Un avion de voltige biplace de type Extra 200 s’est écrasé jeudi 25 février à 12 h 50 dans une forêt du département de la Loire, sur la commune de Saint Héand, non loin de l’Aéroport de Saint Etienne-Bouthéon. L’appareil a été totalement détruit et son pilote, seul à bord, est décédé dans cet accident.
Aux commandes de l’aéronef immatriculé F-GPIT décoré aux couleurs de l’horloger Hamilton, Franck Esclapez avait décollé de l’aérodrome de Fontenay-Trésigny dans la matinée pour se...
44 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
Rapport du BEA
https://www.bea.aero/uploads/tx_elydbrapports/BEA2016-0106_.pdf
Bonsoir,
La procédure initiée par la brigade de gendarmerie des transports aériens de Lyon-Saint-Exupéry est disponible auprès du parquet de saint-Etienne par l’intermédiaire d’un avocat.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
A ce jour enquête toujours en cours…
https://www.bea.aero/les-enquetes/les-evenements-notifies/detail/event/collision-avec-le-relief-par-conditions-meteorologiques-defavorables-6/
Nota: un avion d’accompagnement semble avoir réussi à faire demi-tour juste avant…
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Toutes mes condoléances à la famille de Franck que je ne connaissais pas.
Je suis PPL de 2012 et 170 HDV et j’ai donc la chance d’avoir encore conscience que l’aviation légère est dangereuse, la preuve avec ce nouveau drame qui touche notre communauté dont je suis fière quand elle ne se déchire pas sur la toile.
Nous sommes, je le rappelle, une quarantaine de milliers d’âmes à voler plus ou moins régulièrement en France surtout le week end et un peu la semaine.
Nous comprenons, par cet accident, que l’expérience et le talent ne suffisent pas pour échapper à la mort en vol.
Soulignons ici que les pilotes comme Franck sont assujettis à des contraintes « semi-professionnelles » comme terminer une formation rapidement à la demande de l’élève, convoyer un avion pour une visite pour que l’aéroclub puisse en disposer assez tôt pour le rentabiliser, enchaîner un nombre important d’heures de formation car spécialisé en voltige ou IFR ou, faire face aux nombreux problèmes que génèrent un aeroclub ou enfin gérer la responsabilité des instructeurs en tant que chef pilote…
Ces passionnés bénévoles, sans lesquels nos aéroclubs ne fonctionneraient pas, payent souvent un lourd tribut personnel, familial et quelquefois vital , souvent en silence.
Au delà des considérations météorologiques, il y aussi l’aspect de l’Humain engagé, passionné, expérimenté, doué et donc inévitablement fatigué à un moment où à un autre.
L’orgueil ou l’entêtement ne sont pas toujours les raisons des accidents des meilleurs d’entre nous.
Merci, merci, Franck pour ton engagement, merci à tous les instructeurs et à tous les chefs pilotes pour donner la vitalité à nos aéroclubs en transmettant votre savoir, votre savoir-faire, votre passion, votre expérience et votre humanité qui doit nous rappeller que nous sommes tous vulnérables, particulièrement en vol.
Bons vols.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
J’ai le cœur lourd en apprenant que toi Franck, qui fait parti d’un épisode de ma vie, c’était l’époque des sorties à cheval dans la campagne champenoise, avec notre équipe de l’époque, je me souviens de venturi ton cheval ! et en lisant les messages de tes derniers amis, je me rappelle le garçon adorable que tu étais, bordélique mais tellement attachant, intelligent ! on t’avait perdu de vu, tu as tracé ta route, et c’est avec un grand plaisir mais surtout une tristesse que j’ai pu te revoir dans ta vidéo de voltige sur le site de ton aéroclub ! tu n’as pas changé ! quel beau parcours tu as fait ! je te salue Franck ! une amie qui te gardera dans sa mémoire et son coeur. Je pense très fort à ta compagne et aux enfants que tu laisses derrière toi.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Merci Guynemer 13. J’ai lu le dernier commentaire de Adam Shaw, auquel je souscris totalement, ainsi que le votre.
En parler ou pas, chacun est libre.
Les censeurs n’ont pas la légitimité pour imposer le silence à ceux qui ressentent le besoin de donner les informations en leur possession.
