La nouvelle municipalité verte de Poitiers a décidé de supprimer les subventions aux sports mécaniques. Les aéro-clubs locaux en font les frais, mais également le vol à voile et l’aéromodélisme. Dans le même temps, la maire écologiste remet en question la pertinence de l’aéroport Poitiers-Biard (LFBI).
Les présidents des deux aéro-clubs installés sur l’aéroport de Poitiers-Biard (LFBI) ont eu la surprise de recevoir un e-mail le 16 mars 2021 de la part du chargé de la politique sportive de la ville, Maxime Pédeboscq. Le jeune conseiller municipal, qui fait partie de l’équipe de Léonore Moncond’huy, issue d’Europe Ecologie Les Verts et élue en juillet 2020 à la tête de la Mairie de Poitiers, dans un message laconique, précise que la ville de Poitiers ne soutiendra plus les aéro-clubs.
La décision, prise sans concertation avec les clubs concernés et avant même le conseil municipal du 29 mars 2021, a fait bondir les présidents des aéro-clubs et la communauté des pilotes.
De rage, Jean-Marie Arnault, président de l’aéro-club du Poitou, a retiré sans attendre les logos de la ville qui ornaient depuis plusieurs années le DR400, les Cessna 150, 152 et l’Evektor SportStart. Créé en 1924, l’aéro-club compte aujourd’hui 500 membres dont 45 élèves toutes sections confondues.
En plus de la section vol moteur, l’aéro-club regroupe une section aéromodélisme ainsi qu’une section vol à voile mettant en œuvre six planeurs : un ASK-21, un Marianne, un DG-500, un LS8-18, un Pégase, un motoplaneur SF-28 et un Rallye pour le remorquage.
Pour 2021, précise le message du conseiller municipal vert, l’aéro-club conserve la moitié de la subvention habituelle allouée par la ville. Au lieu des 8.000 euros espérés, le club ne recevra donc que 4.000 euros en 2021, puis plus rien en 2022.
Malgré une lettre et un échange par téléphone, la maire de Poitiers n’a pas cédé. « C’est une décision injuste, ubuesque puisque la moitié des adhérents ne sont pas concernés par le vol motorisé » tempête Jean-Marie Arnault qui voit cette décision comme une sanction.
Contacté par nos soins, l’attaché de presse de la ville de Poitiers a précisé que « plusieurs éléments ont décidé de l’arrêt du versement de cette subvention : la santé financière du club et sa trésorerie conséquente d’une part, et la volonté de cesser de financer les loisirs motorisés utilisant de l’énergie fossile d’autre part. »
« Que vais-je dire à ce jeune de l’aéromodélisme qui à été champion de France planeur catégorie B en 2020 ? » questionne Jean-Marie Arnault, « que vais-je dire à nos jeunes de la section planeur et avion qui participent à des compétitions régionales et nationales ? Deux années de suite des jeunes de notre club ont été champion de France de rallye aérien et un champion de France de rallye de précision. »
Mettant en avant la consommation anecdotique des moteurs thermiques dédiés à l’aéromodélisme, une consommation de l’ordre de 0,02 litre par heure pour les activités de planeur, Jean-Marie Arnault a eu beau faire part également de l’intérêt du club pour l’avion électrique « du type de ceux testés actuellement par la FFA », sans succès auprès de la municipalité. La FFA, justement, qui a tenu le 27 mars 2021 son congrès annuel… à Poitiers.
La mairie de Poitiers reproche au club de disposer de 122.000 euros sur son compte bancaire en 2021, ce que le président de l’aéro-club explique facilement : « nous avons dû changer deux moteurs en 2020 pour un montant avoisinant 70.000 euros. Le club a contracté un emprunt de 91.000 euros pour ces travaux, d’où cette somme de 122.000 euros sur notre compte en banque. Les comptes des pilotes totalisent 49.000 euros. Notre chef pilote est parti à la retraite et nous assumons un tiers temps en termes de charges salariales pour notre secrétaire. Notre budget annuel avoisine les 300.000 euros. »
Sur le terrain de Biard, l’aéro-club du Poitou est propriétaire de cinq hangars (un hangar commun, un atelier et trois hangars pour le vol à voile), sans lien avec les collectivités. Le syndicat mixte de l’aéroport Poitiers-Biard (SMAPB) où six élus du Grand Poitiers siègent, a confié la gestion de l’aéroport fin 2019 à la société Sealar, qui perçoit un forfait pour les taxes d’atterrissage.
