Wingly sur la scène du congrès 2022 de la FFA

A l’occasion du congrès annuel des aéroclubs de la Fédération française aéronautique (Dijon 26 et 27 mars 2022), Wingly a distingué trois clubs qui se sont particulièrement impliqués dans les vols en partage de frais élargi (PFE), la version fédérale du coavionnage.

Bertrand Joab-Cornu, le directeur général de Wingly, à la tribune du congrès de la FFA applaudi par une salle comble. Des présidents de club qui montent sur la scène pour venir recevoir les prix qui leur sont décernés par Wingly. Même s’il reste encore de farouches opposants au coavionnage en aéro-club, la formule du vol en partage de frais élargi (PFE) a fait du chemin dans les esprits. Aujourd’hui sur 581 aéro-clubs affiliés à la FFA, 170 autorisent leurs membres à faire voler des passagers Wingly et une vingtaine d’autres sont en phase d’expérimentation.En 2021, les 170 aéro-clubs partenaires de Wingly ont totalisé 3.484 heures de vol dans le cadre du partenariat FFA-Wingly. Ils ont accueilli 6.009 passagers et effectué 2.962 vols. 1.697 pilotes sont affiliés à la FFA et inscrits sur Wingly et 709 sont validés par leur aéro-club.

Preuve que le vol en partage de frais élargi a sa place dans les aéro-clubs français, Wingly a créé une série de prix pour distinguer les associations les plus engagées. A Dijon, trois aéro-clubs ont ainsi été mis à l’honneur :

• L’aéro-club régional de Caen a reçu le prix de l’engagement ; en 2021, les vingt pilotes Wingly ont fait voler 260 passagers en vol partagé.
• Le prix du partage qui récompense la plus forte activité PFE en 2021 a été remis à l’aéro-club du Bassin d’Arcachon (425 passagers) et aux Ailes Tourangelles (169 heures)

« Comme dans la plupart des clubs, je suppose, les utilisateurs sont principalement des jeunes pilotes qui trouvent le moyen de voler plus qu’ils ne le feraient sans le partage de frais, car voler coûte cher.”, a déclaré Patrice Raffy, président de l’aéro-club du Bassin d’Arcachon. Pour sa part, Jean-Pierre Theys, président des Ailes Tourangelles, a ajouté : « Les pilotes pratiquant Wingly acquièrent au fil du temps et des vols une certaine maturité et une confiance en soi, ce qui leur permet de voler en toute sérénité. »

Il n’y a pas si longtemps, de tels propos à la tribune du congrès de la FFA auraient mis la salle en ébullition. Cette année, à Dijon, ils ont déclenché les applaudissements. Les temps changent. G.R.