BAE avait déjà expérimenté le même mode de contrôles en 2010 sur un modèle réduit baptisé Demon © BAE Systems
BAE Systems et l’Université de Manchester ont procédé aux premiers tests en vol de leur drone, MAGMA, dépourvu de systèmes mécaniques pour le contrôle en vol. Un système d’air pulsé permet de contrôler le drone et de gagner en furtivité.MAGMA, pour l’instant à l’état de modèle réduit, est un drone monoturbine dépourvu de contrôles de vol mécaniques. A la place des ailerons et de la gouverne de dérive, un jet d’air pulsé permet d’orienter l’appareil.
Pour remplacer la gouverne de dérive, le système récupère de l’air du moteur et le projette à une vitesse supersonique depuis le bord de fuite des ailes au-travers de tuyères. En lieu et place des ailerons, la tuyère est équipée d’un système de poussée vectorielle sans parties mobiles. L’air récupéré du moteur est pulsé là encore de manière à dévier le jet du moteur.
Avec ce système, BAE espère réduire le poids des appareils, civils ou militaires, les coûts de maintenance, réduire également leur empreinte radar tout en offrant une vitesse accrue.
Des essais en vol ont été menés par BAE et l’Université de Manchester. De nouveaux tests sont prévus au début 2018. F.M.
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Je ne comprends pas la nécessité de la vitesse supersonique de l'air pulsé
D'autre part, souffler pour obtenir des jets de poussée doit consommer plus que souffler sur l'extrados des surfaces portantes, c'est important pour ne pas trop puiser sur la puissance du moteur.
La furtivité n'est nécessaire que dans des phases particulières mais en général pas dans les phases de décollage ou d’atterrissage donc une solution est d'utiliser les gouvernes classiques quand la furtivité n'est pas requise, sinon les mettre à neutre puis utiliser le soufflage de l'extrados
Ce sera chaud en cas de panne moteur
Pas de surfaces mobiles mais tout de même deux dérives verticales.
Est-il préférable d'éviter les surfaces mobiles où les dérives verticales ?
Si les dérives sont dans un matériau "invisible" au radar, pourquoi pas?
Et pourquoi donc ne pas construire tout l'avion même, en ces matériaux "invisibles" aux radars, en ce cas ?
Euh... Thaurac dans ce cas il suffirait de fabriquer les surfaces mobile en matériaux invisibles aux radars et on ne se poserait plus la question de les supprimer !!!
Tout ce qui est invisible au radar est parfaitement visible de très loin avec un bon IRST :-)