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Categories: Aviation Générale

Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises

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Ivan Hairon

Le Bourget est un aérodrome comme les autres. Pourquoi dès lors, les pilotes des avions de collection invités au « fly in » organisé par le musée de l’air, ont du déposer, quinze jours à l’avance, les identités de leurs passagers à la gendarmerie ?

Les équipages qui ont participé, le 26 mars 2011, au rassemblement d’avions de collection organisé par le musée de l’air dans le cadre du Carrefour de l’air ont du faire face aux mêmes difficultés administratives et aux mêmes exigences sécuritaires que les pilotes des avions-planeurs Fournier, invités en juin 2010, à l’occasion du salon de l’aviation verte. Michel Leblanc, le président du Club Fournier International s’en était offusqué. Est-il normal que les autorités exigent de connaître l’identité des passagers plusieurs jours à l’avance et que chaque avion fasse l’objet d’une « décontamination », c’est à dire d’une fouille méthodique ? Elles voudraient décourager les pilotes que les dites autorités ne s’y prendraient pas autrement !

A ces contraintes sont venues s’ajouter celles imposées par le contrôle aérien qui a exigé d’abord que les avions se réunissent à Meaux-Esbly (pas pratique quand on vient de l’ouest parisien), ensuite qu’un délai d’espacement d’environ 10 minutes soit respecté entre chaque appareil. Et bien évidemment, il a fallu se soumettre aux ordres des contrôleurs aériens du Bourget. C’est ainsi qu’un Jodel D140 Mousquetaire, en provenance de Meaux, victime d’une panne de transpondeur dans les environs du point E1 a du faire demi-tour alors qu’il avait passé tous les obstacles administratifs. Pourquoi ne pas l’avoir autorisé à poursuivre le cheminement jusqu’au Bourget, quitte ensuite, pour les départs, à le laisser repartir en patrouille avec un avion équipé d’un transpondeur ?
Il ne serait pas inutile que « nos » contrôleurs aillent observer leurs confrères américains travailler lorsqu’ils gèrent les arrivées et les départs à Sun’n Fun (Lakeland) ou à AirVenture (Oshkosh), les 2 plus grands fly-In de la planète ! Ils prendraient peut-être conscience qu’avec un peu de bon sens, il est facile de gérer 14 malheureux avions arrivant au Bourget en VFR !

Un pilote français qui vole sur un avion léger en VFR, a bien sûr appris à le faire. Il a réalisé des navigations. Il sait, par exemple, cheminer le long d’une route ou d’une voie de chemin de fer… Pour accéder au Bourget, il existe des points de reports obligatoires intégrés dans un transit (W1 et W2 à l’Ouest et E1 et E2 à l’Est). Il suffit donc de cheminer entre ces points à 1300 ft ou à 1500ft AMSL. Rien de plus facile pour un pilote breveté !

Face à l’attitude liberticide des pouvoirs publics pour lesquels les pilotes privés sont avant tout perçus comme des individus suspects, on peut comprendre que les pilotes finissent par en avoir assez et renoncent… Si la France est encore le pays des Droits de l’Homme et du Citoyen, elle est de moins en moins celui des droits du pilote privé !

Ivan Hairon

Qu'est ce qui peut justifier une telle méfiance des autorités vis-à-vis d'avions aussi inoffensifs qu'un Piper Cub ?
Pilote privé - collectionneur d'avions anciens, sous la surveillance amicale du personnel du musée de l'air
Seule la passion pourra avoir raison de l'autoritarisme…
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Ivan Hairon

View Comments

  • Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises
    Je pense qu'il ne s'agit pas d'un "abus de pouvoir", mais du strict respect de règlements, de plus en plus nombreux, qui contraignent les amoureux de l'aéronautique; on voudrait dissuader ces amoureux de leur passion qu'on ne s'y prendrait pas mieux; qu'on le veuille ou non, l'aéronautique reste une passion de gens considérés comme "riches" par notre société, il en est de même pour les amoureux des vieux voiliers, qui sont parfois les mêmes. La France a un peu tendance à oublier son passé et celui de ses pionniers.

  • Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises
    Le plus inattendu lors de notre départ du Bourget en Fournier fût une fouille en règle de l'avion par une jeune " douaniere " ! De quoi donc pouvait-elle nous suspecter ? Heureusement, après la seconde fouille un homme fort sympathique de la maréchaussée l'a vertement envoyé se promener plus loin ! Un bon moment de rigolade...

  • Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises
    Je ne saisis pas vraiment l'objet de l'article. Les aviateurs qui ont souhaités se retrouver au Bourget connaissaient les contraintes et les ont acceptés. Ceux qui comme moi préfèrent les terrains champêtres ou les fly in d'"amateurs" ne s'intéressent pas je crois à ces organisations policés.

    • Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises
      L'objet ?
      mardi 12 avril 2011 à 13h20, par FxG
      Je ne saisis pas vraiment l’objet de l’article. Les aviateurs qui ont souhaités se retrouver au Bourget connaissaient les contraintes et les ont acceptés.
      L'objet est le décalage flagrant entre le but de la manoeuvre et ses impératifs connus (rassemblement amical sur un aéroport d'accès restreint), et le niveau de procédure mis en oeuvre pour la réalisation de ce but : Douane pointilleuse, procédure procédurière, respect aveugle d'un réglement.

      Le but : recevoir des avions venus de France intra-muros, immatriculés en France, avec des personnes à bord disposants de papiers en règles qu'ils sont tout disposés à présenter à leur arrivée à la maréchaussée (et ceux des avions).

      Impératif connus : avoir des papiers en règle pour être sur le sol français (carte d'identité, passeport), que l'avion ait des papiers en règles et soit en règle, qu'il soit équipé d'un transpondeur, qu'il sache faire proprement une navigation VFR, et qu'il se signale aux controleurs dans une phraséologie correcte. En brèf, rien de pire qu'une navigation en campagne qui évite une centrale nucléaire, les axes d'approche d'un aéroport, et une base aérienne.

      En réalité : Faire sa demande de "visa" 15 jours avant (qui sera à bord, etc...), supporter le pointillisme ambient, supporter les fouilles (personnes et avions), etc... Y'a pas un truc qui choque ? J'ai l'impression que c'est moins compliquer d'entrer à l'Elysée pour la garden party !

      Il semblerait qu'au final faire Meaux-Le Bourget soit plus compliqué que de faire Paris New-York, et impose aux douaniers et aux gestionnaires de la plateforme une surveillance pointilleuse des dangeureux aviateurs que visiblement on soupçonne au plus haut point de trafics divers ou d'activités potentiellement terroristes ! Et les controleurs sont sommés de suivre à la règle tout ça...

      Ou alors on profite de ces rassemblement pour faire faire des exercices pratiques aux force de l'ordre locales ???

  • Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises
    "Contrôleurs’ bashing… le marronnier de la presse aéro ?
    la bonne entente, c’est peut-être un peu moins vendeur, comme sujet.
    Michel, qui était pilote avant d’être contrôleur"

    Merci pour cette mise au point, calme et nécéssaire....
    Patrick, pareil que Michel, et qui commence a en avoir serieusement assez des "marronniers"....

  • Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises
    Merci pour cette belle réponse, en effet.

    Notre propos ici n'est pas de légaliser le VFR au bourget, mais de faire en sorte de trouver un arrangement pour que dans le cadre de manifestations ponctuelles et organisées il y ait moyen de faire quelque chose simplement. Ce ne sont pas que les controleurs du Bourget qui sont sur le banc des accusés, mais la gestion complète de cet aérodrome.

    Pourquoi des avions venus de france intra-muros doivent déposer 15 jours avant les noms et cartes d'identité des occupants alors que leur destination sur l'aéroport est une zone publique ? Si un avion qui se pose au bourget disparait sur un taxiway ou il n'est pas le bienvenue qu'on lui envoie les flics, mais pourquoi aux autres ? Il faut un Visa et un titre de séjour pour aller de Meaux au Bourget maintenant ? Alors que l'on peut aller de Grèce à l'Irlande sans frontières !

    Pour revenir au controle, il me semble que si une manifestation genre réunion Fournier ou fly-in MAE ou salon de l'aviation verte, il est tout à fait possible d'organiser un créneau horaire ou par notam on restreint l'activité IFR pendant une heure. Les vols IFR sont prioritaires tout le temps, pourquoi pendant une heure il est impossible de faire l'inverse ? Cela résoud les problèmes des avions non-transpondés. Aux vols IFR de prévoir leurs plans de vol pour arriver avant ou après !

    J'ai parfaitement le droit en théorie d'aller me poser en DR400 au Bourget si je suis IFR (sauf que ça va pas plaire et que j'ai intéret à y aller aux heures creuses). Pourquoi je ne pourrais pas le faire en VFR dans un cadre organisé ? C'est le même avion, le même pilote, le même jour, le même transpodeur dans l'avion !... Je connais un pilote d'essais qui n'a pas son IFR, ce qui ne l'empêche pas de faire son boulot comme il faut et d'avoir même déjà présenté des avions en vol au salon du Bourget !

    Sacrés réglements !

  • Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises
    L'objet de mon post n'était pas de donner tort ou raison à son auteur, mais plutôt de tenter d'expliquer que les contrôleurs aériens ne font pas ce qu'ils veulent. Je n'y suis pas parvenu et j'en suis désolé. Je vais donc essayer de me montrer plus pédagogue :
    Le Bourget, c'est de la classe A. Quand le VFR y est admis par dérogation, le contrôleur doit assurer entre VFR et IFR une séparation (la seule info de trafic ne suffit pas). Les séparations peuvent être de plusieurs types (verticales, radar, stratégiques etc.). Dans les espaces où l'on trouve beaucoup de VFR, des séparations stratégiques sont souvent définies (ex : si le VFR se trouve sur tel itinéraire et l'IFR sur telle procédure, cela vaut séparation). Cela permet en particulier de gérer l'obligation de séparer les VFR spéciaux des IFR (d'où l'existence de cheminements VFR spécial dans beaucoup de CTR).
    Cependant, au Bourget, je doute que les VFR spéciaux soient légion et que des séparations stratégiques soient définies. Reste donc au contrôleur la séparation radar (xxx Nm constatés au radar entre deux avions) et la séparation verticale. Eliminons tout de suite la seconde, puisque le principe d'une approche sur un terrain implique de perdre de l'altitude et donc de faire varier son niveau dans le plan vertical. Selon toute vraisemblance, le contrôleur aérien, au moment où le mousquetaire appelle, n'a que son radar pour pouvoir assurer la séparation, ce qui sans transpondeur, n'est pas gagné. Le problème n’est donc pas de gérer le départ du mousquetaire, mais bien son arrivée. Certes, me direz-vous, le contrôleur pourrait « faire un effort » et fermer les yeux sur la réglementation, juste un instant ou « adapter le règlement » comme cela est suggéré. Vu le risque juridique (tant civil que pénal) que cela implique, je doute que les volontaires se précipitent, tout comme il est rare qu’un mécano signe une APRS sans avoir effectué véritablement et jusqu’au bout son travail. Sans doute est-ce un peu psycho rigide mais pour vivre ensemble, le respect de la règle de droit est un minimum, aussi stupide puisse-t-elle paraître.
    Doit-on pour autant se satisfaire de ces situations ? Sans doute pas. Si la règle est mauvaise, chacun peut travailler à la faire modifier (plutôt que de l’adapter dans son coin) : par des rencontres, des actions de lobbying auprès de l’autorité en charge de la réglementation (les contrôleurs ne font pas la réglementation ou ne découpent pas l’espace aérien, ils se contentent d’appliquer des règles établies par d'autres), des échanges réciproques d’informations etc.

    Mon but ici n’est pas de justifier à tout prix les décisions prises par le contrôleur du Bourget. Je n’ai d’ailleurs pas les éléments pour le faire. Il s’agit plutôt d’expliquer que la tâche principale du contrôleur est d’assurer la sécurité et que pour cela, il dispose d’une « boite à outils » réglementaire qui s’impose à lui.
    Encore une fois, je pense que c’est par la meilleure connaissance réciproque que les choses avanceront. J’espère que vous ne trouverez pas cette démarche trop « inélégante ». Par ailleurs, la bêtise étant universellement répartie, je ne doute pas que les pilotes puissent aussi être confrontés à des contrôleurs de mauvaise volonté, dans la même proportion que dans toutes les autres professions, pilotes compris.

    Quand aux conditions de travail des contrôleurs aériens, je ne vois pas trop en quoi elles sont évoquées dans mon post d’origine et en quoi elles influeraient sur la qualité du service rendu. Il s’agit je pense d’un autre sujet, qui mérite sans doute mieux qu’une conversation digne d’un café du commerce où s’alignent des certitudes non étayées de faits.

    • Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises
      @ Michael. Merci d'avoir pris le temps de rédiger cette explication claire, précise… et dépassionnée. C'est de cette manière que peut avancer la compréhension et que des solutions peuvent émerger. Et cela s'applique à tous les sujets et à tous les problèmes… Gil Roy

  • Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises
    En tant que pilote et qu'Americain -- personne n'est parfait, n'est-ce pas?-- volant des 2 cotes de l'Atlantique, je sais 3 choses:

    1) La France n'a pas (encore) le monopole sur les fonctionnaires imbéciles et les pilotes ineptes;

    2) On peut pour le moment plus ou moins voler ou et quand on le veut;

    3) Mais, pour que cela dure, il faut demontrer la verité: que le plus vieux reve de l'homme n'est pas une passe-temps pour richei/polueurs, mais un vecteur d'emploi. Et souvent, comme a Annecy, insister qu'un aéroport represente une sauvegarde essentielle d'espace vert, N'en déplaise aux promoteurs et a leur braves amis, les élus locaux.