Quand vous constatez des conditions incompatibles avec le VFR, qu’un participant vous donne le déroulé des événements, des détails, parler de l’accident relève presque de l’intérêt général (sans toutefois balancer en place publique des éléments qui n’intéresseront qu’un PV d’audition).
Après, le respect, la mémoire, la douleur, le temps du recueillement, ce sont d’autres notions qui sont l’objet des témoignages de sympathie et de chagrin.
Un ami reste un ami, qu’il ait commis une ou plusieurs erreurs excusables ou inexcusables, volontaires ou involontaires, et les commentaires ne vont jamais dans le sens du jugement.
Seuls les censeurs jugent.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Alors, je soutiens à 100% McManus (qui se fait étriller), JMB, Pierre Grégoire et COLSON. On a 100% le droit d’examiner, sans attendre le rapport final du BEA, les faits à notre disposition et d’en faire commentaire. Qu’est ce que c’est que ces pseudos « grand(e)s pilotes » détenteurs de la bienpensance, de la pensée unique et donneur de leçons en savoir vivre à qui mieux mieux et qui veulent bâillonner les autres ! Que faisait un petit avion de 200cv, non certifié IFR, non dégivré, sous régime de vol VFR, entre 7 et 11.000 ft (d’après flightradar), dans une zone ou manifestement il n’y avait que des nuages ! Je ne ferai pas offense à ces donneurs de leçons en leur rappelant les conditions VMC à respecter dans les différentes classes d’espaces aériens en fonction la position verticale de l’aéronef, ni en leur déchiffrant la TEMSI du jour du SFC au 150 de 09:00 et de 12:00 UTC ! Çà c’est factuel. Si des écarts à la règlementation, à la préparation du vol, ont été commis, cela sera d’autant plus impardonnable que le pilote est ultra qualifié. Çà me rappel ces mêmes donneurs de leçons qui ne voulaient pas qu’on accable ce « pov » copilote du Germanwings alors que tout indiquait depuis le début que c’était un crash programmé. RDV à la lecture du rapport du BEA !
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
@ Gil Roy
il était question dans mon propos de pointer la légèreté de certains journalistes de presse régionale… mais en aucun cas mettre en doute les sources d’aérobuzz. Cdlt.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
RIP FRANCKY tu m avais commencé ma formation ifr malheureusement nous ne pourrons la finir ensemble, tu m à fais ma formation vol de nuit et je commence seulement à me faire à l idée que tu ne est plus des nôtres. Je garderais toujours en mémoire ton sac de vol qui était un sac en plastique vert et ton aisance légendaire avec l outil informatique. Des super moments à avoir pu te côtoyer mais voilà tu a effectuer le seul vol ou on décolle mais sans atterrir. Envoi nous toujours ta sagesse et ta bonne humeur de la haut je penserais à toi à chaque vol ifr à ta patience avec mon calcul mental qui est plus que aléatoire et tes tableau ou qd toi tu mettais 10 secondes à le remplir nous on en mettais 10 minutes. Et surtout on attendais que tu finisse le premier cycle de razmot pour attaquer le mien. En tous cas on ne t oubliera pas ! Bon vol franck et une énorme pensée pour ta famille et la petite franckinette qui va avoir 1 an et qu on aura vu déjà traîner à l aéro-club
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Tout comme les rapports ‘soft, ‘ ou enfouis, du BEA qui privent les morts du dernier cadeau qu’il pourraient faire aux vivants, certains appels au silence, sont lourds de conséquences.
L’Hiver est long et la mauvaise météo bien présente. Si — presque en temps réel — un accident mortel peut servir de leçon, pourquoi en occulter les causes probables? Dans le cas actuel — que ce soit une panne moteur au dessus de la couche, givrage cellule/voilure, ou perte de contrôle en percée dans un avion non IFR — elles semblent toutes découler d’un seul déclencheur : convoyage avec une MTO ++ que douteuse sur le trajet. Si dire une telle chose sauve une vie aujourd’hui, ou cette semaine, ou le mois prochain, pourquoi la taire? Ce n’est, en aucun cas, manquer de respect ou de décence. Au contraire.
