Mikael Brageot replonge avec un bonheur dans l’ambiance Red Bull Air Race, cette fin de semaine, à Rovinj (Croatie) où se déroule la deuxième manche du championnat du monde 2014.
Les pilotes du Red Bull Air Race sont arrivés en début de semaine en Croatie, où ils disputent, samedi 12 et dimanche 13 avril 2014, la deuxième des huit manches du championnat 2014. Les jours qui ont précédé les courses ont été bien remplis, que ce soit pour les Masters ou pour les Challengers.
Les Masters qui volent sur leurs propres avions, ont passé la première partie de la semaine à remonter leurs avions. « Les avions sont restés en Autriche puis en Croatie depuis la dernière course à Abu Dhabi », explique Nicolas Ivanoff. « On ne peut pas trop les utiliser entre deux courses, ils restent en parc fermé, pour que tous les pilotes aient les mêmes temps d’entrainement, pour ne pas défavoriser les pilotes US ou Australiens quand les avions sont en Europe et inversement ». Donc, ni entraînement, ni préparation mécanique entre deux courses, cette année. « L’entrainement propre avec l’avion est plus que réduit avant cette course en Croatie, et ça ne sera pas mieux pour la suivante en Malaisie. J’espère que je retrouverai une bonne position de pilotage dans l’avion… »
A Rovinj, comme à Abu Dhabi, le circuit est tracé sur l’eau. Les organisateurs ont donc prévu une formation spécifique pour les pilotes, en piscine. Il s’agit d’apprendre à s‘extraire d’un cockpit immergé. « On est sanglé à l’intérieur. On doit commencer par utiliser la bouteille d’oxygène avec laquelle on vol, avant d’essayer de sortir, aidé par les secouristes », explique Mikael Brageot qui est déjà passé à la piscine, en Slovénie, lors d’un stage d’entrainement précédent. Le jeune pilote français retrouve avec plaisir l’ambiance Red Bull Air Race.
Mikael est sur un nuage. Même si le compétiteur qu’il est ne peut pas se satisfaire de sa contreperformance à Abu Dhabi, il est enchanté par cette première expérience. Le professionnalisme de l’organisation, la médiatisation de l’événement, « l’esprit de camaraderie » qui règne entre les pilotes… il n’a qu’un mot pour résumer ce qu’il a vécu : « splendide ! ». « Le jour de la course nous avons restitué ce que nous avons appris en entraînement. J’étais très à l’aise dans le circuit. Seul un problème de fumigène m’a coûté une seconde de pénalité ». Mikael est prêt pour la deuxième manche.
Résultat samedi après-midi. On verra aussi, si François Le Vot qui a magistralement réussi son entrée dans la Red Bull Challenger Cup, en remportant la première manche, confirmera en Croatie. Le champion du monde de voltige aborde ce rendez-vous avec une impressionnante sérénité et beaucoup de recul. Il savoure d’abord cette « opportunité exceptionnelle » qui lui est offerte. Il ne cache pas non plus son admiration pour « la logistique et le personnel mis en oeuvre pour « seulement » 20 pilotes et quelques minutes de vols par pilote ». C’est précisément dans cette organisation professionnelle qui ne laisse rien au hasard que réside le succès du Red Bull Air Race.
Gil Roy
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Red Bull Air Race : Brageot comme un poisson dans l’eau
Bonjour ,
A quand une compete de ce genre chez nous ?
N'y a t-il personne dans ce Pays de l'aeronautique pour
pousser les bonne portes ?
Dommage de ne pas profiter d'une tel pub pour notre aviation général !
Bon Vols !
Red Bull Air Race : Brageot comme un poisson dans l’eau
Ivanoff :"J’espère que je retrouverai une bonne position de pilotage dans l’avion…"
Avant c'était déjà la faute de l'avion maintenant que les avions sont les mêmes pour tous ça va être la faute du siège
Mr Ivanoff devrait peut être se poser la bonne question ....
Vivement que Le VOT passe en master que l'on ai enfin un pilote Français au niveau :-)
évidement cela n'engage que moi ;-)
Red Bull Air Race : Brageot comme un poisson dans l’eau
Les avions ne sont pas les mêmes. Juste les moteurs. L'aérodynamique est propre à chacun. Et c'est la dessus qu'il faut peut être travailler mais les avions étant bloqués entre les courses, c'est peu envisageable.
Je serais curieux de voir les temps de Nico sur un autre avion.