Mika Brageot : « Le rêve de voler ne va pas s’éteindre ! »

Mikael Brageot vit cette saison sportive perturbée comme une transition. Pour l’ancien Master du championnat du monde Red Bull Air Race, elle est aussi une opportunité de se poser pour anticiper les défis que l’aviation légère et sportive va devoir relever dans les années à venir.

L’équipe de France de voltige a débuté, le 29 juin 2020, son premier stage de la saison. Une dizaine de pilotes du groupe France sont actuellement réunis sur la base aérienne d’Ambérieu-en-Bugey, près de Lyon, sous la direction de Patrick Paris, l’entraineur national des « unlimited ».

Le championnat de France monoplace qui devait initialement se dérouler à cette époque de l’année a finalement été reporté au 16 septembre 2020. Il aura lieu à Châteauroux-Villers. Le mois suivant sera organisé l’Open de France. Le championnat d’Europe qui devait avoir lieu du 22 au 29 août 2020 en république Tchèque, a été annulé. Avec l’Open, la fédération française aéronautique, a donc choisi d’offrir à ses pilotes une compétition de substitution, histoire de maintenir le niveau et de les préparer à la saison internationale 2021.

« La voltige et la course aérienne seront parmi les premières activités sportives à adopter la technologie électrique. »

Mikael Brageot est présent à Ambérieu. Et c’est là que nous l’avons retrouvé (via Skype). Avec ses coéquipiers (le champion du monde Louis Vanel et Thomas Libaud) de son équipe Black Wolf,  il a repris l’entraineur technique début juin. Ils ont organisé des stages privés avec Patrick Paris. Ce qui leur a permis d’être prêts pour le premier stage Equipe de France.

Pour Mikael Brageot, 2020 aurait dû être une saison charnière. L’arrêt du championnat du monde Red Bull Air Race l’a en effet obligé à chercher un nouvel équilibre économique. Le Covid-19 ne facilite pas la mise en œuvre de projet. Mika n’a perdu, ni sa motivation, ni sa détermination. Avec son équipe, il explore de nouvelles perspectives d’autant que le contexte économique et la pression environnementale sur l’aviation ne facilite pas la recherche de partenaire.

Gil Roy