Du Canada en Floride, du Nevada a New York, dans les Alpes, les Vosges le Jura, et les Ardennes j’ai connu panne moteur, hypoxie, givre, la mer du nuage soudé dessous a perte de vue, le carburant qui baisse et la nuit qui tombe et, donc… la peur. Celle qui assèche la bouche, celle qui fait « suer. » Chaque foi, je me suis maudit de ne pas avoir décidé du demi tour plus tôt. Et puis, le temps passe, et les milliers et milliers d’heures de vols s’accumulent sans heurts majeurs. (Merci, AeroService Romans et Lycoming et… Garmin qui, insidieusement, nous encourage a aller plus loin qu’avec « que » le VOR, la montre, le compas et la carte au 500.0000)
Puis, Renaud Ecalle se tue, avec sa famille, en 2010. Grande et terrible leçon. Dur a croire mais, pas tout a fait suffisante. En tout cas pas pour moi qui, pour arriver a temps, pour ne pas dormir dans des bleds paumés, ai encore, revisité le pays de la peur. « Better lucky than good? » Probable. Basta maintenant.
Honorons tous la mémoire de Frank Esclapez en nous engageant a ce que — plus jamais –nous ne nous mettions délibérément en situation ou nous comptons sur la chance comme copilote. J-P Bourgeois a mille fois raison: « Le courrier ne doit pas passer à tout prix. Surtout pas. » Fly safe.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Nous sommes tous héritier de notre culture.
Or dans notre culture aéronautique française on a fortement promu l’époque des héros dont avait besoin la propagande dans la première moitié du 20eme siècle. Et dans cette culture il y a le mythe de l’Aéropostale de Didier Daurat qui se résume à quelques mots:
….. « le courrier doit passer à tout prix ».
Mythes et légendes ont la vie dure, et cet état d’esprit perdure encore dans notre inconscient collectif et tue chaque année nombre de pilotes, quelque soit leur niveau.
Marianne, à qui je fait la bise au passage, a raison de dire qu’on est passé parfois près de la sanction ultime, la leçon a porté ses fruits.
Alors non,…
Le courrier ne doit pas passer à tout prix.
Surtout pas.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Cet accident est évidemment tragique et doit nous rappeler que la sécurité n’est pas que un concept de salle de cours.
Nous sommes tous des humains et l’erreur nous guette. Que celle des uns profite aux autres afin d’en éviter la répétition. Sans jugement, sans haine, sans cynisme.
Cet accident me rappelle hélas celui survenu près de EBSH (Saint Hubert en Belgique) ou un Extra 300L (sauf erreur de mémoire) s’était crashé dans du mauvais temps en retour de stage. Un avion de voltige performant pardonne rarement en IMC…
Student, PPL, pilote de ligne, champion assumé ou en devenir : quelque soit notre statut et notre expérience, restons humble face au ciel et à ses dangers. Il n’y a JAMAIS de honte à faire demi-tour ou même à annuler son vol. C’est peut-être, encore une fois, le premier enseignement de ce tragique accident.
Fly safe
Fred COLSON
CdB 738/FI-IRI-TRI-examinateur en vol (Belgique)
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
D’accord avec Marianne et Gil.
Le plus triste, c’est le décès d’un collègue.
Mais ce qui m’attriste aussi, ce sont ceux qui la ramènent, mais en outre en abîmant notre belle langue.
Fly safe, old chaps !
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Les échanges prennent une pente qui ne nous plait pas et que, je l’imagine, désappointe la plupart d’entre vous. Nous allons en rester là. Chacun a pu s’exprimer. Laissons la place maintenant à ceux qui souhaitent rendre hommage à Franck Esclapez et à témoignez leur soutien à sa famille.
Il sera temps de débattre sur les causes de l’accident quand nous les connaîtrons. Nous nous engageons à mettre en ligne le rapport du BEA quand l’enquête sera bouclée.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
@ Gil Roy
l’Alsace du vendredi 26 février 2016 publie un article avec :
« l’aéronef de type EXTRA 300…. »
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Qui vaut-il mieux croire lorsqu’il s’agit d’information aéronautique ?
