Pour Azur Drones, il est impératif d’opérer à marée basse afin de capter le pied de falaise, mais également d’avoir une météo favorable. © Azur Drones
En tant que partenaire du projet Ricochet, Azur Drones a été commandité par l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR), pour réaliser des prises de vues et des modélisations 3D des falaises côtières de la Normandie afin de prévenir et anticiper les risques naturels.
Le projet Ricochet a pour objectif de réaliser une évaluation globale des territoires côtiers à falaises de la Normandie. Les enjeux du projet Ricochet – Aujourd’hui, les territoires côtiers à falaises sont assujettis à des aléas multiples (érosion, submersion marine, inondations, crues turbides, mouvements de terrain), le plus souvent liés à des raisons climatiques. Il est donc nécessaire de prévoir la relocalisation des personnes et des biens. Cette initiative concerne principalement les côtes à falaises à reculs rapides localisées dans la région Normandie, région soumise parallèlement aux inondations continentales. Il s’étend sur quatre ans et comprend plusieurs missions sur différents territoires. Parmi les multiples actions en cours, Azur Drones a opéré dans les communes de Quiberville, de Puys, de Criel-sur-Mer, d’Ault, de Houlgate et de Honfleur. La prochaine mission concernera les falaises des Vaches Noires à Villers-sur-Mer en octobre
Les missions sont réalisées avec un drone à voilure tournante, octocoptère (huit moteurs), équipé d’un appareil photographique numérique haute résolution et d’une nacelle gyrostabilisée permettant les captations en oblique et au zénith. Les informations recueillies permettent alors d’analyser l’érosion des falaises ainsi que leur stabilité mais aussi de calculer la volumétrie de tous les blocs identifiés comme érodés.
Les données recueillies par le drone permettre de réaliser une analyse de stabilité de la falaise (zones en surplombs susceptibles d’érosion). © Azur Drones
En plus de l’obtention de l’autorisation de vol, les conditions météorologiques sont primordiales pour le succès des missions. En effet, il est impératif d’opérer à marée basse afin de capter le pied de falaise, mais également d’avoir une météo favorable : peu de vent (moins de 30 km/h) et absence de précipitations. L’heure d’intervention est aussi déterminée en fonction du soleil, pour disposer de la meilleure luminosité possible pour la photogrammétrie.
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