Pas de chômage pour les mécanos

Les élèves mécaniciens formés au sein de l’ESMA ne rencontrent pas de difficultés particulières pour obtenir un emploi à l’issue de leurs études à Montpellier.

 » Nos élèves ne rencontrent pas de problème pour trouver un boulot « , affirme Jean-Baptiste Becker. Le responsable des formations  » maintenance  » est catégorique, à leur sortie de l’école, les jeunes techniciens de maintenance, qu’ils aient un bac professionnel en poche, ou un brevet de technicien supérieur de reste pas longtemps sur le marché du travail. La formation des mécaniciens est, avec celle des pilotes, une vocation historique de l’ESMA.

Le cursus est orienté vers la pratique.  » Nous travaillons sur les deux facettes de la maintenance, en préparant les élèves à la maintenance en base la première année. Nous leur apprenons à déposer un train ou une hélice pour qu’il se familiarise avec la documentation technique. La deuxième année est orientée sur la maintenance en ligne. Ils voient toutes les procédures liées au dépannage « .

La préparation du Bac pro fait généralement suite à un CAP ou un BEP (secteur aéronautique ou industriel), celle du BTS à un bac technique (génie mécanique ou génie électrique).  » A l’issue du Bac pro, les élèves peuvent préparer en un an une mention complémentaire qui leur permet d’obtenir leur licence de mécanicien aéronautique. Sur une promotion d’environ 21 élèves, 4 à 5 choisissent en général cette option. Quant à ceux qui ont obtenu leur BTS, ils peuvent opter pour une licence professionnelle. La DGAC ne reconnaît pas le BTS qu’elle juge trop théorique. La licence permet de compléter la formation. Plus la moitié des élèves de nos dernières promotions ont été embauchés par Airbus ou ses sous-traitants, dans le cadre du programme A380 « .

Dans le contexte du changement de propriétaire, il est important de souligner que la Chine doit également faire face à d’importants besoins de mécaniciens aéronautiques.

Gil Roy. Aviasport N°623 / Février 2007