Accueil » Aviation Générale » Pas de trêve des confiseurs pour le GIPAG et la FFPLUM

Pas de trêve des confiseurs pour le GIPAG et la FFPLUM

"Le fait que les ULM ne soient pas des aéronefs certifiés les exclut du champ d’application des règles édictées par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) concernant le travail aérien.", déplore le GIPAG . "Il faut que cela cesse !" © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Le GIPAG (Groupement des industriels et professionnels de l’aviation générale) et la FFPLUM (Fédération française de l’ULM) viennent de se livrer à une passe d’armes, d’une virulence inhabituelle. Au coeur de cette confrontation, la volonté exprimée de du GIPAG de vouloir aboutir à un encadrement du travail aérien en ULM.

« Chacun aura bien compris que le GIPAG ne s’est jamais préoccupé de l’ULM, que vous parlez d’un domaine que vous ne connaissez pas et que votre action est essentiellement motivée par la jalousie. » C’est en ces termes directs que Sébastien Perrot a tenu à répondre à Françoise Horiot. Dire que le président de la FFPLUM n’a pas apprécié le communiqué de presse que le GIPAG a diffusé le 10 décembre 2021, relève de l’euphémisme. Dans la réponse qu’il vient...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

4 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Avec ce communiqué qui vu son contenu aurait pu s’intituler « Déclaration de guerre commerciale» ou « Invitation au suicide économique collectif », la présidente du Gipag, par ailleurs dirigeante d’un atelier de maintenance agrée, aurait-elle voulu faire d’une pierre deux coups: montrer qu’elle défend les intérêts des 6 entreprises de travail aérien membres du Gipag et faire du lobbying pour son propre chiffre d’affaires en rêvant d’imposer le passage des ULM par des ateliers agrées ? On est tenté de le croire tellement la ficelle est grosse… .
    Dirigeant depuis 22 ans d’une société de photographie aérienne exploitant des ULM, j’imagine aisément faire partie de ceux dans le collimateur de cette diatribe du Gipag avec, circonstance aggravante, et je m’en amuse, le fait d’être passé à leurs yeux du côté obscur de la Force, puisque notre entreprise qui faisait autrefois 100% de ses heures de vol sur hélicoptère certifiés réalise depuis 5 ans plus de 90% de ses heures de vol sur ULM.
    Je me sens dès lors obligé de réagir sur l’activité qui est la nôtre. J’éviterais les affirmations non fondées qui dénotent d’une grande méconnaissance du sujet comme on en trouve dans le communiqué du Gipag, et me limiterais à un seul argument purement factuel même s’il y en a beaucoup d’autres en faveur de l’ULM :

    Une rapide consultation des accidents recensés dans la catégorie « Type d’exploitation : Photographies aériennes » par le Bureau Enquêtes et Analyses ces 20 dernières années fait ressortir 15 accidents mettant en cause un total de 17 appareils. On y retrouve: 12 appareils certifiés, entretenus dans des ateliers agréés, pilotés par des professionnels hautement qualifiés et hautement contrôlés (8 hélicoptères et 4 avions), on y trouve également 3 ULM et 2 drones. Les ULM représentent donc 17% des accidents répertoriés par le BEA dans ce secteur d’activité contre 70% pour les appareils certifiés, les « Gipag Friendly » pour faire simple.
    Si ces 15 évènements rappellent d’abord que l’humilité et l’obsession d’amélioration permanente sont nécessaires quand on parle de sécurité, force est de constater que si chacun doit encore balayer devant sa porte, ce n’est pas devant le hangar des ULM effectuant de la photographie aérienne que sont à donner les coups de balais les plus vigoureux… .
    L’empilement de strates règlementaires de plus en plus lourdes que le secteur du certifié a accepté au fil des années au point d’étouffer aujourd’hui, ne l’autorise pas pour autant à jouer les donneurs de leçons sur le sujet de la sécurité, et surement pas par la voix du Gipag avec un communiqué truffé de fausses affirmations qui réclame plus de règlementation….. pour les autres… .

    Les communiqués de la FFPLUM et du SNPPAL qui fédèrent quant à eux plus de 16.000 pilotes et entreprises exploitant des ULM remettent parfaitement les pendules à l’heure sur le sujet.

    https://ffplum.fr/actualites/2021/encadrer-l-ulm-ou-liberer-le-gipag

    http://www1.snppal.fr/reponse-au-gipag

    Laissez chacun faire son métier, Madame la Présidente, et les vaches seront bien gardées !

    Jean Luc KAISER.
    Cogérant et cofondateur de L’Europe Vue du Ciel.
    1.100.000 photographies aériennes réalisées sur plus de 20.000 communes dans 14 pays avec des ULM et des appareils certifiés.

    Répondre
  • si les adhérents du GIPAG veulent profiter des avantages des ULM, c’est facile : il suffit d’en acheter !!!
    CQFD
    nous nous tenons à leur disposition
    Serge PRESENT – Président de G1 Aviation

    Répondre
  • Les membres du GIPAG pensent-ils améliorer leur ordinaire en déclarant une guerre administrative à l’ULM ?
    Curieuse analyse, au moment où toute la communauté aéronautique devrait se serrer les coudes face au vents contraires, et étonnant de constater un comportement visant à vouloir généraliser la politique du pire.
    Les dinosaures ont disparu, et pas les virus (notamment ceux de Pipistrel) 🙂

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.