Même problème pour l’autre aéro-club installé sur l’aéroport de Poitiers. L’ASPTT Poitiers-Biard a été informé que, sur les 800 euros annuels de subvention, le club ne toucherait que 400 euros en 2021 et plus rien en 2022. L’ASPTT, qui possède trois DR400, compte 80 membres dont une majorité d’élèves. Le club dispose quant à lui d’un budget annuel avoisinant 130.000 euros.
Les conséquences peuvent être multiples. La première sera une hausse probable des cotisations et des heures de vol, dont le tarif est pour le moment fixé, pour l’école, à 120 euros pour la section vol moteur de l’aéro-club du Poitou et 130 euros pour l’ASPTT.
« L’aéro-club Poitou offre par ailleurs chaque année plusieurs baptêmes de l’air avion ou planeur à de nombreuses associations de la ville de Poitiers, ce qui a un coût pour notre club » renchérit Jean-Marie Arnault, « à partir de maintenant je vais devoir stopper ces dons en expliquant le pourquoi aux présidents de ces associations. »
En lui retournant tous les logos de la ville encore en sa possession, et malgré le désaccord qui les sépare, le président de l’aéro-club du Poitou a souhaité rassurer le conseiller municipal délégué à la politique sportive de Poitiers, par ailleurs conseiller communautaire de Grand Poitiers : « l’aéro-club du Poitou Marcel-Goux existe depuis 1924, a connu d’autres tempêtes mais a su faire face et est toujours debout. »
Les relations sont tendues entre le conseil départemental de la Vienne et les élus du Grand Poitiers, tous deux investis dans le syndicat mixte de gestion de l’aéroport de Poitiers-Biard. Pascale Moreau, présidente du syndicat, a ouvertement mis en cause le Grand Poitiers le 16 mars 2021 auprès de nos confrères de France 3 Nouvelle Aquitaine, dans le blocage de l’étude d’implantation d’un centre de formation et de maintenance hélicoptère menée par Héli-Union.
La société a fait part de son intérêt pour l’aéroport de Poitiers-Biard, parmi d’autres plateformes, en février 2021. Malgré la perspective de 80 emplois, la présidente du Grand Poitiers craint un balai incessant d’hélicoptères sur cet aéroport enclavé en milieu urbain.
Fabrice Morlon
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Il nous manquerais plus qu'ils nous interdisent aux gens de marcher même en campagne qu'ont dégagent aussi du Co-2 dans l'air! EELV a une politique expéditive pour tous nous faire peur encore une fois cette fois-ci avec a dernière esclandre avec les seniors récemment!
bonsoir, voir video tapez eelv financement yacht club vincennes c est du top .
Aujourd'hui j'ai fait voler un lycéen préparant son BIA : 1 heure de vol par un ciel immensément bleu, un magnifique soleil et une visi de 100 km au-dessus des Pyrénées enneigées; au retour il était heureux, moi aussi ; il souhaite faire carrière dans l'aéro ; il a la fibre, il réussira; que souhaiter de mieux à un jeune ? voilà ma réponse aux propos ineptes d'une élue.
Je pense que beaucoup "d'écologistes" feraient bien de mettre des bottes et d'aller travailler dans les champs avant de vouloir y planter des éoliennes dont le bloc support en béton sera encore là dans x milles ans. Bref, vouloir interdire l'avion permettra de revenir au début du 19e siècle...
Pour ce qui est de l'aspect écologique du vol à voile, implicite dans beaucoup de réactions, quand j'ai commencé en 1979, j'allais à bicyclette au terrain situé à 6 km de chez moi. Quand ils ont fermé ce terrain pour en faire un espace d'exposition et une zone d'activités commerciales, j'ai dû prendre la voiture pour le terrain le plus proche, à 45 km. Et quand ce terrain a été interdit au vol à voile, j'ai émigré encore plus loin: 75 km par les nationales ou 100 km par l'autoroute. Et encore, je simplifie, il y a eu des étapes intermédiaires. Bref, mes déplacements obligés polluent beaucoup plus que les remorqués ou les treuillées. Quant à tirer une remorque de planeur (850 à 1400 kg) avec une voiture électrique, c'est hors de ma portée financière (deux à cinq fois le prix de ma Civic Diesel) - sans compter l'aspect pratique (au moins quatre arrêts pour recharger) si je veux descendre dans le Midi pour planer dans les Alpes. Je veux bien être écolo, mais je n'ai pas les moyens...
