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Quand des étudiants développent un tracteur pour avion léger

Le TractO'plane en pleine action à LF8523. Cet appareil participe au fondement de l'aéroclub du futur. © Romain Humeau

Plus silencieuse mais pas moins active, l'aviation légère innove et nous le prouve chaque jour avec de nombreuses initiatives ici et là. Grâce à 4 étudiants de l'école d'ingénieurs EIGSI (Ecole d’Ingénieurs en Génie des Systèmes Industriels)  de La Rochelle et leur projet "Tract'Oplane", le temps où l'on tirait son avion manuellement à l'aéroclub ne semble devenir plus qu'un lointain souvenir.

Le cas n’est pas inédit à la vue du marché des remorqueurs d’avions légers mais demeure assez rare pour qu’il mérite d’être souligné. L’aventure humaine autour de ce projet le mérite aussi.

Romain Humeau, Bastien Faucher, Antoine Saint-Germes et Marc-Olivier Machinet développent actuellement ce qui peut être considéré comme le remorqueur d’avion, similaire à ceux que l’on trouve sur tous les aéroports du monde entier, mais adapté à l’aviation de club.

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14 commentaires

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  • Je trouve absolument réjouissant que des étudiants fassent un projet appliqué et je leur souhaite de rencontrer du succès dans leur aventure. Pour avoir été en école d’ingénieur il y a peu, et pas une des pires, je regrette ne que peu d’écoles aient ce genre de démarches, les projets sont trop souvent des simulacres d’avant-projet et ne donnent pas la vision d’un projet complet notamment pour les phases de réalisation, commercialisation, …

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  • par Hugues Chomeaux

    J’avais envoyé quelques questions aux concepteurs, restées sans réponse.
    J’en ai plusieurs en lisant la réponse de M. Humeau.
    Il en subsiste une : quel est l’intérêt d’un système radio-commandé, ne serait-il pas plus simple et moins onéreux d’avoir un système ‘mano-commandé’ si je peux utiliser ce néologisme.

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    • L’intérêt tombe sous le sens, lorsqu’on se retrouve seul pour sortir les avions qui sont devant le votre. Il n’est pas évident lorsqu’on est près de l’hélice de voir si le bout d’aile va passer sans heurter tel ou tel obstacle. Par contre la télécommande doit être particulièrement bien faite pour pouvoir agir avec douceur et précision. Le surcoût d’une télécommande est parfaitement raisonnable pour un tel projet.
      Pour moi autant cet appareil est utile autant il n’y avait pas matière à « ameuter » les médias pour le présenter, mais cela c’est le phénomène réseaux sociaux en particulier et télévision parfois on veut que la planète entière puisse faire l’éloge des égos. Rien de pire de nos jours que de vivre dans l’anonymat.

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      • Les « petits avions privés » sont dans un marché très différent du commercial.
        Les concepteurs utilisent les médias pour faire connaître leur produit et espérer des commandes !

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  • Bonsoir à tous, J’ai demandé à Romain Humeau que je cite dans l’article de répondre à vos nombreuses interrogations au sujet du Tract’Oplane. Voici sa réponse :

    « Le remorqueur tire sans soucis les trains classiques (seulement la barre d’attelage change)

    On peut aussi pousser avec le remorqueur pour rentrer les avions dans le hangar car la barre rigide le permet.

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le remorqueur se débrouille très bien dans l’herbe sèche et même humide.
    Il n’a pas été testé sur de la boue car ce n’est pas son utilisation première et car la fréquence de ce genre de cas de figure n’était pas assez significative pour être considérée dans notre développement (nous avons eu à peine 1 an…)

    Le garde au sol (qui a été pris en compte lors du développement) est suffisamment important pour passer les seuils des hangars et les irrégularités de terrain.

    Le remorqueur est lesté ce qui permet d’écarter tous les potentiels « problèmes » d’adhérence qui ont pu être cités.

    La comparaison avec le modèle de chez AC n’a pas de sens : la gamme de prix n’est pas du tout la même. Avec des moteurs de récupération, notre remorqueur passe de 1999€ à 1199€ ! On est loin des 2750$ sans frais de port.
    (D’autant plus que nous le vendons au prix coutant !)

