Le fabricant Turbotech a oeuvré auprès de la DGAC pour obtenir l'élargissement de la réglementation ULM. © Gil Roy / Aerobuzz.fr
Ça y est, les ULM français vont pouvoir monter jusqu’à 600 kg, comme leurs cousins européens. L’information est tombée au premier jour du salon AERO (Friedrichshafen, 17-20 avril 2024). Elle a été divulguée par son principal artisan, le français Turbotech. Elle est saluée par les constructeurs européens d’ULM.
En 2019, une évolution de la réglementation européenne autorisait chaque pays à étendre la catégorie ULM aux machines pesant jusqu’à 600 kg, contre 450 kg auparavant. La France, désireuse de préserver les spécificités de sa réglementation ULM, d’une souplesse inégalée, choisit alors de se limiter à 500 kg, se démarquant ainsi de ses voisins.
Les motivations étaient louables, mais cette restriction s’est inévitablement traduite par une certaine coupure du marché hexagonal, et par...
2 commentaires
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Bonjour Jean-Pierre
J’ai pris connaissance personnellement d’une lettre officielle du directeur de la DSAC à M. Fauvet contenant les éléments rapportés dans l’article. Fallait-il que je demande à ce monsieur de faire certifier conforme sa signature auprès de sa mairie ? 😉
Quant à la fédération… elle se faisait l’écho, immédiatement après la publication de notre article, de rumeurs infondées (et démenties depuis) selon lesquelles cette évolution réglementaire seraient réservées aux machines « à propulsion innovante » (dont on se demande bien qu’elle aurait été la définition juridique !!!!). Je pense que la fédération aurait dû mieux dialoguer avec la DGAC, personnellement je ne vois pas ce qu’elle aurait pu m’apporter.
bonjour
un peu dommage de ne pas verifier l’info aupres de la DGAC ou la fédération….
un constructeur, faisant un travail d’intox pour la france, ne suffit pas à faire la loi.il vendra sa machine en europe et pour les dix clients français , il pourra integrer un PPL. ( lol), au prix de la machine .
de plus ce constructeur veut le beurre et l’argent du beurre ; ne pas s’emmerder avec une certification mais profiter du statut declaratif de l’ULM.
un peu facile , non ?