Renvoyée dans ses 22 par le Conseil d’Etat, la DGAC se range à l’avis de l’EASA. Quant à la Fédération française aéronautique, elle propose d’accompagner les aéro-clubs qui autoriseront, à leur niveau, le coavionnage. Le débat reste néanmoins passionné entre les partisans et les adversaires de cette nouvelle pratique de l’aviation légère partagée.
Il aura fallu deux ans aux plates-formes françaises de coavionnage pour exister en France. A l’initiative d’un pratiquant frustré, le Conseil d’Etat a annulé le texte destiné à encadrer l’activité et qui dans les faits, l’avait purement et simplement étouffée.
A la suite de l’annulation du texte qui réglementait le coavionnage en France, c’est désormais les textes européens qui s’appliquent. L’EASA a choisi de faire confiance aux plates-formes de coavionnage en les encourageants à autoréguler l’activité.
Deux ans se sont écoulés entre le lancement des deux principales plates-formes françaises de coavionnage, Wingly et Coavmi, et la libéralisation de la pratique en France. Ces deux années ont permis aux uns de mûrir leur projet, aux autres de mieux comprendre cette nouvelle pratique. Des groupes de travail et des réunions informelles est né un dialogue apaisé qui a débouché sur le rapprochement de la Fédération des aéro-clubs avec une première plate-forme.
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Qui ne "coavionne" pas ?
Pardon ! Excusez-moi ? Vous n'avez jamais emporté de passager non Licencié FFA ?
...
Ah oui, il me semblait... Donc vous coavionnez...
Inconscient ! Honte à vous ! Dégagez de MON aéroclub !
Non mais quelle autorité vous a délivré la permission de partager MA passion ???
Quelques faits :
- Le FCL dit OK ;
- L'EASA confirme ;
- La FFA confirme et se dote d'un outil pour accompagner les aéroclubs ;
Mais restons sur nos positions, tenons, et surtout n'oublions pas la leçon :
Le progrès c'est mal - Le changement c'est mal - Il ne faut rien changer - chacun chez soi et les moutons seront bien gardés - Le progrès c'est mal - Le changement c'est mal - Il ne faut rien changer - chacun chez soi et les moutons seront bien gardés
Pathétique...
Le monde évolue, 2017 n'est pas 2007 voir 1997. Soit on évolue avec lui, soit on est laissé en marge.
Les prix de location des avions ont beaucoup augmentés. Du coup, Les pilotes font peu d'heures de vol annuellement( ce qui peut nuire potentiellement à la sécurité).
Les pilotes privés qui veulent passer pro doivent faire des heures de vol pour pouvoir faire la formation CPL.
Non les pilotes ne sont pas pas riches, quand l'heure de vol dépasse allègrement les 110€ pour la majorité des avions.
D'un autre côté, des personnes seraient enchantés de voler avec les pilotes.
Donc le coavionage est logiquement une réponse à ces problèmes et en plus un moyen pour partager la passion des pilotes.
Bonjour Pierre
Oui, il est tout à fait possible de prendre un A320 et faire comme le vol 9525 de la Germanwings propulser les 180 pax directement dans une boite en bois à 6 facettes.
C'est un malheureux raccourci que je prend tout comme annoncer en début de message que ces tragédies sont réservées aux pilotes privés qui font du coavionnage.
Je ne peux pas admettre de tels propos.
Pilotes privés et pilotes professionnels, nous avons tous la même passion et ce n'est surement pas d'aller embrasser la terre ferme de cette façon. Mais malheureusement, nous avons trop entendus de tels propos du côté des anti-coavionnage.
Il y a 1 an 1/2, au lieu de dire NON en bon gaulois, il aurait été souhaitable d'étudier le sujet et de le réglementer de façon raisonnable afin de limiter de type d'accident. Nos chers voisins l'ont bien compris.
Mais Devieco, nos chers voisins n'ont pas d'aéro-clubs, que des propriétaires d'avions privés.
Engager sa propre responsabilité est une chose, mais pour le président et les instructeurs d'un aéro-club, c'est une autre affaire ...
C'est un fait de droit qu'il faudrait éclairer.
Propriétaires avions privés : en cas d'accident les ayant-droits vont se retourner contre eux.
Aéro-club : en cas d'accident les ayant-droits vont se retourner contre ... qui ?...
