Le concepteur des cartes Air Million, Editerra, a signé un accord de partenariat avec Jeppesen pour fournir une carte au millionième aux abonnés de l’appli Mobile FliteDeck VFR. Inversement, les acheteurs d’une carte de la gamme Air Million auront accès à l’application de la filiale de Boeing.« C’est la reconnaissance du maître, la rencontre (pacifique) entre David et Goliath » résume Florent Marsal, directeur d’Editerra. Air Million a été choisi par le mastodonte Jeppesen pour fournir à ses clients européens une carte papier en complément de son application Mobile FliteDeck VFR.
« Réglementairement parlant, en Europe, le pilote est tenu de voler avec une carte papier à bord » explique Florent Marsal. En effet, une application ne suffit pas, d’un point de vue réglementaire. Or, en 2013, Jeppesen fait le choix d’arrêter la production des cartes VFR papier pour se concentrer sur le développement de son application Mobile FliteDeck VFR, avec l’ambition clairement affichée de devenir leader sur le créneau des applications d’aide à la préparation et au suivi de navigations.
De l’aveu même de la filiale de Boeing, cette décision était prématurée. Jeppesen a alors cherché à nouer des liens avec un concepteur de cartes papiers de manière à combler ce manque. C’est ainsi qu’Air Million a été sélectionné. Nul besoin d’avoir une carte au 1/250 000 en document de secours, en cas de défaillance de l’application ou de l’appareil mobile. Une carte au millionième suffit pour satisfaire à la réglementation.
Dans les faits, et dès à présent, un abonné à l’application Mobile FliteDeck VFR de Jeppesen se verra proposer, au moment de son premier abonnement ou de son renouvellement, une carte Air Million de son choix. Inversement, l’achat d’une carte de la gamme Air Million donne un accès à l’application de Jeppesen.
« L’objectif est de proposer à l’AERO 2018 de Friedrichshafen un service au point : nous nous donnons quatre mois pour recueillir les commentaires et impressions de nos clients respectifs pour affiner encore le service » explique Florent Marsal. « Nous sommes très heureux de ce partenariat » s’enthousiasme le directeur d’Editerra qui conclue : « c’est une très belle opportunité et nous réfléchissons ensemble à des moyens complémentaires dans le cadre de ce partenariat pour augmenter la sécurité des vols d’aviation générale en Europe. »
F.M.
Un hélicoptère Fennec de l'armée de l'Air et de l'Espace connait un atterrissage dur au… Read More
New Glenn, le lanceur géant partiellement réutilisable de Jeff Bezos et Blue Origin, a finalement… Read More
Lockheed Martin a livré 10 hélicoptères S-70i Black Hawk en 2024 au ministère philippin de… Read More
Honeywell et NXP Semiconductors N.V. ont annoncé au CES 2025 de Las Vegas (7-10 janvier… Read More
La compagnie aérienne nationale Air India veut "anticiper une pénurie de pilotes". Pour se préparer,… Read More
Hartzell Propeller a commercialisé l'hélice tripale Voyager, en aluminium, en 2019. Spécialement conçue pour les… Read More
View Comments
Ca commence mal...
Je vous laisse le soin de tenter de trouver l'application dans l'apple store ...
Bon courage !!!
Pour la suite, cela semble ressembler très fort à Skydemon.
Bonjour
Félicitations à AirMillion pour cette jolie réussite.
J'en profite pour rappeler à M Florent Marsal (et au rédacteur de l'article) que depuis l'an passé la Part-NCO est entrée en application et que l'emport d'une carte papier n'est plus obligatoire.
Voici ce que disent les guidance materials de la Part NCO :
GM1 NCO.GEN.135 Documents, manuals and information to be carried : (b) The documents, manuals and information may be available in a form other than on
printed paper. An electronic storage medium is acceptable if accessibility, usability
and reliability can be assured.
De plus la perte d'un de ces documents est envisagée par le paragraphe (a) du même article :
(a) In case of loss or theft of documents specified in NCO.GEN.135, the operation may
continue until the flight reaches the base or a place where a replacement document
can be provided.
Aucune obligation formelle de papier ni de solution de secours.
Mais le bon sens conduit les utilisateurs de moving map à envisager la panne (surchauffe, faible batterie, ...) du support (en général une tablette) et de disposer d'une solution de secours qui n'a pas besoin d'être une carte papier; un second support électronique est acceptable (je connais peu de pilotes disposant de 2 tablettes, mais quand je vole avec un ami pilote, sa tablette peut très bien remplir cette fonction -à condition qu'elle soit chargée et que sa base de données soit à jour ...) ou une copie d'écran de son application préférée est tout aussi utilisable.
Un carte papier reste bien sur un choix possible, mais non obligatoire.
Keep calm and fly safe.