Emballée et prête à l'expédition, la pièce destinée au Canadair 243 est sans doute arrivée en Californie depuis. © DHC
A peine quelques heures après la collision entre le Canadair 243 québécois en opérations à Los Angeles, De Havilland Canada a publié la photo de la pièce destinée à remplacer le bord d'attaque du CL-415 endommagé, prête à être expédiée vers la Californie, mettant en avant sa réactivité 24h sur 24h et 7 jours sur 7.
Dans le contexte d’une ville impactée comme jamais par un phénomène d’une ampleur et d’une intensité inédite, l’indisponibilité temporaire d’un outil tel qu’un CL-415 est un trou important dans le dispositif. C’est donc un impératif que cet avion puisse reprendre son action au plus tôt même si d’autres appareils de même type sont, depuis, arrivés dans la région en renfort et que l’armada des avions et bombardiers d’eau en action sur les « Pacific Palisades Fire » et « Eaton Fire » se compte en dizaines d’appareils. C’est le rôle qui a été confié à De Havilland Canada par le groupe Longview qui a repris la division avions amphibies du groupe Bombardier en 2016.
Mais ce message est loin d’être innocent, à l’aune des polémiques qui ont eu lieu, notamment en France à propos de la disponibilité de la flotte des Canadair de la Sécurité Civile cet été, où la responsabilité du constructeur, par ses délais de livraison et les coûts de ses pièces détachées, a été parfois pointée du doigt.