Après avoir brillamment défendu ses chances dans la Mini-Transat, Arthur Léopold-Léger va pouvoir rejoindre ses camarades, à La Rochelle, pour poursuivre le développement de leur avion léger Elixir. © C. Breschi
Arthur Léopold-Léger, le cofondateur d’Elixir Aircraft, vient d’en finir avec l’Atlantique Sud. A la barre de son monocoque expérimental, il a en effet franchi la ligne d’arrivée de la Nini-Transat La Rochelle – Le Marin, à 2 h 18 (heure locale).
Arrivé en deuxième position à Las Palmas 113 secondes seulement derrière le vainqueur après dix jours de mer, Arthur Léopold-Léger était reparti en co-favori parmi les 81 coureurs.
C’était compter sans la baleine qu’il a heurtée, a priori sans la blesser, quelques centaines de miles après le départ pour la Guadeloupe…. Safran cassé, le skipper a dû rebrousser chemin pour réparer à Midelo (Cap Vert). Tout espoir de victoire s’était évanoui.
Le marin-aviateur a finalement franchi la ligne d’arrivée de la seconde étape de la Mini-Transat La Boulangère vendredi 17 novembre un peu après 2 heures. Il aura mis 15 jours, 12 heures, 10 minutes, 40 secondes pour rallier le Marin, et se place 9eme en catégorie prototypes. « Terminer, ce n’est déjà pas si mal », a-t-il déclaré à son arrivée.
G.G.
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Dans ce genre d'histoire on raconte souvent que la baleine n'a rien eu. Personnellement je me demande comment peut-on être aussi affirmatif.
Bonjour Mr Monier,
Alors que je naviguais au portant babord amure au levé du jour à une vitesse moyenne d'environ 12kts, j'ai aperçu un aileron de Globicéphale sous mon vent avec une route de collision dont l'impact allait intervenir dans les toute prochaines secondes. J'ai poussé la barre en grand afin de lofer au plus vite. Alors que le bateau était entrain de se coucher sur l'eau du fait de cette manoeuvre, et une fois que ma route était à peu près parallèle à l'animal, mon safran tribord a touché un autre animal qui devait probablement évoluer de conserve mais qui était immergé à ce moment. Le safran s'est alors arraché vers babord, et non vers l'arrière. C'est à dire que le flanc de mon safran a - à priori - touché le flanc de l'animal. Le safran d'un bateau de course n'étant pas du tout fait pour encaisser ce genre d'impact, l'effort n'a pas du être particulièrement important, ce qui me laisse espérer que le pauvre animal survivra.
Si par contre, je n'avais pas changé ma route et que le bord d'attaque du safran avait heurté perpendiculairement l'animal, je n'aurais malheureusement que peu d'espoir. Surtout que dans le cas d'un choc à 90°, ma quille aurait elle aussi probablement heurtée l'animal.
Dans tous les cas je vous laisse imaginer l'immense tristesse dans laquelle je me suis trouvé après avoir heurté cette pauvre bête qui fait sa vie tranquillement bien loin de nous...