En prenant le contrôle de DG Flugzeugbau, son partenaire industriel de longue date, Volocopter se dote de sa propre capacité de production. © Volocopter
Volocopter, considéré comme le pionnier de la mobilité aérienne urbaine (UAM) est désormais détenteur d’un agrément européen de production (POA) à travers le constructeur allemand de planeurs DG Flugzaugbau, dont il vient de faire l’acquisition.
Volocopter continue d’assembler les briques qui pourraient faire de lui, à moyen terme, le premier constructeur mondial, sinon européen, d’eVTOL (aéronef électrique à décollage et atterrissage vertical). En 2019, il a été la première start up du monde des eVTOL (et la seule encore à ce jour), à avoir obtenu un DOA (Design Organization Approval) de l’Agence européenne de la sécurité aérienne, EASA Part 21J. Il annonce aujourd’hui qu’il est désormais détenteur d’un POA (Production Organization Approval), EASA Part 21G.
Cet agrément qui fait donc de Volocopter, un constructeur aéronautique à part entière, a été obtenu par la prise de contrôle du constructeur allemand de planeurs DG Flugzaugbau, avec lequel la start up collabore depuis dix ans. L’unité de production de DG Flugzaugbau est située à Bruchsal, près du siège de Volocopter. C’est ici que Volocopter prévoit de produire en série de ses futurs taxis volants, notamment ceux qui seront opérés à Paris, en 2024, pendant les Jeux Olympiques.
C’est avec DG Flugzeugbau, que Volocopter a conçu et construit le VC200, le premier multicoptère à propulsion électrique à recevoir une autorisation de vol en 2016 et a fait voler ce modèle de manière autonome à Dubaï en 2017 et sur la scène du CES 2018 de Las Vegas. Depuis lors, les deux entreprises se sont associées pour produire le Volocopter 2X, le VoloDrone et le VoloCity. DG Flugzeugbau ne tourne pas pour autant la page des planeurs. Il continuera à produire des planeurs et des motoplaneurs et à assurer le soutien de la flotte des DG et LS.
Gil Roy
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L idée est magnifique,mais en aviation comme pour l automobile le problème est toujours d'actualité : l autonomie des batteries et leur poids. La pile à hydrogène pourrait être la solution des 2 . Je suis constructeur de systèmes automatiques d entraînement pour chevaux telehorse[point]com j ai beaucoup réfléchi à cette solution de moteur électrique,mais les batteries embarquees sont lourdes et le premier hiver venu si la batterie n est pas suffisamment chargée elle dégage et en lithium-ion le chaud et le froid pause un réel problème. Je suis pilote Ulm gyrocoptere et hélicoptère là où la sécurité doit être au maximum, je reste septique bien que très attiré et je serai un des premiers à me lancer dans l aventure.
Opérer des Taxis volants en 2024 à Paris ?
Vraiment ?