Une solution en vue pour les usagers de l’aérodrome d’Aspres-sur-Buëch

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Gil Roy

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Si la fermeture de l’aérodrome du Chevalet, à Aspres-sur-Buëch (Hautes-Alpes), n’a jamais été aussi éminente, en revanche, le Conseil général des Hautes-Alpes se prépare à proposer une solution de remplacement qui pourrait permettre de sortir de cette affaire par le haut.

Si tout se passe comme prévu, une délibération de l’assemblée plénière du Conseil Général des Hautes-Alpes du 18 décembre 2007 autorisera le président du CG05 à signer un acte d’achat du terrain sur lequel est implanté actuellement l’aérodrome privé de la Bâtie-Montsaléon sur la commune de Serres. Ce qui signifie que l’ensemble des activités et des installations de l’aérodrome du Chevalet (Aspres-sur-Buëch) sera transféré sur cette plateforme distante de 3 km à vol d’oiseau.

Les élus locaux affirment aujourd’hui que depuis l’ouverture du dossier de l’implantation de la société Solar Euromed dans leur département, en février 2007, il n’a jamais été question pour eux de sacrifier l’activité aéronautique. Les négociations avec le propriétaire des 30 hectares environ sur lesquels est implanté l’aérodrome de la Bâtie ont été volontairement menées dans la plus grande discrétion. De son côté, le vendeur affirme qu’il acceptera l’estimation faite par les Domaines et la SAFER à la demande de la collectivité territoriale.

Tout laisse à penser que le dénouement de cette affaire n’a jamais été aussi proche. Il faut espérer que la raison l’emportera et que le dossier pourra être bouclé rapidement, sans surprise de dernière minute. Les échanges que nous avons eus, ce jour, avec les parties prenantes engagées dans cette transaction nous autorisent à espérer une issue proche.

S’il est toujours triste de voir disparaître un aérodrome chargé d’histoire comme l’est celui du Chevalet, il faut aussi admettre que le terrain de la Bâtie-Montsaléon est loin d’être la plus mauvaise solution. Sa proximité géographique et ses caractéristiques en font un aérodrome de substitution plein de potentiel opérationnel… même par vent du nord.

Gil Roy. 6 décembre 2007.