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
@Gil Roy : serait il idiot de suggérer que ce type d’avion sportif , dépourvu d’ instruments adaptés au vol de « transition » ,soit équipé dans ces cas là d’un parachute d’avion léger . Ca existe ,je crois ,jusqu’à un poids conséquent … et il faut juste un point d’attache ,et la place ,ce qui ne devrait pas poser trop de pb (et de sous ) ( et à défaut de siège éjectable ..léger ).
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Les moyens de communication modernes sont toxiques pour tous ces évènements. Je connaissais bien Franck pour avoir lancé avec lui la cellule voltige de Fontenay. Pour le respect de Franck et de sa famille, personne ne devrait se permettre le moindre commentaire sur cet accident car comme dit Marianne, vous n’avez pas toutes les informations et donc, laissez faire le BEA. Pour répondre à la question « qui vaut-il mieux croire ? », je dirais que pour le moment il faut croire « le silence ».
Bises à Franck et à sa famille.
Julien
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
McManus, j’ai signalé votre intervention comme un abus. Et cela s’adresse aux autres donneurs de leçons aussi.
Les « Go et No go » occupent une partie d’info pilote chaque mois inutile de lire votre intervention qui n’apporte rien en l’occurence. Vous devriez vous taire et avoir une correction (politesse) comme un devoir de réserve quand à vos publications concernant cet homme décédé que vous ne connaissez peut-être même pas. J’ai beaucoup volé avec lui et c’était loin d’être un rigolo…
Mais vous, vous devez certainement être un irréprochable et un très bon !
Il avait bien souvent d’ailleurs la discretion qui vous manque si cruellement.
Je suis disponible à Fontenay-Tresigny (faites vous y connaitre et je viendrai à vous) si vous voulez que je vous l’explique autrement. Cessez vos bafouilles derrière votre clavier sans que l’on puisse vous identifier. Cessez de salir cet homme. Ce n’est ni le lieu, ni le moment.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Frédéric, j’ai pris contact comme vous le demandiez. A Chaubuisson, j’ai demandé à parler à Frédéric. La jeune femme qui m’a répondu ne « connaissait pas de Frédéric » mais a dû épingler un post-it informant Frédéric de l’appel de M. McManus.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Franckie….. Je suis horrifiée
Moi qui ai eu du mal à avoir mon PPL, moi qui suis une « pilote du dimanche » que tu as debrieffee lorsque, prise au piège des stratus, je me suis posée in extremis à Bricy, Comment imaginer que ce drame puisse t arriver?
Je pleure un instructeur patient et adorable, un pilote exceptionnel dont la gentillesse et la disponibilité m’ont profondément touchée..
Vendredi je viendrai te rendre un dernier hommage
Un grand merci à toi
Je te souhaite le meilleur au paradis des pilotes
Bises
Catherine
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Marianne, loin de moi -et de vous je l’ai bien compris- l’idée de polémiquer.
Simplement : accident annoncé, puis recherche des publications météo officielles du moment et comparaison des conditions du vol avec les capacités de l’avion et du pilote, ça n’est pas prématuré ni accablant.
Quand un accident routier survient, on attend pas le compte-rendu d’enquête pour dire qu’une pluie diluvienne ou une nappe de brouillard était présents sur la zone au moment de l’événement.
Je pense au contraire qu’il faut parler des conditions.
Et cela n’a rien d’irrespectueux.
Moi aussi, je me suis mis dans des conditions limites, comme nombre d’entre nous.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
il y a un temps pour tout et
un age pour tout
quelle est la moyenne d age des pilotes de la patrouille de france ?
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Bon… Je ne suis pas là pour polémiquer, surtout si je ne sais pas qui j’ai en face de moi.