Bonjour,
Il me semble que tout le monde veut exister en en voulant être "celui qui l'avait dit". Mieux que la presse, c'est à dire avant la presse : Fantastique !
Avait-on prédit que Apple allait changer nos vies, pas plus que le GPS et bien d'autres innovations qui ont nécessité davantage de changement de culture que d'accueillir le "passager nouveau". Soit dit en passant, ce passager aura bien souvent regardé avec curiosité et envie, mais du sol, "ces petites machines bruyantes"...
Alors partager une passion est si difficile ? Faut-il ressortir les vieux démons du placard ?
Alors qui peut imaginer un phobique de l'avion se risquer de demander le partage d'un vol dans un coucou "ou l'on voit les câbles sortir du plancher" et qu'un pilote AMATEUR "arrive à conduire seul". Préparez la prochaine génération et les pilules calmantes :o)
L'enfer est devant nous et l'enfer c'est l'autre ! C'est connu.
Nous sommes des privilégiés, avouons-le, et le partage de vol va certainement faire naitre des vocations. Si nous avons autant d'aéro-clubs en France et que nous souhaitons faire vivre ce modèle, il faut partager, en montrer le rêve et les limites... Si les voisins des plateformes volent aussi, ils regarderont "le problème" sous un autre angle : on aura moins de manifestations hostiles, on peut le penser.
En volant davantage on passera plus rapidement à de nouvelles formes de pratiques / machines.
Le partage de bateau existe, il y a pourtant autant de récifs qu’auparavant et nous n'avons pas assisté à pléthore de naufrages médiatiques.
Du calme Capitaines, et évitez de "cacher ce sein que vous ne voulez voir".
Le comparatif avec le bateau ne tient pas une seconde.
Les loisirs nautiques en France sont principalement faits de ronds dans l'eau, de virées sans destination, et rarement de cabotage avec retour au point de départ. Les plaisanciers pratiquant la vraie croisière hauturière sont relativement peu nombreux. Les sites de partage de bateaux proposent de participer à des ronds dans l'eau, en majorité. Les sites de co-avionnage proposent majoritairement des transports de A vers B. Normal, le transport en bateau, c'est lent ! Grosses différences.
Vous écrivez :
"Les plates-formes françaises de coavionnage se sont développées en Allemagne et en Grande-Bretagne, en attendant que la situation se décante en France."
Vous auriez dû rajouter pour bien éclairer le propos :
Combien d'aéro-club dans ces 2 pays ?...
Aucun ?
Pas de loi 1901 ?
Que des avions privés ?...
C'est donc cela que l'on nomme le progrès.
A terme nous verrons si le progrès transporte ses passagers en toute sécurité ou bien si le progrès les propulsent directement dans une boite en bois à 6 facettes.
Le progrès c'est aussi notre smartphone dont on ne peu plus se passer, même qu'une version waterproof manque au catalogue pour recevoir ses messages sous la douche alors qu'un modèle connecté dans votre cervelle pendant votre sommeil copiera vos mémos dans la boite correspondante qui va bien.
Bref on ne sais plus écrire avec une qualité calligraphiée, les fautes de grammaires et d’orthographes sont devenues "normales" et le transport de pax dans un avion privé se nomme désormais coavionnage.
En fait pourquoi se faire ch..r à devenir pro ou PL puisque qu'avec un PPL je transporte donc je suis.
Au fait si j'achète un A320, je peux coavionner 180 pax correct ?
Pierre
La différence : la qualif de type et le fait d'être payé pour le faire, non ?
Bonjour Pierre.
Oui, tu peux acheter un Airbus A320 et faire comme A.Lubitz, pilote de ligne professionnel, propulser directement tes passagers dans une boite en bois à 6 facettes.
C'est un malheureux raccourci que je viens de prendre, mais comme toi au début de ton message. Je ne peux pas admettre qu'on dise que les accidents sont réservés aux pilotes privés.
Cet argument est un faux argument qu'on attend depuis plus d'un an sur la guerre entre les contres et les pros du coavionnage.
Nous avons, pros et privés, la même passion de l'aviation.
Alors, au lieu de dire NON en bon gaulois, il aurait été plus urgent de se poser les bonnes questions et d'encadrer convenablement cette nouvelle activité afin de limiter au maximum un accident.
Bertrand