Aéro Biodiversité s’attache à recenser et faire connaître la biodiversité présente sur les aérodromes et aéroports partenaires. En créant le label « aerobio » l’association souhaite donner une preuve tangible et concrète des actions de protection de l’environnement développées par les plateformes aéroportuaires françaises.Depuis plus de 7 ans, Aéro Biodiversité s’engage auprès de ses aéroports et aérodromes partenaires, à évaluer, accroître et faire connaître la biodiversité présentes sur leurs sites.
La démarche de l’association, unique en son genre, repose sur des protocoles de science participative, validés par un comité scientifique issu du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), en collaboration étroite avec la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC).
Depuis sa création, plus de 33.000 données ont ainsi été répertoriées sur les plateformes partenaires réparties sur l’ensemble de la France.
La décision d’attribution du label aerobio, comprenant trois niveaux, sera pré-analysée par les équipes d’Aéro Biodiversité avant d’être décidée, de façon indépendante et éthique, par le Conseil Scientifique issu du MNHN.
Le label couvre quatre enjeux de biodiversité : biodiversité, investissement du personnel, communication et ancrage territorial.
Aerobio comportera trois niveaux selon le degré d’engagement des aéroports dans l’ensemble de ces secteurs, le niveau 3 étant le plus exigeant. Le label sera attribué pour une période de 3 ans.
« Le label aerobio sera une preuve tangible et concrète des actions de protection de l’environnement développées par les plateformes aéroportuaires françaises. Il s’agit avant tout de valoriser et d’accroître une biodiversité menacée qui, par chance, s’épanouit dans ces espaces semi-naturels préservés et disséminés sur tout le territoire » rappelle Bruno David, Président du Muséum national d’Histoire naturelle.
« Contrairement aux idées reçues, les plateformes aéroportuaires sont une grande richesse de biodiversité préservée et font partie des dernières grandes prairies naturelles d’Europe. »
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Ben, sur mon AD, la "collaboration étroite "avec la DGAC consiste surtout à se faire pourrir par de jeunes crétins fraichement diplômés d'écoles d'ingénieur au rabais si la piste n'est pas tondue à ras même en plein confinement et si une cabane de jardin est placée entre deux hangars (obstruction au passage d'un véhicule incendie... même si, avec moins de 2 m, aucun véhicule pompier ne passera jamais par là !)
Une génération de fonctionnaire avec qui on pouvait discuter part en retraite, ceux qui les remplacent ne connaissent que l'application pure et dure de la réglementation.
Après, si elle évolue, on peut peut-être espérer, mais qui est juge et partie ?
Qu'en penser ? A première lecture, c'est une bonne initiative mais jusqu'où peut-on séparer ce qui relève de l'argument marketing de la réalité de terrain.
Aussi je dis vivement que l'on calcul les empreinte écologiques - au sens large - entre les différents mode de transport collectifs.
Je ne suis sans doute pas allé assez loin dans mes recherches... Je n'ai jamais lu d'argument faisant état de l'impact des lignes de chemin de fer coupant les corridors écologiques par exemple.
Quel que soit le moyen, tous ont un impact, mais une chose est sûre : nous aurons toujours besoin de nous déplacer, sur différentes distances...