@ I.Parilien " Le jour ou les penseurs... on avancera."
??? N etait ce pas hors sujet ?
Lire @JG avant la réponse, ça permet de comprendre.
Heureusement qu'internet (et surtout son "égout" : les réseaux sociaux) n'existait pas à l'époque où l'Etat subventionnait assez largement TOUS les aéro-clubs. Les écolos non plus d'ailleurs.
Je propose un sujet de dissertation aux collégiens de Poitiers.
´Rêver au pays du Futuroscope ´
4 000 euros en moins sur un budget de 300 000 ?
CELA FAIT 1,3% !!!!!
Elle est où la polémique?
Même si les mots et le comportement de la municipalité est malvenu, n'y a t il pas abus de la part des destinataires qui veulent bine rester dans leur zone de confort, et stigmatiser les "écolos" à travers une soi disant idéologie visant la sacro sainte atteinte aux soi disant libertés?
Mais ce n'est pas tant ce changement de budget qui est choquant mais plutôt les paroles tenues par la maire qui ne s'est pas concertée avec les aéros-clubs. Car savez vous qu'avec tous les messages que vous envoyez et les coups de téléphone à vos amis vous polluez bien plus que ces clubs. De plus, possédez une voiture électrique ou même mieux, un vélo ? Si vous nous répondez que non, vous ne pouvez "stigmatiser" comme vous le dites ces clubs. Il est important d'ajouter que les libertés ne sont pas visées explicitement mais empêcher un enfant de rêver n'est-ce pas lui enlever sa liberté de penser ?
Pilotaillon écolo
Toujours la même facilité, liée à une simplicité d'esprit, à se défausser sur les autres, les agriculteurs sont réfractaires à l'écologie, mais pas les pilotes d'avions, qui, non seulement polluent l'air la terre et la mer, mais également le silence.
Mais si jamais, on ose s'opposer à leur loisir, ils se mettent en colère, des vrais mômes quoi, avec leurs rêves d'enfant.
Bravo pour la liberté de parole sur votre site.
Continuez donc à nous polluer, comme des enfants gâtés, à qui on ne peut pas retirer leur jouet.
@l.parillien
Vous êtes ici sur un forum de gens qui sont soit passionnés d'aviation sous toute ses formes, soit professionnels de l'aviation et parfois même les 2 en même temps.
Vous ne convaincrez personne ici et personne ne prendra au sérieux vos revendications, vos accès de mauvaise humeur ou vos arguments à 2 balles. Désolé.
@I.Parilien
Moi je plains les vôtres...
Et pour ce qui est des subventions Alsaciennes à toutes les religions, maintenant je comprends mieux ; la religion principale, depuis les dernières municipales, c'est l'écologie des bobos locaux !
Désolé, malgré vos dénigrements de chevelu zadiste en quête de cible pour son prochain cocktail Molotov, vous ne convaincrez sur ce blog que des révolutionaires d'opérette désespérés qui entrent en écologie comme on rentre dans une secte salvatrice.
Rien à voir avec des gens qui réflėchissent, comme Pilotaillon, avec qui je ne suis pourtant pas toujours d'accord, et que vous prenez agressivement pour cible alors que c'est sûrement le plus "ouvert" de ceux qui souhaitent intègrer l'aviation dans ce monde qui se rėchauffe inexorablement
Parce que, que vous le vouliez où non, le monde se réchauffe ; le comble serait qu'il devienne, en plus, chiant à vivre à cause des directives imposées par quelques urluberlus incapables de faire une règle de trois et d'avoir un projet de vie enthousiasmant.
