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Voler au cœur de l’ouragan, au service de la prévision météo

Véritable laboratoire à prévisions météorologiques, l'Orion de la NOAA permet d'étudier les phénomènes les plus extrêmes de l'intérieur. ©NOAA

Alors que l'ouragan Milton approchait la Floride, des chercheurs en météorologie volaient dans un Lockheed WP-3D Orion au cœur des turbulences. Loin d'être en présence d'un équipage distrait, s'étant retrouvé là par mégarde, il s'agit bien de leur métier du quotidien.

« Les tempêtes violentes provoquent souvent des turbulences prévisibles. » rassure le Dr Josh Wadler, chercheur en météorologie. Pour celui qui a l’habitude de voler au cœur des cyclones, le vol du jour au sein d’un ouragan de catégorie 4 seulement n’a rien de surprenant. Pourtant, les captations vidéos réalisées dans l’habitacle du quadrimoteur le montrent : il fallait s’accrocher aux écrans de contrôle situés devant chaque opérateur pour ne pas basculer.

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Un commentaire

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  • Bonjour,
    On reste perplexe sur la gestion de ces vols réalisés dans les conditions interdites habituellement au quidam. Il serait intéressant d’avoir un vrai reportage sur ces équipes, aussi bien au niveau technique, que psychologique pour les équipages. On sait que les ouragans sont des phénomènes à cœur chaud, mais qu’en est-il des conditions givrantes (on ne peut échapper aux tempé négatives en altitude, et dans les cunimb de surcroît), des contraintes structurelles qui cloueraient n’importe quel avion au sol, du vieillissement prématuré de la cellule qui en découle etc… Quels choix de trajectoires ?
    Et quel état d’esprit, quand on va côtoyer les limites du vol possible, sans compter les difficultés techniques liées au travail en turbulences fortes (lecture des écrans notamment) ? Ca dépasse l’entendement…

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