A l'image de Bombardier au Canada, les constructeurs d'aviation d'affaires montrent l'exemple. © Bombardier
Bombardier annonce avoir reçu une première livraison de carburant d’aviation durable pour l’une de ses usines de Montréal. Cette livraison est présentée comme « le premier pas » en vue d’établir des partenariats à long terme avec des fournisseurs de carburant. La finalité est d’approvisionner en carburant vert l’ensemble de ses établissements.
Depuis 2017, Bombardier utilise ce type de carburant lors de ses vols de démonstration sur son usine de Hartford (Connecticut). Par ailleurs, en 2019, à l’occasion de sa participation aux principaux...
6 commentaires
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http://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20070704.RUE0944/pour-l-apres-petrole-les-biocarburants-sont-un-leurre.html
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/les-biocarburants-une-filiere-pas-si-bio_2016120.html
poudre aux yeux pour les bobos verdâtres….désolant
Bonjour Bernard,
Pouvez-vous étayer votre commentaire ? L’article n’apporte aucune précision d’ordre technique et vous en avez certainement pour un tel élan acide.
L’industrie aéronautique doit afficher des progrès en termes de rejets atmosphériques, qui passent soit par un carburant émettant moins de CO2 et autres cochonneries (il doit bien y avoir une bonne vingtaine de molécules indésirables dans la combustion du kéro), soit par une motorisation différente (comment établir la même puissance énergétique qu’avec le pétrole ?).
Il semble que les espoirs pour une amélioration rapide des choses viennent du carburant. Je rappelle qu’en quelques années, l’aviation dans son ensemble est passé de 2,5% du forçage radiatif, à 5%, en lien avec l’augmentation du transport aérien.
à bdd13 :
Même si je comprends votre frustration devant l’aspect lapidaire de la réaction de Bernard Daurat, je dois lui reconnaître d’avoir mis le doigt sur le point faible de cette communication : strictement rien, nulle part, ne définit ce « carburant d’aviation durable ».
Passons sur la mode qui consiste à accoler l’adjectif « durable » à tout et n’importe quoi, alors qu’à l’origine il ne qualifiait qu’une forme de développement raisonné de l’humanité (en l’espèce ce carburant n’est durable …. que jusqu’à ce que le moteur le détruise) , rien dans l’article ci-dessus n’explique en quoi ce carburant permettrait – ou favoriserait – un tel développement durable.
En cette totale absence de justification, et à notre époque ou « la com » a remplacé la réalité, la tentation est grande en effet de suspecter une action de « green washing ».
Trés bien trés bien… Et la durabilité du CO2 émis par ce carburant dans l’atmosphère? On en parle ?
Quelle est la source du « carburant durable » ? Si c’est de l’huile de palme, bonjour la déforestation !!!