(Et croyez-moi, vous n'êtes pas prêt d'embrigader sans résistance (y compris violente) ceux qui ne se laisseront pas entraîner dans votre univers de tristesse )
Après les restrictions excessivement stupides pour l'homme c'est quoi votre projet pour la nature, la vraie ?
Obliger les lions à bouffer de l'herbe ?
Bonjour monsieur,
Renseignez vous sur les couts de fonctionnement d'un avion : révision moteur, visites, j'en passe et des meilleures, et le tout sous le sceau Véritas (enfin à mon époque !). Les coûts d'entretien sont par dizaines de milliers d'euros. Alors les 4000 euros, ça ne sert pas à changer le moteur d'un avion, mais à payer des baptêmes pour les jeunes. Quand vous dites que 4000 euros ne pèsent rien par rapport au budget du club, c'est un simple effet d'optique non pertinent à relever.
@JG
le fait qu'elle retire une subvention de 4000 € n'est pas la question, ce qui fait hurler c'est qu'elle prétende imposer sa pensée unique et décider de ce que doivent être les rêves de gamins, ça personne ne l'acceptera, le buzz que ça à déclenché n'est pas finit. D'autant que dans l'aérien des gamins petits ou grands il y en a beaucoup et ils tiennent autant à leurs rêves qu'à leur boulot.
Après, pour la subvention ça fait quand même un peu désordre quand dans la même semaine ou presque , sa copine de Strasbourg (estampillée EELV aussi) vote 2,5 millions d'Euros (625 fois plus) de subvention pour financer la construction d'une mosquée (le béton c'est pas écolo non plus)... .
Me défausser ?
Et si je vous disais que je travaille dans une filière agricole ?
Ce qui est avancé est vrai, et la solution n'attend que la mise en oeuvre par les acteurs de terrain.
Avez vous seulement ouvert la vidéo ?
Et que j'aimerais justement vous entendre sur le fond, pour commencer à parler de la réalité (Cf le procédé de couverture paillée), non d'une vie rêvée, ou imaginaire, échangée entre pote, à l'apéro ou au local du parti.
Il y a également des paysans pilotes, n'en vous déplaise.
@Pilotaillon
Se défausser sur les paysans pour justifier un loisir polluant et inutile.
Bravo !
Pour réconcilier I.Parilien et Tamaziflan, je vous propose de nous rappeler comment avec de la paille, l'agriculture peut limiter la diffusion de NO2sur ses millions d'Ha, un des GES et aérotoxique les plus efficaces.
23 minutes pour se cultiver, produites par un institut des plus sérieux : https://www.youtube.com/watch?v=HTti-kcHogc
Vous constaterez que certaines actions faciles résolvent des milliers de fois plus que les émissions de l'Aéro de loisirs.
Je vous laisse le soins de l'expliquer aux agriculteurs...
Courage ! Car les plus réfractaires ne sont pas les plus modestes, mais les plus importants en volume d'affaire.
Pensée unique, écolos, mosquée, les pilotes sont-ils des militants RN ?
Le jour ou les penseurs manichéens, pigerons, que l'Alsace subventionne toutes les religions, on avancera.
Quant aux rêves d'enfants, vous croyez qu'aujourd'hui les loisirs égoïstes sont encore les rêves des nouvelles générations ?
Ca soulage sans doute de traiter les écologistes de khmers verts, mais on peut accepter que tout le monde se soucie de notre avenir sur cette planète. Et les écologistes ont été élus par des citoyens.
Aussi, il me semble intéressant de réfléchir un peu et de ne pas seulement invoquer les grands sentiments, les grands élans et la part du rêve, et d'énumérer des faits.
Je suis doublement stupéfié, certes par les propos de la maire de Poitiers, mais aussi par l'incapacité de l'aérien, depuis l'irruption du Flight Shame (spécialité européenne, faisons-le remarquer au passage), à articuler des éléments un peu construits. Comme s'il était réduit à l'état de lapin pris dans les phares d'une voiture, tétanisé, incapable de se défendre et encore plus de rétorquer, ayant perdu de vue ce qu'il représente et apporte à la civilisation.
Quelques éléments :
1 - L'aérien est le seul moyen d'aller voir ce qui se passe loin, de visu, en s'affranchissant de toute filtre type "fake news" installé par un quelconque parti communiste local. Essentiel pour la civilisation et savoir aller aider ceux qui en ont besoin.
