21 ans après avoir été abandonné, le projet d'avion d'affaires Jetcruzer fait reparler de lui. L'avionneur californien souhaite le relancer en s'appuyant sur la motorisation électrique à hydrogène de Zeroavia. © Zeroavia
L'avion d'affaires Jetcruzer avait reçu l'approbation de la FAA mais n'avait jamais été produit en série. Un moteur électrique à hydrogène de ZeroAvia est désormais sur le point d'aider cet avion non conventionnel à faire son retour.
Le constructeur aéronautique Jetcruzer International souhaite donner un nouveau souffle au programme de turbopropulseur monomoteur AASI Jetcruzer, qui a été abandonné… il y a 21 ans. La société basée à Murietta, au sud-est de Los Angeles, n’envisage plus de commercialiser son jet d’affaires de six places, dont la conception remonte aux années 1980, avec un moteur turbocompressé, mais plutôt avec un moteur électrique et un moteur hybride-électrique.
Jetcruzer International et le fabricant de moteurs anglo-américain ZeroAvia ont annoncé que le premier exemplaire du Jetcruzer 500E sera propulsé par un système de propulsion de 600 kW de ZeroAvia.
Le moteur électrique de 600 kW de ZeroAvia a désormais reçu un document G-1 de la Federal Aviation Administration (FAA) américaine décrivant les bases de la certification. Selon ZeroAvia, le système intègre la technologie exclusive d’onduleur et de moteur électrique de la société pour fournir un moteur électrique hautement efficace avec une tolérance aux pannes et une puissance spécifique exceptionnelles. Le système de 600 kW se compose de quatre onduleurs bidirectionnels à puissance continue ZeroAvia de 200 kW qui convertissent le courant continu en courant alternatif pour alimenter le moteur à entraînement direct ZeroAvia. Le moteur tourne à 2.200 tours par minute.
Jetcruzer International travaille sur un calendrier ambitieux et souhaite que le Jetcruzer 500E soit prêt pour le marché en 2028. La version plus grande et plus puissante de l’avion, le Jetcruzer 1250E, devrait suivre en 2030. La variante turbopropulseur du Jetcruzer avait reçu l’approbation de la FAA à l’époque, mais n’était jamais entrée en production en série.