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Aviation Générale – brèves

Coavionnage : L’USPNT condamne le « recul » de la DGAC

Published by
Gil Roy

 

Au lendemain de l’entrée en vigueur de la réglementation régissant le coavionnage en France, l’Union syndicale du personnel navigant technique monte à son tour au créneau. L’USPNT estime que « la DGAC recule, et recule trop ! » en renonçant à imposer aux plates-formes de coavionnage un Certificat de transporteur aérien (CTA). Les pilotes professionnels jugent « pas acceptable » le fait qu’ « un pilote privé, sous certaines conditions, (puisse) transporter des inconnus ».

« Acter qu’un pilote privé puisse transporter du public c’est acter la dé-professionnalisation d’une activité (le transport aérien) alors que justement son haut niveau de sécurité n’est possible que par le haut niveau de professionnalisme de l’ensemble de ses acteurs et par la maitrise technique et logistique des conditions d’exploitation », déclare l’USPNT. Les professionnels agitent aussi la menace d’attentats : « permettre au public de contourner des contrôles de sécurité pour monter à bord d’un avion et le transformer en bombe aérienne, n’est pas du tout une bonne idée ».

L’USPNT regrette que la DGAC ait renoncé à imposer un Certificat de transporteur aérien (CTA) aux sites de coavionnage. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • "Tant pis pour la robe de mariée ou les alliances!!!!"

    C'est bien cette philosophie de l'analyse du risque qui me fait peur ... et à cause de laquelle je suis très sceptique sur le coavionnage.

  • On sait très bien qu'un avion de tourisme en vfr n'est pas un moyen de transport.
    Quand on a assimilé cela - Mr Lonchambon, mon instructeur et le père du célèbre Golf Charlie, disait que piloter était facile, éduquer le jugement, par contre, beaucoup plus difficile - je ne vois pas où est le pb d'emmener des passagers.
    C'est le même problème en voiture quand il y a du brouillard, du verglas, de l'alcool. Tant pis pour la robe de mariée ou les alliances!!!!
    Le pilote de tourisme a des privilèges et il n'y a aucune raison de les lui enlever. Je persiste, face à tous ces lobbies apeurés et... intéressés.

  • Monsieur x a prévu une balade Albi-Roanne. La météo est crapauteuse et monsieur x remet son vol à plus tard.
    Monsieur x doit porter d'Albi à Roanne par avion la robe de marié et les alliances à sa fille qui se marie en fin de matinée. Tout le monde l'attend.
    La météo est crapauteuse. Que va faire monsieur x ?...

    Un pilote qui prépare un vol avec des objectifs de réussite, de ponctualité est soumis à une pression.
    Cette pression va s'exercer sur ses analyses, sur son jugement, sur sa décision.
    TangoPapa a raison de poser la grande question : en cas d'accident, qui va assumer la responsabilité ? Le CDB.

  • Avec mon brevet, je peux emmener qui je veux quand je veux dans les limites du VFR (j'ai bien écrit dans les limites du VFR).
    Ce ne sera pas un baptême mais un voyage aérien ou une promenade. Et je serai couvert par l'assurance.
    Le PPL donne des priviléges, arrêtons de toujours tout vouloir remettre en cause.

  • Mais, c'est faux, on ne peut pas faire ce dû on veut avec un PPL. On ne peut faire des baptêmes où VIVENT que si on est inscrit sur une liste déposée auprès de l'assurance.
    Que feras tu après un accident?
    Sauras tu dire non si la météo est limite pour quelques €uros et quelques heures sur un carnet de vol. Tu vois hier, je ne suis pas allé à un meeting où je devais présenter mon avion parce qu'il y avait des orages. J'en connais qui y serait allé pour quelques billets mais en s'asseyant sur la sécurité.
    Le but d'un AeroClub n'est pas de faire du transport aérien, mais de la formation et faire des vols de loisir. Sachons rester dans les limites des aptitudes ou alors, créons des sociétés officielles pour les buts recherchés.