    Enfin, et sûrement le plus important :

    Nous ne sommes pas des réinventeurs de l’eau tiède ou du fil à couper le beurre. Notre projet n’a jamais eu pour objectif d’être révolutionnaire et pardonnez-nous si vous l’aviez compris ainsi.

    L’unique objectif était de répondre à une problématique de plus en plus présente et cela de la manière la plus simple possible dans un laps de temps très court.
    Dans tous les cas, de ce que je lis, il est visiblement préférable de ne rien faire plutôt que de tenter d’aider son prochain à sa manière. À bon entendeur.
    Merci à tous les autres pour vos soutiens par mail ! « 

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  • Pfouou!!!! Que de commentaires encourageants !! A croire que certains ont financé le projet et n’en ont pas pour leur argent, à moins qu’ils n’aient laissé l’enthousiasme de leur jeunesse au fond du hangar auquel cas évidemment le TractO ne pourra rien.

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  • Bonjour à tous
    Ceci serait une bonne étude de mise en situation d’une équipe du niveau BTS autour d’un projet.
    Un peu léger pour des (futurs) ingénieurs , on est au niveau du Géo Trouvetout du coin , assemblant son « invention » dans son garage ! Tous les composants étant disponibles sur étagère.

    C’est en effet un gadget absolument indispensable quand on a installé le hangar en haut de la colline qui surplombe la piste . J’exagère ….. Rire
    Au vu des petites roues du bidule , travaux complémentaires à prévoir : bétonner ou bitumer le parking en herbe pour éviter que l’engin patine ou s’embourbe par temps pluvieux …….
    La version sur chenilles de la concurrence semble bien mieux pensée !

    C’est curieux cette propension de l’homme pour inventer des choses inutiles pour faire ce qu’il peut faire lui même , même à 70 ans .
    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué .
    Après on nous parle d’écologie et d’empreinte carbone ……..
    Salutations

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  • « Tract’Oplane », le temps où l’on tiré son avion manuellement à l’aéroclub ne semble devenir plus qu’un lointain souvenir
    La conjugaison aussi !!!! « où l’on « tirait son avion… »
    A part le projet pédagogique, cela fait un peu invention du fil à couper le beurre !

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  • Cet outil est-il utilisable dans l’herbe?

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    • Ce n’est pas un engin conçu pour les bouseux..! :-))
      Plus sérieusement, sur l’herbe sèche (c’est le cas en ce moment !!) bien tondue et à plat, la réponse est : AFFIRMATIF mon lieutenant !

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  • par Martial DAUPHIN

    Effectivement c’est un prototype d’étude qui ne fait pas le poids façe à l’ AC TrackTech T1V2 qui avec un tarif d’environ 3500 S et la capacité de remorquer de l’aviation d’affaire sur un terrain difficile me semble compétitif et efficace. Mais saluons le travail de cette équipe dynamique, qui trouvera sa voie. Bravo à tous.

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  • « Tract’Oplane », le temps où l’on tiré (tirait…) son avion manuellement
    Cette grosse faute ne gène pas nos ré-inventeurs de l’eau tiède…

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  • Très bon travail scolaire de coordination et collaboration technique.
    Sans vouloir paraître méchant, je ne vois qu’un intérêt très limité à ce projet au niveau technique…
    Des seuils de portes, des inégalités de terrain auront à priori raison des roues, limite d’adhérence des roues en fonction de la charge à tracter.
    Sans parler de l’aspect purement esthétique de l’engin, bon c’est un proto, d’accord.

    Des solutions de tugs électriques il y en a pléthore, dont le plus remarquable de par sa versatilité est le suivant: http://acairtechnology.com/
    Aucune nécessité de tow-bar, aucune problématique de compatibilité, utilisable pour les trains classiques comme tricycles, sur terrains plats comme herbeux, etc…
    Le tout pour un prix très raisonnable somme toute…

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  • Question du « Candide » de service : et pour les avions à train classique avec une roulette de queue ? et peut-on repousser en marche arrière l’avion pour le rentrer dans le hangar ? Si non, ces deux points seront-ils au programme de développements futures ?

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