Le fuselage du Cassio sera métallique. Le type de construction de la voilure n'a pas encore été arrêté. © Voltareo
VoltAero annonce son partenariat avec le groupe belge Sonaca, spécialiste des aérostructures. Sonaca est chargé du développement de la cellule du futur avion hybride-électrique français Cassio.
La cellule de l’avion hybride-électrique Cassio de VoltAero sera développée par Sonaca. Le groupe belge est chargé de l’analyse et du calcul des structures. Il supervisera également la fabrication de l’avion par un producteur d’aérostructures dont le nom sera annoncé à une date ultérieure. « Notre partenariat avec le groupe Sonaca nous rapproche de la production« , déclare Jean Botti, directeur général et directeur technique de VoltAero.
Le Cassio de VoltAero sera finalement un monomoteur hybride-électrique
19 commentaires
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Bonjour,
France Air Expo vient d’envoyer un teaser sur la présence de VoltAéro à Bron fin juin. Un premier mail avec l’image du PushPull revisité, et un second avec le proto futuriste. Quelle sera la machine effectivement exposée ?
Merci.
Juste une précision à l’attention des gens qui étaient en barboteuse lorsque B. Rutan a conçu et proposé les plans du Varieze. S’il a choisi la formule canard pour ses avions c’est parce qu’il venait de l’US Air Force où il avait réceptionné des avions au niveau de la sortie de VRILLE. Il a donc voulu faire un avion « SAFE ». Par la suite il a essayé la formule trois surfaces portantes et a déclaré que c’était celle-là sa préférée.
Ce qui fut une réussite magistrale pour le Varieze ne l’est plus pour des avions de gros tonnage car la formule canard et des volets de courbure sur l’aile principale ne sont pas une sinecure.
Les constructeurs amateurs du RSA ont eu la chance d’être largement assistés par les conseils de pilotes d’essais du CEV et en particulier Monsieur Jacques Lecarme qui lors d’une de ses tribunes nous avait parlé des problèmes de vibrations (façon diapason) des solutions fuselage bipoutre comme semble t-il avait connu le Noratlas.
Euh… Livraison 2023… ?
Ca sera déjà beau si un proto avec un motorisation standard vol en 2023…
De qui se moque t on ?
En annonçant un tel planing, et en réussissant à le faire publier sur des sites comme Aérobuzz, on pourrait croire que le projet essaye de se donner du crédit pour convaincre des investisseurs, qui sont habitués à des évaluations de retour sur investissement sur 5 ans. Leur dire droit dans les yeux qu’il y en a au moins pour 10 ans les feraient fuire, et on comprend pourquoi… Tout est à faire, les bases de certif pour cette formule aéro sont a négocier, idem pour la propulsion… Rien d’impossible, mais d’énormes défis !
Ils espèrent peut être verrouiller des investisseurs qui n’auront d’autres choix que de remettre au pot lorsque le projet aura pris du retard… Gageons que ce soit bien ça et que les porteurs n’auront pas l’envie de partir les poches pleines par un biais ou un autre…
En tout cas, ils sont fort sur le papier, ils ont décroché un très beau ticket de plusieurs M€ (je n’ai pas trouvé le montant) via le premier green deal EIC (https://www.winbids.fr/eic-accelerator-green-deal-les-resultats/)
Bref, on sent une réel expertise dans le montage de dossier, basé sur du rêve…
Quand à la formule « piaggio » elle est effectivement exceptionnelle aérodynamiquement, mais commercialement, elle a encore ses preuves à faire.
Attention, a ne pas confondre avec les canards de Rutan qui n’ont clairement rien à voir et qui ont un intérêt aérodynamique assez discutable… Ce qui n’enlève rien au look 🙂
Bon courage à eux, et à leurs financeurs !
J’étais à Calais quand vers 1983 un genre Varieze anglais arriva non stop de Cannes ou Corse pour un record d’endurence ! Personnellement je préfère un beau Robin, mais ne tient pas autant en l’air, quoique ça plannerait presque certains jours bien chaud !
Merci pour vos réponses
Absolument d’accord sur le principe de la libre entreprise dans l’espace européen.
Mon propos sous forme d’interrogation était ailleurs: la configuration retenue par Voltaero est particulière et à ma connaissance seuls RUTAN avec le varieze et Piaggo avec l’Avanti ont développé une compétence complète sur cette configuration. Je m’interrogeais sur le fait technique qu’en France il n’existe pas ( plus?)d’entreprises ( sans parler des B.E de Dassault ou Airbus) qui puissent réaliser ces travaux de calcul et aurait souhaiter approfondir les critères de sélection .
Vous conviendrez que l’expérience d’avionneur de SONACA est récente avec une certification récente de leur monomoteur concurrent de l’Elixir avec une configuration classique .
Vous oubliez le Beechcraft Starship (conçu par Rutan) en 1986.
Mais c’est vrai que pour le peu de succès qu’il a eu, il est resté un avion très confidentiel !