2 - L'aérien est un moyen de transport qui respecte la biodiversité car il ne segmente pas les milieux naturels avec des infrastructures terrestres et n'empêche pas les espèces de se reproduire.
3 – L’aérien est toujours le premier à arriver sur les lieux de catastrophes naturelles (Haïti).
4 - L'aérien est un modèle d'économie circulaire, et ce à plusieurs titres :
- un avion de ligne peut faire 300 millions de kilomètres dans son cycle de vie, il s'utilise pendant une bonne trentaine d'années, il est recyclé à l'issue. On n’enfouit pas les avions dans des décharges, on n’a pas à se creuser la tête pour savoir comment trier les déchets, on sait exactement ce qu’il y a dedans. Et on ne compresse pas les carcasses pour les empiler dans des terrains vagues.
- un petit avion fait 3 millions de kilomètres dans son cycle de vie, il est recyclable à l'issue. Beaucoup sont construits en bois, donc stockent un peu de carbone au passage !
- les moteurs ne sont pas jetés pour être simplement refondus, ils sont rénovés à l'infini. Après un cycle standard de 400.000 km, le moteur est révisé et remis en service. Economie circulaire (réutilisation, réparation).
- dans l'aérien, par définition, on construit léger, on utilise donc le minimum de matière possible. Encore de l'économie circulaire (utiliser moins et plus intelligemment).
- les aéro-clubs sont - et depuis toujours - des structures d'avion-partage, bien avant l'invention de l'auto-partage. Un avion pour 20 pilotes en moyenne. Toujours de l'économie circulaire (mutualisation, économie de fonctionnalité).
- l’aérien est reconfigurable instantanément ; les aéroports sont là, il suffit de claquer dans ses doigts pour supprimer telle liaison et en créer une autre. (Critère de reconfigurabilité).
- l’aérien est peu gourmand en infrastructures terrestres. Pas de rubans de bitume à changer tous les 20 ans, pas de rails, de ballast ou de caténaires à contrôler et entretenir. (Frugalité dans l’utilisation des ressources).
5 – On pointe l'aérien du doigt simplement parce qu’on le voit : il suffit de lever la tête pour voir le prétendu coupable. On passe tous les jours devant des chantiers de construction, on ne visualise pas le carbone généré. Et pourtant, 45% du CO2 produit est lié au bâtiment. Un chantier d’un immeuble de 20 logements de 80m2 génère autant de CO2 qu’un petit avion dans sa vie entière.
6 - L'aviation décarbonée avance et l’impératif de légèreté qu’elle doit satisfaire fera que ses solutions la placeront en pionnière pour d’autres secteurs ; en aviation, pas moyen de fabriquer un SUV électrique de deux tonnes pour transporter 4 personnes.
7 - Les plates-formes aéronautiques sont des havres de biodiversité, car elles n'ont jamais été traitées aux pesticides. On y élevait même jusqu'à il y a peu des moutons, jusqu'à ce que des fonctionnaires l'interdisent sans avoir réfléchi.
Etc..., il y a encore à dire, calculer, argumenter. L'aérien, modèle d'économie circulaire et de respect de la biodiversité, n'a pas fini de nous surprendre.
Henri Payre
Quel plaisir de vous lire ! Pour la première fois de ma vie, à 72 ans, j’ai honte de Poitiers, ma ville natale .. J’habite en Normandie et j’aime le ciel immense et les petits points argentés qui le zèbrent à certaines heures ..
Retraitée de l’aéronautique, j’ai réalisé mon rêve, n’en déplaise au maire de Poitiers, d’apprendre à piloter et mon « lâcher » reste l’un des plus beaux jours de ma vie !
A ma connaissance, un avion a fait le tour du monde à la seule énergie solaire, mais pas une voiture, un train ou un camion ... ce qui prouve que les constructeurs d’avions, très conscients et impliqués dans le respect de la planète, font largement leur part du boulot dans la recherche d’énergies moins polluantes ... En attendant, on est bien contents de les trouver, les avions et les hélicoptères, pour éteindre les incendies, transporter les malades et blessés, et accessoirement les vaccins Covid, dans les hôpitaux etc ..