Je vous laisse à vos pré-enquêtes personnelles. Je tiens juste à préciser qu’à mes yeux, il y a un lieu, et un temps, pour tout. Vis-à-vis des enquêteurs, mais surtout de Franck que je n’ai pas connu, ça a un nom en Français: le respect ou, plus populairement « ne pas tirer sur l’ambulance ». Depuis plus de 40 ans, je convoie des avions de voltige (monoplaces, biplaces) peu équipés en termes de radionav, j’ai certainement, moi aussi, été aux limites, j’ai eu de la chance et j’en remercie « le ciel ». Fly safe, my friends…
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Un grand bravo Marianne pour vos commentaires très justes et pour votre courage de les avoir écrits sans pseudo. S’identifier sous son nom devrait être le premier courage d’un pilote et tirer des conclusions hâtives est inadmissible lorsqu’on ignore ce qui s’est passé dans le cockpit. Lequel d’entre nous n’a jamais un peu flirté avec une MTO crapoteuse ? Est-ce vraiment la raison de l’accident ? Gil Roy, qui est un excellent journaliste aéronautique, n’a pas porté d’accusation puisqu’il a uniquement souligné que les TAF et les METAR n’étaient pas excellents. Il existe beaucoup d’autres causes (givrage, panne moteur ou instrumentale, malaise de Frank….). Aussi longtemps que le BEA n’aura pas rendu ses conclusions en appui avec tous les éléments de l’enquête, il est prématuré de s’aventurer dans des élucubrations hasardeuses. Encore bravo, Marianne.
Toutes mes condoléances à ceux qui souffrent de cette disparition et pour cet oiseau de notre famille aéronautique, RIP.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
En effet, les peudos, ça commence à faire. Claudine est-elle LA Claudine, Marianne est-elle LA Marianne ? Sauf à avoir un contrôle d’identité à chaque contribution, il n’y a sur le web que pseudos, et pseudos noms.
On dit chez moi que Shakespeare n’a rien écrit de son œuvre. Il avait un nègre qui s’appelait Shakespeare.
M. McManus
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
C’est ennuyeux et assez pénible, cette propension chez certains de systématiquement rappeler à l’ordre ceux qui -à juste titre- font un parallèle entre des conditions météo incompatibles avec le vol VFR, et un vol poursuivi à bord d’un avion pas spécialement adapté au vol en IMC.
Marianne Maire, ce n’est pas manquer de respect à qui que ce soit que de souligner une incohérence entre un vol VFR et des conditions qui ne sont plus VFR.
En fouillant un peu sur le web (Philippe Chetail sait forcément faire cela aussi), on peut lire certaines choses tristes, qui ne sont pas de nature à forcer le respect pour un pilote, même tragiquement décédé (et c’est bien ça le plus triste).
Le précédent vol de tentative de convoyage de cet Extra, avec avion accompagnateur, qui se termine plutôt bien, mais après une longue et sûrement compliquée incursion en IMC, grâce à l’aide salvatrice du contrôle aérien ? On en parle ? Certains participants à ce vol en ont parlé, et par écrit…
L’horizon artificiel inopérant sur l’Extra, on en parle, ou ce serait manquer de respect aux gyroscopes ? Certains en parlent, et l’écrivent.
L’avion accompagnateur de ce dernier et triste vol qui déclare renoncer face à une météo qui rend la poursuite du vol impossible, alors que l’Extra déclare poursuivre, c’est assez triste, désespérément triste. On en parle, ou ce serait manquer de respect à ceux qui ont su dérouter face au danger ?
Franck Esclapez est décédé aux commandes, c’est tragique, infiniment triste, personne ne mérite cela, ses proches sont dévastés pour le restant de leurs existences, tout cela est indéniable.
Mais évoquer des conditions de vol incompatibles avec une fin de vol normale et heureuse, ce n’est pas de l’irrespect. C’est peut-être aussi un quasi exercice de pédagogie pour les jeunes pilotes lecteurs, qui comprendront peut-être que, non, la grande faucheuse ne choisit pas ses victimes au pif, et que oui, on peut jouer avec les éléments, jusqu’à un certain point, après lequel, on perd forcément. Cf. Renaud Ecalle…
Alors, Madame Maire, avec tout le respect que nous vous devons pour votre brillant parcours sportif et vos qualités de pilote, laissez les gens exprimer leurs opinions sans imposer le silence à ceux qui ne font que constater des conditions, des conjonctions d’éléments, des circonstances, qui dramatiquement, ne peuvent qu’aboutir à la fin accidentelle d’un vol.
Qui a dit « c’est de sa faute ! » ? Personne… Tout le monde regrette la mort de F.Esclapez, indéniablement. Certains disent qu’il faisait moche à ce moment dans ce coin, et rien d’autres. D’autres ont carrément écrit que jouer avec la météo semble avoir été tenté.