    Fly safe,
    -Adam Shaw
    Ailier Patrouille de Voltige CAPTENS
    [->www.captens.fr]

  • Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises
    Hier, dimanche 10 avril vers 16H30, je traverse la CTR d'Avignon. J'ai eu la chance d'être pris en charge par un contrôleur calme, accueillant, dont les informations et le débit étaient limpides. Il m'a signalé quelques minutes plus tard, au point W, un trafic non signalé, à la même altitude qui allait couper ma route. Je ne l'avais pas vu.
    Grâce à cet ange gardien rigoureux , j'ai peut-être bien échappé au pire.
    Je ne remercierai jamais assez ce contrôleur, qui pourrais parfois être tendu en d'autres circonstances, et je le comprends. Il y a effectivement beaucoup de pilotes "du dimanche" chez qui le mot "rigueur" est une notion inexistante...

  • Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises
    Le Bourget est un aérodrome comme les autres, et pas tout à fait...

    Comme les autre il est ouvert à la circulation publique avec les restrictions dues à sa position, son environnement, et sa proximité avec Roissy. Il n'y a donc aucune raison que quelqu'un qui joue le jeu ne puisse pas y venir, d'ailleur les emirs et autres peoples qui usent de jets privés ne se gènent pas de venir au Bourget et sont accueuillis avec le tapis rouge, sans être le moins du monde emberlificoté dans la parasserie.

    Mais Le Bourget est aussi un lieu hautement historique et lourd de sens. Dans le cadre d'organisation d'évènement faisant venir des avions, ancien ou autres, pour une journée, de manière organisée et ponctuelle (ce n'est pas tous les week-end ni même tous les mois qu'il y a "ça"), il me semble que les controleurs pourraient faire l'effort de s'organiser pour accueuillir des vols VFR lambda sans devoir créer de couloirs aérien encadrés par le GIGN, le Raid, avec alignement de CRS à l'arivée et fouille au corps. (j'éxagère un peu...). Un créneau horaire précis selon un cheminement connu, et pendant cette heure ou deux on évite les IFR dans cette zone et c'est tout ! Vous croyez qu'un gars qui vient présenter un Morane 317 sans transpodeur de 1935 ou un Spitfire est un incompétent notoire et est incapable de suivre un cheminement et d'écouter sa radio ?

    Il existe plusieurs terrains "spéciaux" ou l'on demande aux pilotes une certaine expérience pour y venir dans de bonnes conditions. Sans parler de qualification spécifique au terrain, un minimum d'heure en général et sur la machine, ou encore un vol de "controle" sur terrain controlé pour juger du niveau du gars peut-être demandé sans que ça choque personne, non ?

    Je reste effaré du comportement de certains controleurs qui se "gèlent" sur un réglement qui est parfois inadapté ou absurde. Un réglement ça peut aussi s'adapter si on découvre une faille dedans ! J'ai souvenir de l'arrivée du petit-fils Lindberg au Bourget, reproduisant le vol historique de son illustre grand père, avec attéro au Bourget, et que les controleurs ont accueuillis avec le même manque de tact, en demandant à ce gars fatigué d'une traversée de l'altlantique nord de déplier ses cartes d'approche pour qu'il se démerde à trouver la bonne fréquence d'approche ! Il n'était pas plus simple de lui donner directement la bonne fréquence et basta ? Un controleur a ce genre d'info devant le nez : "contactez 117.45, au revoir" et basta ! Ca coute pas plus cher que de demander au gars de "contactez paris controle..." mais au moins le pilote a pas à réfléchir ! Surtout si il est proche des axes de Roissy et qu'il n'a pas envie de mélanger son Cirrus avec un 747, qu'il doit gérer ses points de reports et son avion.

    La sécurité et la gestion de l'espace aérien demande de la rigueur, elle ne neccessite pas d'être psycho rigide !

    (et je ne vois pas ce que vient faire là-dedans le salaire et les avantages d'un controleur, c'est un autre sujet)

  • Un nouvel exemple de l’excès de pouvoir des autorités françaises
    Ivan (pilote de ligne, d'avions anciens et éloquent commentateur de meetings) a bien plus raison que tort. Sur la corde raide de l"Europe -- Recurda-te lo que paso en Espana... -- il est est inelegant, mais logique, que le controlleur anonyme defende son joli salaire, la sécurité d'emploi, et les longues vacances que lui procure son poste de fonctionnaire.

    En tant qu'Americain -- licenses FAA et JAR FCL -- trois constats non-polémiques:

    A) La France n'a pas (encore...) le monopole sur une administration imbécile ou sur les pilotes ineptes.
    B) On a bien de la chance de pouvoir encore voler, more or less, ou on veut quand on veut.
    C) A nous de nous faire de sorte que cela dure, en refusant de "baisser le froc" devant des riverains a la solde de politicards eux-meme achetés pas des 'interests immobiliers.
    Share the Dream and Fly safe,
    --Adam Shaw
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