté aux commandes. Ses deux jeunes copilotes, son fils Gabriel, et le français Flavien Guderzo, se sont relayés en place droite. Trois passagers étaient également à bord.
Gil Roy
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