© Gil Roy / Aerobuzz.fr
Les smartphones et les tablettes des pilotes et de leurs passagers à bord des avions légers ou des ULM sont autant de précieux enregistreurs de données que les enquêteurs du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) ont désormais à leur disposition pour reconstituer le scénario d’un accident. Une photo ou une vidéo peuvent diriger rapidement une enquête vers des indices tangibles. Encore faut-il réussir à passer les codes de verrouillage. Le BEA est devenu une référence mondiale dans l’exploitation de tous ces enregistreurs personnels qui sont autant de boîtes noires dont les pilotes privés ne soupçonnent pas toujour l'existence à bord.
Il y a quelques jours, le Bureau d’enquêtes et d’analyses a ouvert ses locaux aux journalistes de la presse aéronautique. Au cours de la visite des laboratoires, nous sommes passés devant un plan de travail sur lequel était méticuleusement placé une petite vingtaine de cartes mémoires de téléphones portables et de tablettes. Elles ont été récupérées par les enquêteurs du Service suisse d’enquête de sécurité (SESE) dans l’épave du Junker Ju-52 de la compagnie Ju-air qui s’est écrasé dans les...