Avec une approche à 5,5 degrés, l'aéroport de London City est l'un des aéroports les plus contraignants d'Europe. © Dassault Aviation
Des C130J Hercules et des A400M pourraient remplacer les Falcon et autres avions d’affaires sur la piste de l’aéroport de la City de Londres, d’ici quelques jours. La plate-forme située au cœur de la capitale anglaise, fermée au trafic civil, pourrait être réservée pour les évacuations sanitaires du fait de la proximité d’un « hôpital de campagne » d’une capacité de 4.000 lits.
L’aéroport de London City (LCY) est fermé au trafic civil depuis le 26 mars 2020 en raison de la baisse de la demande due à la crise du coronavirus. La fermeture devrait durer jusqu’à fin avril. Toutefois, les avions de transport militaire pourraient utiliser de plus en plus l’aéroport au cœur du quartier financier de Londres pendant cette période.
À proximité immédiate de l’aéroport se trouve, en effet, le centre d’exposition ExCel, reconverti en hôpital pouvant accueillir jusqu’à 4.000 patients Covid-19 par le National Health Service (NHS) du Royaume-Uni en collaboration avec le ministère britannique de la Défense. Le NHS prévoit d’activer cet hôpital de secours appelé NHS Nightingale le 4 avril.
Un C-130J Hercules de la Royal Air Force (RAF) a déjà effectué le 25 mars 2020 les premières approches d’entraînement sur l’aéroport de London City. Avec son approche à forte pente de 5,5 degrés et sa longueur de piste de 1.508 mètres, l’aéroport est considéré comme un aéroport difficile. Pas pour l’Airbus A400M ni le C-130J Hercules qui opèrent régulièrement avec une telle pente d’approche en Irak et en Afghanistan.
La proximité de l’aéroport avec le parc des expositions permet non seulement d’acheminer aisément les fournitures médicales nécessaires à l’équipement de cet hôpital de fortune et à son fonctionnement, mais également d’offrir la possibilité de transférer rapidement les patients à l’hôpital de Nightingale par avion.
Volker K. Thomalla
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Pilote du dimanche, je me suis toujours demandé si c'est du à la polaire de l'aile des avions gros porteurs qu'ils ont cette approche aussi "plate".
Sur certains terrains d'aviation générale on nous obligeait à faire des approches assez semblables qui nécessitaient de "garder du moteur". Bien sûr la vitesse verticale s'en ressent et au moment de l'impact cela peut être préjudiciable.
Aéroport de London City, une approche à 5.5° ? ? ? . . .
Oui, et presque le double d'un "glidepath" standard qui est a 3 degres ...