Comme pour les drones, les administrations doivent encadrer une activité naissante, en l'occurrence les taxis volants, sans les contraindre. © Volocopter
Cette levée doit permettre aux 300 salariés de Volocopter d’achever la certification EASA (Volocopter est titulaire d’un DOA -Design Organisation Approval depuis décembre 2019) et d’entrer en service en 2024. Même si cette date semble encore très largement optimiste.
L’appareil proposé est un biplace autonome doté de 18 moteurs et d’un ensemble de batteries non précisé. Les performances annoncées proposent des vols (principalement urbains) avec une vitesse de croisière de 100 km/h et une autonomie (hors réserve) de 35 km. Selon...
6 commentaires
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Aucune explication sur l’emport d’énergie, l’autonomie, le poids, le temps de recharge ou de ravitaillement, on a l’impression que les observateurs professionnels sont très prudents en ne posant pas les questions que nous nous posons. Les ingénieurs d’Airbus tremblent-ils devant un projet si innovant, si révolutionnaire ? Quand à tous les industriels du transport (ciel, terre, mer), ils se frottent les mains en constatant qu’une solution nouvelle (mais à découvrir) va leur permettre, très bientôt, de produire des véhicules électriques débarrassés du problème de l’emport d’énergie.
De plus, si on se fie à la photo, l’habitacle de ce qui devrait être un taxi de luxe semble plus petit que celui d’un ULM, lequel n’a pas le droit de survoler Paris. Et tout cela sera résolu en 2024 ?
@ michael tolini
Je crains que l’analyse qui voit ici des pigeons éblouis par des projets chimériques soit insuffisante.
Nous sommes nombreux à voir un hiatus entre les performances annoncées et les calendriers. Nous : les observateurs critiques, mais aussi ces investisseurs qui apportent des dizaines et des centaines de millions chacun.
Quand Toyota met sur la table 400 M$, il ne faut pas ignorer qu’un tel investissement est passé par un comité d’investissement où de nombreuses voix « contre » se sont fait entendre.
Et si aujourd’hui les USA s’interrogent comment faire la course en tête de l’AAM (advanced air mobility), si l’US Air Force se met à certifier des appareils (certification militaire non transposable techniquement dans le civil mais oh combien utile dans une démarche progressive), alors ce sont nos certitudes d’observateurs que nous devrions interroger.
Franchement… Il faut decarboner la totalité de l’industrie mondiale. Je m’interroge sur les priorités à donner aux investissements….
Les pigeons volent, mais ils mettent aussi la main au portefeuille pour des projets chimeriques.
Impressionnant ce chiffre de 100M€ pour cette nouvelle levée de fond quand on le compare à ce qui se pratique en France dans des domaines voisins( aucun projet concurrent en France)
Sur le fond le marché des navettes entre aéroport et centre ville des grandes capitales à un tarif « premium supérieur » pour une clientèle VIP : un marché par nature peu en ligne avec la culture
social française où le plus grand nombre doit bénéficier des avancées technologiques
Vitesse de 100 km/h et autonomie de 35 km, ça nous laisse une petite vingtaine de minutes de vol, ça….
Surtout s’il faut compter le retour à la base pour recharger les batteries (par ailleurs non précisées — j’adore !!!!!!)
On va avoir du mal à vendre ces petites merveilles qui vont nous mettre la minute de vol au prix du voyage interplanétaire, et qui ne serviront qu’à Hidalgo pour rallier sa Mairie depuis le XVième………