Le renouvellement du parc avion des aéro-clubs français est une préoccupation pour la FFA
L’assemblée générale de la Fédération française aéronautique qui s’est tenue du 1er au 3 avril à Bordeaux a réuni près de 500 participants. Un record historique. Sur les 600 clubs affiliés, 362 étaient présents ou représentés. Preuve de la vitalité de l’aviation de loisir française, en dépit du recul des heures de vol et des licenciés enregistré en 2015.
En 2015, les effectifs des aéro-clubs français ont connu une très légère baisse de -0,6%. Le nombre des licenciés se situe à 41.253 dont 39.849 pilotes et 1.404 « jeunes ailes » issus du BIA (Brevet d’initiation aéronautique). Cette nouvelle catégorie de licenciés en forte hausse (+40% en 2015) a permis d’atténuer la baisse globale des pratiquants. Les nouveaux membres (7.977 entrants en 2015) ne compensent pas ceux qui n’ont pas renouvelé leurs adhésions (8.669 sortants).
La FFA explique cette situation par le décalage de la campagne de communication télévisée. Depuis 2010, les spots TV qui sont diffusés au printemps permettent d’enrayer l’érosion. En 2015, ils ont été couplés avec les championnats du monde voltige, c’est-à-dire diffusés à la fin de l’été. Ils n’ont pas eu l’effet habituel de faire revenir vers les aéro-clubs d’anciens licenciés. En 2016, le clip vidéo sera diffusé 320 fois entre le 31 mars et 24 avril, pendant quatre week-ends consécutifs.
La baisse des effectifs s’est logiquement traduite par un recul du nombre des heures de vol de -0,93% (contre +1,59% en 2014). En 2015, les aéro-clubs ont totalisé 553.861 heures de vol dont 247.442 en double commande. On remarquera au passage que 62% des aéro-clubs ne franchissent pas la barre des 1.000 heures de vol par an. Ce qui fait dire à Pierre Podeur, secrétaire général, que la FFA est une fédération de petits clubs qui permet un maillage dense de la France. A noter que 7 nouveaux aéro-clubs ont été affiliés en 2015.
La forte proportion de petites associations n’exclut évidemment pas l’existence de gros clubs français. Le premier est celui du Dauphiné (Grenoble) avec 506 pilotes et 63 jeunes ailes qui a totalisé 7.739 heures de vol en 2015, devançant de seulement 31 heures l’aéro-club Hispano-Suiza. Annemasse est en troisième position avec 6.872 heures.
La flotte des aéro-clubs se compose de 1.972 avions appartenant aux associations qui exploitent également 468 avions supplémentaires. Soit un parc total de 2.440 avions. Les Robin DR400 arrivent en tête (869 unités) devant les Cessna (386), les Piper (249), les Jodel (188), les Rallye (88), les DA40 (37), les Cirrus (34). Les clubs exploitent également 168 ULM à moteur Rotax.
Ces chiffres qui accréditent un tassement de l’activité, ne reflètent pas l’énergie que déploient, chaque jour, les clubs et la FFA pour lutter contre les vents contraires de la conjoncture économique, de l’étau réglementaire ou encore de la pyramide des âges des pratiquants. L’assemblée générale 2015 de la Fédération a, une fois encore, apporté la démonstration que l’esprit associatif est une richesse. Que ce soit, sur le terrain, à la tête des aéro-clubs, ou dans les groupes de travail de la DGAC ou de l’EASA, l’engagement total et désintéressé de ces dirigeants permet à l’aviation de loisir de continuer à exister dans un cadre associatif. La preuve par 40.000 pilotes privés…
Gil Roy
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Tassement de l’activité des aéro-clubs français en 2015
Les ULMs, parlons-en !... Outre les innombrables incidents et accidents qu'ils provoquent, ils seront forcément soumis à plus ou moins court terme aux mêmes obligations que les avions, de même que leurs pilotes. Les ULMs 3-axes sont en fait des avions à certains points de vue (vitesse, autonomie), mais ils n'ont rien à voir avec les avions en termes de résistance structurelle, contrôles, capacités à lutter contre les turbulences, etc. D'ailleurs, la plupart des ULMs 3-axes ne respectent même pas leur propre réglementation à l'égard de la masse maximum autorisée.
Cessons donc de faire croire que l'ULM est la réponse aux inepties de l'EASA, et battons nous plutôt pour préserver notre conception de l'aviation de loisir.
Tassement de l’activité des aéro-clubs français en 2015
Vous oubliez juste que nos pionniers volaient sur de quasi-ulms mais dans des conditions sans rapport avec la pratique ulmiste revendiquée aujourd'hui.
Relisez les récits de ces anciens, dont Santos-Dumont, qui ne décollaient que si, par exemple, le vent n'éteignait pas la flamme d'une bougie allumée.
Aujourd'hui les retours d'expérience de la FFPLUM sont pleins de récits de gens qui ont percé la couche à la lampe de poche ou se sont faits retourner comme des crêpes par des cunimbs noyés dans la masse approchés de trop près....
Avec les résultats que l'on connaît en matière de statistiques, surtout en multi-axes.
