Ce 23 juin 2022, sans nouvelle de leur ministre, les pilotes de bombardiers d’eau de la Sécurité Civile ont déposé un préavis de grève d’une durée illimitée qui débutera le 1er juillet, conformément à ce qu’ils avaient annoncé.
« Nous avons conscience que nos missions sont indispensables pour, ne serait-ce qu’assurer la sécurité de nos collègues pompiers et, parce qu’il y a des biens et des personnes, des vies en jeu, nous n’avons pas mis nos menaces du mois de mars à exécution. Les instructeurs ont assuré finalement les qualifications des équipages, et les avions ont été réceptionnés en sortie de maintenance. » explique Christophe Govillot du Syndicat National du Personnel Navigant de l’Aviation Civile (SNPNAC).
A partir du 1er juillet 2022, les pilotes grévistes feront l’objet d’une procédure de réquisition pour assurer les permanences d’alerte prévues et les missions qui ne manqueront pas d’être déclenchées. Les feux seront donc bien combattus, mais dans les cockpits l’ambiance sera différente : » Nous ne sommes pas sereins car nous luttons aujourd’hui pour la survie de la Sécurité Civile » un sujet qui ne semble pas bouleverser l’agenda politique du moment.
Pour marquer le début de ce mouvement social, le 1er juillet, les pilotes de la Sécurité Civile ont aussi déposé une demande pour pouvoir manifester devant la préfecture du Gard.
FrM
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