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SAFIRE se sépare de son Falcon 20 GF

Le Falcon 20 de SAFIRE était un vecteur précieux dans le contexte actuel de compréhension du changement climatique. © Pierre-Etienne Langenfeld

Le Service des Avions Français Instrumentés pour la Recherche en Environnement (SAFIRE) vient de retirer de sa flotte son Falcon 20, après 12 ans (1.328 heures de vol) au service de l’expérimentation scientifique aéroportée française et européenne. L'occasion de s'intéresser à ce service qui regroupe les moyens de Météo-France, du CNES et du CNRS.

Peu connu du grand public, SAFIRE (pour Service des Avions Français Instrumentés pour la Recherche en Environnement), basé à Toulouse-Francazal, est pourtant l’un des opérateurs majeurs dans la recherche météorologique mondiale. Fondé début 2003 pour mutualiser les moyens de Météo-France, du CNES et du CNRS, cet organisme, par ailleurs membre du consortium EUFAR (European fleet for airborne research), est le dépositaire de plus de 90 ans de recherche météorologique aéroportée.

Dès l’entre-deux guerres, l’ONM (Office National Météorologique) opérait déjà un motoplaneur...

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3 commentaires

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  • par Pierre-Etienne LANGENFELD

    @gweber
    Merci pour votre question. Si l’on compare le nombre d’heures de vol effectuées par ce type de machine à celle d’un avion de ligne classique, c’est en effet peu d’hdv/an. Rappelons tout de même que ce Falcon a effectué, en plus des 1300+ hdv pour SAFIRE, environ 400 hdv pour le CNRS et 9300 dans sa vie « civile ». Avec un petit peu plus de 11 000 hdv, ce Falcon aura fait un peu moins d’un dixième du nombre d’hdv des A320 les plus anciens encore en service.

    En réalité, la comparaison avec un avion de ligne classique volant 8h/j, 7j/7 sur 30 ans, s’arrête là car les deux ont des missions très différentes et ce Falcon est une machine très spécialisée.

    Pourrait-on faire les expériences menées par SAFIRE sur des avions de ligne ou d’autres moyens aéroportés ? Pour beaucoup de raisons : non (modifications lourde des porteurs nécessaire, vols dédiés et liés aux conditions météo, équipages spécialisés … etc).

    Y’a-t-il des expériences scientifiques embarquées sur des avions de ligne ? Oui, je vous invite par exemple à regarder du côté de Lufthansa et des expériences CARIBIC et IAGOS.

    Répondre
  • Super article !
    Cela fait une bonne entrée en matière pour creuser le sujet 👍

    Répondre
  • par gweber@laposte.net

    Article intéressant car ce type de vols est relativement peu connu.
    Par contre en le lisant , je suis un peu étonné que ces services d’état mettent en oeuvre un falcon 20 pour faire 1300h en 12 ans!
    N’y aurait il pas des solutions moins onéreuses car en comptant la maintenance, le maintien de cet appareil à du représenter un sacré budget…

    Répondre

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