Henri Balas a installé un échappement et un silencieux Chabord, en 1998, sur son D113 équipé d’un moteur de 100cv.
Henri Balas a installé un échappement et un silencieux Chabord, en 1998, sur son D113 équipé d’un moteur de 100cv. Un avion qu’il possède depuis une quarantaine d’années et avec lequel, il sillonne les Alpes, été comme hiver. Il possède sa propre altisurface dans la vallée de Belleville, près de Meribel. Cet ancien pilote de compétition automobile a été bluffé par Maurice Chabord, lors de leur première rencontre, près d’Annecy : » le père Chabord connaissait tous les échappements que j’avais eu sur mes voitures. C’est incroyable « .
Henri Balas, amoureux de mécanique et passionné par la performance, est aujourd’hui un inconditionnel des équipements Chabord. » Dans la pratique, j’ai gagné entre 5 et 10 % de puissance en équipant mon avion. Et en ce qui concerne le bruit, la réduction est de l’ordre de 10 à 13 dBA : 10 dBA avec une hélice bipale et 13 dBA avec une tripale. Quant à la consommation, je suis passé de 20 à 18 litres à l’heure « .
L’une des particularités de l’installation réside dans l’orientation du coude de sortie vers l’avant. » Nous l’avons monté de la même manière sur les Mousquetaires en CNRA « , explique Alain Chabord. » Nous mettons ainsi le bruit de l’échappement en opposition de l’hélice. Le bruit à l’intérieur de la cabine est réduit de 15 %. Mais cela ne marche pas avec tous les avions. Cette astuce ne fonctionne pas, par exemple, avec le MCR « .
Fort de son expérience et de ces résultats, Henri milite depuis 8 ans au sein de son Comité régional aéronautique 22, l’ancienne l’Union régionale 11 (Rhône-Alpes), pour la lutte contre les nuisances sonores. » Dans un premier temps, je me suis fait jeter. Les mentalités ont évolué favorablement lorsque j’ai remporté la coupe d’Europe de vol en montagne avec mon avion équipé d’un silencieux « . Il ne ménage pas son énergie, non plus, pour aider les clubs en quête de subventions dans leur parcours du combattant. » C’est un sport à plein temps ! « . Il déplore que l’une des conditions imposées, notamment par la Diren, pour l’octroi d’une aide soit que l’équipement ne soit pas encore posé, alors que les délais d’instruction du dossier sont anormalement longs. Il regrette aussi l’attitude des clubs qui se retranchent derrière les avions non équipés basés sur leur plate-forme pour ne pas bouger. La prise de conscience écologique est encore timide et les aéro-clubs qui se décident à faire monter un silencieux sur leurs avions, le font moins pas conviction que par obligation. Dommage.
Gil Roy. Aviasport N°622 / Janvier 2007
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