Et si on parlait des pesticides tueurs d’abeilles dont nos champs sont inondés ?
Et des millions de vieilles chaudières au fuel ?
Et des déchets nucléaires ?
Et du plastique dans les océans ?
Qui pollue le plus ?
Si il existait de vrais écologistes dans la Vienne, nous ne serions pas en train d'assister, à la construction du projet RN 147 déviation de Lussac les Châteaux, qui va détruire une zone humide avec d'anciens étangs située au Logis de MAZEROLLES. Où vivent pour le moment de nombreuses espèces protégées, dont les sistudes , les courlis, les guêpiers d'Europe, les hirondelles des rivages et bien d'autres espèces rares. C'est aussi un couloir de migration.
Il s'agit d'un eco-système très important, mais pas vu, pas pris,
Où sont les vrais écologistes qui là, devrait être présents et voir la réalité lorsqu' une telle catastrophe se prépare, dans l'indifférence de tous. Lorsqu'il fait beau,Je vois souvent passer des Ulm au dessus de cette zone, bientôt ils seront comme les autres oiseaux, repoussés au profit des véhicules polluants.
J’aurai pas dit mieux, et tout cela est parfaitement factuel. Ce qui démontre à quel point c’est un problème d’idéologie extrémiste de gens limités et bornés, et non un enjeu de sauvegarde de la planète
J’ajouterai juste une dernière chose : l’édile reproche à l’aviation légère d’être une activité de « nantis ». En retirant sa très modeste subvention, elle ne fait que rendre la chose encore un peu plus inaccessible aux autres. Du reste les vrais nantis utilisent des jets privés , pas des coucous à moteur a pistons et à hélices
918 millions de tonnes rejeté par l'aérien en 2018, pour, dans la plupart des cas, du loisirs vacances aéroclub etc.
Vous vous permettez un comparatif avec l'habitat, qui n'est pas un loisir, mais une nécessité.
Franchement, vous croyez vraiment à vos écrits ?
Ou essayez vous de vous convaincre que vous n'êtes pas un gros pollueur ?
Parilien, que pensez-vous de la construction de l'Arena-Futuroscope ? Ne s'agit-il pas d'un bétonnage polluant exclusivement pour le loisir ?
Et l'agrandissement du Futuriscope…
La ville de Poitiers bénéficie de retombées économiques dues à des constructions qui ne laissent aucune chance à la bonne terre. Elle bénéficie aussi de quelques retombées dues à l'une des plus grande école aéronautique située juste à côté.
Si la maire de Poitiers souhaite encadrer les rêves des enfants, elle ferait bien de se pencher sur les rêves virtuels et pernicieux qui passent par internet et qui fatiguent la planète bien plus que l'aviation. Un enfant qui lève le nez pour regarder passer un avion s'aère l'esprit. Pas celui qui regarde un écran.
Hey Raoul,
Vous lisez avant de râler ?
Les 918 millions de tonnes représentent 2% des rejets de CO2 liés à l'activité humaine : DEUX %.
30 % des passagers dans un avion de ligne sont là pour un déplacement professionnel : rien a voir avec le loisir ils travaillent peut être même directement ou indirectement pour vous. enlevez dèjà 1/3 à vos 918 millions rien que pour ça.
Sont inclus dans vos 918 millions de tonnes tous les vols liés à la sécurité, au sauvetage, au samu, aux transfert d'équipes médicales et de greffons pour les greffes d'organes, à la surveillance des réseaux électriques, gazier, pipe-line, (plusieurs dizaines de milliers de km de pipe line et gazoducs en France survolés 3x par mois pour des impératifs de sécurité), les vols de lutte contre la pollution, le frêt urgent à très urgent qui n'a pas d'équivalence en solution rail ou route, les travaux de cartographie et d'études, et la formation des pilotes : rien a voir non plus avec le loisir.
Merci pour cet inventaire aussi pertinent que factuel et démonstratif.
Si quelques Dir. Com de compagnies aériennes, constructeurs d'avions et d'infrastructures aéroportuaires pouvaient pousser votre liste via leur service de presse auprès de tous les titres qui sont encore bien chaud du léonore buzz de ce week-end ce serait parfait.