Le HondaJet 2600 doit pouvoir accueillir jusqu'à dix passagers et parcourir jusqu'à 2.625 miles nautiques. Sa certification est attendue pour 2028. © Honda Aircraft
Plus grande autonomie, plus grande capacité, altitude de croisière plus élevée : le HondaJet 2600, deuxième modèle au catalogue de Honda Aircraft, est destiné aux utilisateurs qui ont besoin d’une autonomie transcontinentale et qui souhaitent transporter jusqu’à dix passagers. Présenté en 2021, Honada Aircraft a officialisé le nouveau bimoteur.
Honda Aircraft Company de Greensboro, dans l’État américain de Caroline du Nord, avait présenté le concept d’un HondaJet plus grand lors du salon de l’aviation d’affaires NBAA-BACE en octobre 2021.
Honda Aircraft avait alors dévoilé un modèle de la cabine du biréacteur agrandi afin de tester les réactions du marché pour un jet léger avec une autonomie transcontinentale.
Les réactions semblent avoir été positives, car la Honda Aircraft Company a décidé d’officialiser le nouveau jet d’affaires. Le HondaJet 2600 sera fabriqué parallèlement au HondaJet Elite II existant. Le constructeur vise la certification et la mise en service du HondaJet 2600 pour 2028.
Le jet sera propulsé par deux turbopropulseurs FJ44-4C de Williams International. Le constructeur indique que le rayon d’action visé par le nouvel avion est de 2.635 miles nautiques (4.861 kilomètres). C’est d’ailleurs de cette autonomie que provient la désignation de l’avion HondaJet 2600.
Honda Aircraft annonce une vitesse de croisière maximale de 459 nœuds (TAS). Dans le cockpit, l’équipage trouvera la suite avionique Garmin G3000. Honda Aircraft vise la certification du nouveau jet d’affaires pour une exploitation en monopilote. Ainsi, l’avion pourra accueillir soit neuf passagers (plus deux pilotes), soit dix passagers (en version monopilote).
Afin d’exploiter l’avion de la manière la plus économique possible, l’altitude de croisière maximale du HondaJet 2600 est annoncée pour 47.000 pieds (14.325 mètres), soit 4.000 pieds de plus que le HondaJet Elite II. Même à l’altitude de croisière maximale, la pression de la cabine devra correspondre à celle qui règne à une altitude de 6.363 pieds.
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