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[Retro 2020] Les moyens aériens à l’épreuve des feux

Sous un ciel chargés de cendres, les deux nouveaux CL-415EAF de Bridger Aerospace s'apprêtent à décoller de Yakima pour lutter contre le Pearl Fire, dans l'Etat de Washington, en septembre 2020.

© Bridger Aerospace

17 millions d’hectares dévastés en Australie début 2020. 1,7 millions rien que pour la Californie où les pompiers ont, au cours de la saison, affronté trois des quatre plus gros feux de l’histoire de l’état simultanément. Sibérie, Turquie, Portugal… Les gouvernements sont dépassés par ces incendies sans précédents qui se répètent désormais, années après années.

Les moyens de lutte existent et les interventions des avions bombardiers d’eau et des hélicos, de jour comme de nuit désormais, sont efficaces. Le constat est clair cependant ; ils sont insuffisants.

La crise du Covid a mis au rancart des centaines d’avions de ligne, stockés un peu partout, de Tarbes au désert de Mojave, dont beaucoup, trop « gourmands », ne reprendront jamais le service. La tentation est grande alors d’imaginer des conversions, innombrables, en « Tanker. » C’est le projet...

2 commentaires

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  • La seule question qui vaille est en général celle-ci : « Comment prévenir un feu ? »

    Au plan seul des feux de végétation, il y a déjà l’idée séculaire de « faire la part du feu ! »…
    D’un certain point de vue, la pratique de l’écobuage* maîtrisé a une valeur certaine ! Au Québec, c’est une pratique pour revivifier en particulier la population forestière de certaines iles des grands lacs…

    Quand aux méthodes visant à maitriser le feu dans sa propagation sous l’effet des vents, la parcellisation est déjà une solution…

    En tout état de cause, il faut protéger l’écosystème et on se rend compte au bilan annuel que l’étendue des pays concernés est le principal critère l’efficacité pour la prevention des feux…De là à dire que l’avion bombardier d’eau petit, moyen ou gros convient ce n’est que cautère sur jambe de bois et le constat qu’on est en échec par passivité ! Les fonds impartis aux moyens volants doivent être comparés aux coûts des débroussaillages et autres aménagements coupe-feu !

    En France, notre souci immédiat, le particulier est plus contraint par le débroussaillage de voisinage que le collectif, je le sais pour avoir été concerné et la loi (Code forestier) vient de changer…
    Quand à pratiquer le brûlage des déchets verts (secs ou pas !), il est sévèrement réprimé…

    *https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Écobuage

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  • Ce que fait la France est très bien en termes scientifiques et techniques. La prévention (établissement de critères feux issus de modèles, entretien régulier des forêts, communication), associée à la rapidité d’intervention (donc force de détection, patrouilles, avions rapidement au départ du feu) sont les armes essentielles. Les feux français sont assez bien maîtrisés, mais les surfaces à traiter sont faibles.
    Ce système est progressivement étendu à l’Europe.
    Les investissements publics sont payant a la longue.
    Il est certain que la reproduction aux étendues canadiennes, américaines et australiennes demande une volonté politique importante compte-tenu de l’imbrication des services concernés.

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