    • @tangopapa ; arrêtez d'agiter la SECURITE dans tous les sens pour essayer d'effrayer les pilotes privés et leurs éventuels passagers. Si on doit en permanence avoir en tête l'accident il faut conseiller aux passagers des compagnies aériennes de ne plus prendre l'avion . Il leur faut aussi en permanence avoir à l'esprit que depuis quelques temps les avions de ligne tombent en tuant des centaines de passagers SANS que l'on sache pourquoi.
      Heureusement que l'énorme majorité des avions volent sans accidents.
      Les pilotes professionnels ne doivent pas être inquiets car les pilotes privés ne leur prendront pas leur gagne-pain. Pour aller de Toussus-Le-Noble à Deauville (par exemple) il n'y a pas de lignes régulières, donc il n'y a pas de concurrence
      Il y a infiniment plus de plaisir à faire un voyage dans un DR400 en participant à ce que fait le pilote à côté de vous, qu'à faire un voyage dans l'espace "bétaillère" des compagnies low-cost.

  • Il y en a vraiment assez de tous ces parasites qui veulent tout régenter.
    ma licence de pilote privé me permet d'aller où je veux en VFR en emmenant qui je veux - famille ami, inconnu - à frais partagés.

    Assez d'invoquer des mots creux tels que SECURITé pour tout paralyser.

    Je suis fort mécontent de la dérive que nous subissons.

  • Que de bêtises écrites par tous les intervenants.
    Sachez messieurs que dans les pilotes de lignes, quelque soit le syndicat ou pas de syndicat, il y a aussi des pilotes qui volent en aéroclub, ou ont leurs propres avions. Il y en a même qui sont FI et FE, ce qui est mon cas. J'ai débuté par l'aéroclub et suis toujours membre d'un aéroclub et c'est en temps que membre d'aéroclub que je pense qu'il n'est pas raisonnable de faire du coavionage car quel seront et qui définira les compétences du pilote qui sera aux commandes de l'avion. Qui le contrôlera, qui lui dira où il doit s'améliorer.
    Est ce que le président de l'aéroclub sera au fait de ce qui se passe quand un pilote prend un avion pour aller se promener sans qu'il soit au courant que son pilote fait du transport aérien payant? Quelle sera la protection juridique des clubs, qui ira en prison quand il y aura un accident?
    Parler de sûreté, de sécurité des vols n'est pas inutile. Les pilotes de ligne que vous n'aimez pas essentiellement par jalousie parce que vous n'avez pas pu y arriver ont malgré tout ce que vous pensez des checks réguliers et sérieux. Il n'est pas interdit de passer un CPL IR et monter son entreprise de transport aérien.

  • Parole de F/I; F/E :
    L'USPNT est dans son rôle lorsqu'elle défend le concept de transport de passagers par des professionnels (CTA + CPL)
    Son argumentaire est raté par l'allusion au terrorisme.

    Le co-voiturage n'est pas impacté par la prise de décision lors du départ prévu : la pluie, le vent, la nuit, même le brouillard sont des éléments maitrisés par les conducteurs, lesquels peuvent être jugés et notés par les passagers.

    La prise de décision du pilote est soumise à d'innombrables facteurs. Et tel pilote qui repousserait son vol parce que dans le doute forcera sa décision parce qu'il a des passagers-clients qui ont un horaire et des impératifs.
    Clients dans la mesure où il paient pour un service.
    Passagers qui ne pourront rien juger des qualités du pilote si ce n'est sa courtoisie.

    Les USA, si libéraux en aviation légère, ont pris en compte ce risque et ont interdit le co-avionnage.
    La France s'y risque ...
    à suivre ...

  • Les gens de l'USPNT lorsqu'ils écrivent de telles âneries ne se rendent-ils pas compte qu'ils sont ridicules ?
    Je suis mort de rire devant de telles déclarations.

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