Cette année, 64 avions et 30 hélicoptères descendront les Champs Elysées à l’occasion du défilé du 14 juillet. Et comme chaque année, le défilé réservera quelques surprises !
Comme d’habitude, la Patrouille de France ouvrira la marche en formation « big 9 ». Puis viendra le défilé aérien, 1.000 ft au dessus des Champs Elysées. L’armée de l’air fournira l’essentiel des aéronefs avec 53 appareils. La marine participera avec 6 avions, la Sécurité civile avec deux et on découvrira trois appareils étrangers. Entrons dans le détail…
Le premier box sera composé d’un C-135FR, trois Rafale et un Mirage 2000N. Ce dernier sera retiré du service dans quelques semaines et la présence d’un avion était bien le minimum à attendre. Certains auraient pu espérer la présence d’un box complet, comme ce fut le cas avec le Mirage F1.
Viendra ensuite la Marine avec des Rafale, Atl 2 et Falcon 50, un box d’avions de transport pour représenter les avions engagés dans l’opération Irma, puis de nouveau un ravitailleur avec quatre Rafale, un Awacs avec des Mirage 2000. En fin de défilé, un A400M allemand descendra les Champs Elysées en formation avec un Transall et un C-130J. Autant d’appareils représentant la coopération franco-allemande dans le domaine du transport militaire. Portée par son jubilée, l’Equipe de Voltige de l’Armée de l’Air (EVAA) clôturera le défilé avec deux SR20 et deux Extra 330. Il n’est pas prévu que les Extra défilent sur le dos.
Après le défilé des troupes à pieds et des troupes motorisées viendront les hélicoptères. Sont prévus cette année 18 appareils de l’ALAT, cinq de l’armée de l’Air, deux de la Marine, trois de la Gendarmerie et deux de la Sécurité Civile. Un défilé plutôt sage, sans participation étrangère cette année.
A l’issue du passage sur les Champs, cinq appareils iront se poser sur l’esplanade des Invalides dans le cadre de l’opération de relations publiques « les Français à la rencontre de leurs armées ». L’occasion pour les parisiens de voir de près pendant tout un après-midi un Tigre et un Caïman de l’armée de Terre, un Caracal de l’armée de l’Air, un EC135 de la Gendarmerie et un Dauphin de la Marine.
Après une interruption de quelques années, c’est donc le grand retour des voilures tournantes au cœur de Paris. Il n’est toutefois pas encore question de scénariser l’arrivée des appareils comme cela avait pu se faire par le passé, mais sait on jamais, les choses pourront encore évoluer dans les prochaines années…
Frédéric Lert
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