Et je suis aussi pratiquant ulm 3 axes, instructeur, en plus d'être FI/FE. Mais la dérive que je constate au quotidien m'effraie.
Tassement de l’activité des aéro-clubs français en 2015
@Alain Platel. Les Ulm ne pourrons jamais être soumis aux mêmes obligations que les avions : essayez de certifier un quicksilver, un tétras ou un skyranger pour voir.... même leur clé de contact ne doit pas correspondre aux éminents critères de la certification et pourtant ils volent, beaucoup, bien, depuis des années, à des centaines d'exemplaires et leurs pilotes font facilement 2 à 3 fois plus d'heures de vol par an qu'un pilote d'avion certifié.
Les ULM ne revendiquent pas d'avoir la résistance structurelle des avions, juste d'en avoir une largement suffisante par rapport au domaine de vol pour lequel ils sont prévus et ça suffit très bien quand on reste dans ce domaine de vol : on ne demande pas à une planche à voile de faire la transat Jacques Vabre ou la route du Rhum. (encore que sur ce chapitre précis de la résistance structurelle certains ULM n'ont rien à envier aux avions, leurs facteurs de charge admissibles sont identiques voire supérieurs à ceux d'avions certifiés bien connus. (et je ne parle pas de ces avions certifiés produits dans un cadre de surveillance pourtant très encadré qui ont défrayé la chronique il y a quelques années pour cause de bois des longerons de second choix et de quantité de colle légèrement déficitaire du coté des longerons pour parler pudiquement....)
On ne peut pas se battre pour défendre l'aviation générale en tapant sur l'Ulm, l'Ulm fait partie de l'aviation générale depuis que l'aviation existe (en 1909 la Demoiselle de Santos Dumont avec ses 110kg à vide et ses 30ch était déjà l'exemple même de l'Ulm). Ne divisons pas nos forces, que l'on soit pilote d'Ulm ou d'avion certifié battons nous pour le même drapeau, il y a en face de nous des gens payés par nos impôts qui sont animés par un besoin viscéral de réduire notre espace de liberté et de limiter un peu plus chaque année nos possibilités de voler.
Tassement de l’activité des aéro-clubs français en 2015
Je vois que certains étaient présents à l'AG de la FFPLUM..... AG qui fut très houleuse!
Avant de parler des avions, faut balayer devant sa porte...
Tassement de l’activité des aéro-clubs français en 2015
Les aéro-clubs n'ont t'ils pas eu à subir le passage en ATO, avec pour cause une désorganisation à cause de l'étaux réglementaire, et des départs volontaires, ou pas ?
Des avions avec une technologie des années 50/60 ne font plus recette.
Les ULM sont moins coûteux, sont modernes, performants avec une législation plus simple. Effectivement des Aéro-clubs font le pas et achètent de l'ULM, question de survie pour beaucoup, car conforme à la demande clients.
Tassement de l’activité des aéro-clubs français en 2015
Ras le bol d'une FFA qui ne fait qu'enteriner les reglements absurdes de l EASA . A quand une FFA qui se comportera comme un syndicat en aidant les pilotes de club et non une legislation europenne totalement déconnecter de la réalité des pilotes de club et une DGAC dont le seul objectif est de surencherir systematiquement en multipliant par deux les reglementations europeenes. Voir les perigrinations des ATO, le BB et dernierement le maintien des competences pour les pilotes dont il est sur que la plupart vont renoncer à proroger leurs licences au vue de la complexité de celle-ci
A Bientot en ULM
Tassement de l’activité des aéro-clubs français en 2015
Cher delta33, vous serez le bienvenu dans l'ULM ! La fameuse DGAC ce sont des "bureaucrates qui ne volent jamais et qui qui nous disent comment on doit voler!!!???
Quand aux instances européennes de l'aviation je ne dirais rien car se serait censuré !!
En ULM nous avions la chance d'avoir Mr Mereuse , un passionné! Votre aviation doit manquer cruellement de passionnés... En ulm on vole par passion... Et beaucoup...
Guy
Tassement de l’activité des aéro-clubs français en 2015
@Delta 33 - Vous ne deviez pas être au congrès de la FFA, le week-end dernier à Bordeaux. Vous auriez pu prendre conscience que les élus fédéraux se battent avec une détermination inimaginable face à l'EASA notamment. Lisez l'interview du président mise en ligne vendredi et vous comprendrez aussi que la FFA revendique et fait avancer ses revendications et qu'une victoire n'est jamais acquise. Exemples : l'IR Privé, l'ATO restreint, etc…
"Ras le bol de licenciés ingrats" pourraient dire aussi les bénévoles de la FFA, de son président tout en haut de la pyramide, au trésorier du plus petit club d'une vingtaine de pilotes. Et pourtant, malgré les critiques, ils continuent d'administrer, de gérer, de se battre… La bataille n'est jamais finie. Serrez les rangs !
Tassement de l’activité des aéro-clubs français en 2015
Pas d'accord avec cet article !! L'ulm est florissant sans faire de pub à la télé ! Cherchez l'erreur! L'aviation générale ferait mieux de se réformer !!! Sinon elle mettra la clef sous la Porte dans peu de temps...
Guy instructeur ulm