Désormais sous capitaux chinois, Mooney affiche ses ambitions européennes. Le français Troyes Aviation est une pièce maîtresse de cette nouvelle stratégie.
« Pendant cinq ans, entre fin 2008 et fin 2013, Mooney a assuré le suivi de navigabilité et la fourniture des pièces avec une poignée de salariés », rappelle Antoine Horiot, président de Troyes Aviation. Ce furent les plus sombres années de l’emblématique constructeur américain. Plus aucun avion neuf ne sortait de ses ateliers de Keerville au Texas. Après le licenciement de la quasi totalité du personnel, la survie de l’entreprise était entre les mains d’une dizaine de...