L’ ingénieur Canard doit twister dans sa demeure, ces Starships une fois arrêtés seraient en composite indestructible à faibles frais et doivent être en musée ou pot de fleur !
J’ajouterais également que la formule du plan canard n’a été autant testée et optimisée pour être honnêtement comparée à un ensemble gouvernes arrières.
Cette dernière étant si triviale que toutes les erreurs et limites inhérentes à cette disposition ont été identifiées et intégrées par les concepteurs de tous poils.
Je remarque tout de même que les pushers sont de nouveau mis en œuvre, dans des contextes d’exploitation moins standardisés.
Présenter une machine dans un format trivial c’est jouer la sécurité. C’est un peut laisser penser que les utilisateurs n’auront pas ce biais pour parler de risques ou de se faire des films en s’asseyant dans un engin pas tout à fait comme les autres.
Voler reste une situation assez peu naturelle pour M et Mme Michu, et pour être rassuré autant utiliser une forme traditionnelle comme celle du 737MAX, par exemple (provoc à 2 balles) qui a une profondeur un peu « trop assistée ».
Irrationnels, ou assez peu documentés me semblent donc être les retours d’usages des Rutan ou autres dérivés.
Ce faisant, les vari, longeze ou cozy bien construits, sans les kg de peinture ou toutes sortes de surépaisseurs liés à la mise en œuvre du composite, restent des machines très actuelles dans leur niveau de perfs. Il leur manque juste de quoi poser un poil moins vite pour s’adresser à toutes les plateformes et pilotes.
Et surtout, il n’y a pas d’hélice devant, (pour refroidir le pilote ?) pour imprimer un disque sur le décor, ou les nuages, mais surtout évite de s’agiter sur les palonniers pour un oui ou pour un non !
Ces machine sont simples faciles, s’équilibrent toutes seules dans la masse d’air, voilà les vraies différences entre un jodel et un rutan.
C’est vraiment consternant de vous lire pilotaillon. Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas.
Souhaitez vous que l’on partage nos carnets de vols ?
Et quand bien même, je me répète, ce sujet divise d’une manière irrationnelle : j’exprime mon point de vue et respecte le votre.
Ni vous ni moi allons refaire le monde dans ces colonnes, ni changer la physique car une hélice peut pousser ou tirer un objet, et quelqu’un a-t-il entendu parler de roulis hollandais chez les pushers Rutan ?
Sachant que la société SONACA n’a rien inventé, puisque « son » biplace certifié a été conçu en Afrique du Sud depuis de nombreuses années, sous le nom de SLING.
Ceci étant, c’est un sérieux concurrent pour l’Elixir !
Hybride Electrique… Foutaise !
Sûrement un projet qui coûtera beaucoup à ses Business Angels et peut-être même avant le premier vol.
Bah, chaque entreprise noue les partenariats qu’elle veut ou qu’elle peut.Les belges sont européens, ou est le problème. Il est bien possible que les bureaux d’étude français soient indisponibles pour raison de propulsion à l’hydrogène. Le pendant des milliards injectés, c’est la mobilisation des moyens et la difficulté à faire autre chose que ce que le financeur veut.
Analyse et calcul de structure made in Begium: pas de capacité en France ?
Sans parler des grands DAHER n auraitpas pû faire à moins qu il soit concurrent?
Avons nous perdu une telle expertise au point d aller chercher le concurrent directe de Elixir
Quels ont été les critères de sélection?
Sonaca va calculer la structure ET la fabriquer ensuite…
Le choix s’est fait là-dessus on dirait.
Quel autre fabriquant français dispose de cette capacité ?
Daher ayant été mouillé dans la production de l’Efan, avortée, peut-être l’aventure a-t-elle laissé des séquelles entre les deux partis ?
Tout ceci est bien plus qu’une équation charge / capa et même savoir-faire, c’est éminemment relationnel et politique.
APM (Avions Philippe Moniot) ou une de ses autres structures industrielles qui en ont certainement les capacités intellectuelle et industrielle à défaut d’une volonté réfléchie de ne pas se fourvoyer dans ce genre de projet.
Cette répartition des rôles semble normale… à mon niveau d’information.
Pour tout un chacun il faut en passer par un début.
Durant son histoire Daher (puisque cette entreprise est citée) a certainement accepté des offres de conseil et fabrication similaires à celle de Voltaéo et plus tard M&S devenu Daher est arrivé à la situation que l’on connait.
Rien ne me choque si un partenaire Belge ou Européen a su répondre.
La proposition est peut-être inadaptée aux autres fournisseurs consultés ? Chacun est libre de ses choix.
En revanche nous cherchons à construire un territoire cohérent à l’échelle du continent, travaillons ensemble, dans des conditions équilibrées, je veux dire avec des systèmes fiscaux et sociaux proches (évidement prématuré de dire identiques), et la cohérence va finir par se faire naturellement.
« Quels ont été les critères de sélection? » Le Pb est peut-être tout simplement l’attribution de subventions CleanSky3.