L’ApiBox d’iAero est bien plus qu’une boîte noire. Qu’ils soient civils ou militaires, les mécanos et les instructeurs s’en servent au quotidien, dans un nombre de pays de plus en plus grand. L’ApiBox est la mémoire vivante de l’avion.
iAero c’est l’histoire d’une rencontre entre un informaticien et un pilote d’essais. Ensemble, dès 2001, les deux partenaires développent un pilote automatique sans référence inertielle pour réduire les coûts. Puis vient l’idée d’un enregistreur de paramètres, l’ApiBox. Ce simple boîtier en apparence permet de recueillir et d’enregistrer sur une carte SD amovible, ou de transmettre via le réseau 4G ou en Wifi depuis la version 3, des données récoltées depuis de multiples capteurs montés sur le ou les moteurs, la position des commandes de vol, un tracé GPS et jusqu’à la vidéo et l’audio enregistrées depuis le cockpit. Plus de 100 paramètres sont enregistrés, qui peuvent être analysés après le vol.
Formidable outil pour la maintenance prédictive et aide précieuse pour les debriefings dans le cadre de l’instruction, l’ApiBox est aujourd’hui installé et opérationnel sur plus de 950 aéronefs à travers le monde. iAero s’apprête à fêter sous peu le 1.000e boîtier.
La réussite de l’ApiBox tient sans doute dès le départ dans l’association de Gérald Ducoin et François Vignon. Le premier est pilote d’essais, qui parcoure le monde avec une équipe de 8 pilotes pour tester en vol avions et hélicoptères civils et militaires. Le second est pilote privé et informaticien. Ensemble, ils ont pu mettre en œuvre une stratégie d’analyse des besoins qui réponde précisément aux demandes des clients.
Ensuite, le succès rencontré par l’enregistreur d’iAero réside dans le fait d’une solution simple d’installation, peu coûteuse, mais surtout dans la possibilité d’adapter, à la demande, tant le boîtier enregistreur que le logiciel de traitement des données recueillies.
Et les militaires sont particulièrement réceptifs aux possibilités offertes par le boîtier conçu par iAero. En France, l’ApiBox équipe les deux Extra 330 SC de l’Équipe de Voltige de l’Armée de l’Air et de l’Espace ainsi que les TB30 de l’AAE. Les PC-6 de l’armée de Terre sont également équipés de l’ApiBox ainsi que les Cap 10C servant aux sélections des élèves officiers pilotes de l’aéronautique navale.
iAero entretient également depuis quelques années d’excellentes relations avec les forces armées d’autres pays, dont l’Indonésie. L’armée de l’air du pays a équipé de l’ApiBox ses KT1, des avions d’attaque légers fabriqués en Corée du Sud, ainsi qu’un MiG-21. iAero est bien installé aux États-Unis, où l’entreprise française a ouvert une antenne en Floride il y a 15 ans. L’Apibox équipe, entre autres, les Grob G120 et G120TP de l’US Air Force.
Pour passer à la vitesse supérieure, l’entreprise dijonnaise a noué plusieurs partenariats avec des avionneurs en Europe. A Darois, il a suffi de traverser la route pour convaincre Robin Aircraft, installé en face d’iAero, pour monter en série l’ApiBox sur les DR400.
Chez Diamond Aircraft, l’avionneur autrichien propose un Apibox en série ou en option sur ses avions, en fonction du lieu de vente qui peut imposer la présence d’un enregistreur à bord. Le programme de l’avion d’entrainement militaire DART 750, qui a effectué son premier vol récemment avec sa nouvelle motorisation, bénéficie également de l’enregistreur de données.
L’ApiBox est aussi installé sur les avions Grob et chez Pilatus, 10% de la flotte mondiale des PC-6 sont équipés d’un enregistreur conçu par iAero. L’entreprise française détient une quarantaine d’approbations pour installer son boîtier sur autant d’aéronefs. Et ses équipes travaillent constamment avec l’EASA pour faire approuver son boîtier sur de nouveaux avions et hélicoptères. Une dizaine sont en cours de finalisation pour l’hélicoptère A109 et les avions PA 46, le Cessna 172, ainsi que les Beech 200 et 300.
Enfin, la force d’iAero et de son ApiBox est de pouvoir s’adapter à d’autres plateformes, permettant d’ouvrir encore le marché de l’enregistreur. L’ApiBox équipe déjà des hélicoptères à pistons et à turbine. iAero n’en reste pas là. Après les aéronefs, l’entreprise dijonnaise s’attaque désormais à d’autres secteurs. « Nous avons plusieurs développements en cours » conclue Gérald Ducoin, « sur des applications maritimes par exemple. »
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