Et ça… vous n’y pourrez rien, même avec le silence et le respect.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Je partage le sentiment de Pierre Grégoire, ce n’est pas faire injure à un brillant pilote de voltige que de dire que, malheureusement, on lira forcément dans le rapport d’accident indépendamment de la cause principale: « poursuite du vol dans des conditions très dégradées, infraction aux règles de l’air » (regardez une carte aéro de la région: 4à 600ft avec de la pluie, et encore on n’a pas la visi….. et reportez vous aux règles VFR).
C’était une situation où de toute façon le moindre incident mécanique, pilotage, navigation ne laissait aucune marge, une sorte de roulette russe tragique.
Alors ça ne sert à rien de l’accabler, il l’a payé très cher, mais si seulement ça pouvait nous faire réfléchir sur le thème que même les meilleurs ne sont pas à l’abri et que pour devenir un vieux pilote il faut rester très humble et ne pas croire en son invulnérabilité.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Tout d’abord mes premières pensées sont pour les proches et la famille de Franck.
Cependant bien qu’ayant très peu de donnée sur l’ensemble des paramètres ayant conduit crash, je souhaitais confirmer pour avoir effectué quelques petits convoyages d’avion de voltige dépourvu de tout instrument de navigation et d’horizon artificiel que ces vols sont des vols à haut risques.
AF, ne te fâche pas mais je cautionne les premiers commentaires qui semblent vouloir indiquer qu’aucun prétexte ne justifie que l’on entreprenne un convoyage d’avion de voltige en VFR avec une MTO pourrie.
Cependant nous ne sommes que des humains, nous sommes tous sensibles aux pressions extérieures et nous sommes tous capables de prendre ou d’accepter de prendre de mauvaises décisions. Quelque soit les raisons réelles de ce drame, j’espere qu’il permettra à tous les pilotes de pouvoir décaler ou d’annuler avec beaucoup moin de scrupules tous vols ou tous convoyages.
Cordialement.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Bonsoir,
Je suis profondément chagriné par cette tragédie qui m’endeuille
J’ai débuté voilà bientôt 2 ans ma formation PPL avec Franck, il m’aurait prochainement lâché sur un DR 400 et présenté au théorique en mars.
Il m’a accompagné dans la réalisation d’un rêve d’enfant, le plaisir de voler et m’a fait découvrir les sensations de la voltige.
Franck un instructeur formidable, disponible, engagé et passionné. Un pro.
J’ai beaucoup de peine pour sa famille et de la compassion dans cette dure épreuve.
Je ne peux qu’exprimer mes sincères condoléances à ses proches.
Seb
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Mon ami , mon coach , tristesse à l infini aujourd’hui ! Certains parmi nous ce matin on laisser leur activité pour se rendre au club en espérant qu îl sagit d une erreur ! Aujourd’hui hui on était la à mater tôn sac vert en plastique en espérant t entendre franchir la porte le récupérer ! On a pleurer, on a meme rit en se mémorisânt les bons moment avec tôi au sol et en vol ! Rip mon ami dès mardi on fera qq boucles pour ta mémoire ! Courage à sa femme et sa fille !
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Il était papa d’une petite fille qui allait avoir un an au mois de mars et beau père d’une jeune demoiselle de bientôt 14 ans
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Bonjour Marianne, malheureusement M SHAW est un grand adepte de la critique rapide et facile ….
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Pour « lever le doute », mon commentaire ne visait absolument pas AEROBUZZ qui, comme d’habitude, fait de l’information respectueuse et factuelle.
Mais toutes celles et ceux qui, à moins de 24 heures de ce tragique accident, savent déjà tout et n’hésitent pas à le dire et à en tirer les conclusions qu’ils imposent.
Y compris derrière une bourka (= sous couvert de pseudonyme)
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Franck tu me manques déjà tant. Ton nom, l’immatriculation du PIT sont autant de signes qui me fouettent la sordide vérité. Je devais t’accompagner avec le pa28. Pourquoi ne m’a tu pas attendu? Tu devais me faire finir mon premier cycle.
Je t.aime coach
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Aujourd’hui j’ai perdu un collègue, en tant que pilote de voltige (un peu), que contrôleur aérien (beaucoup), que fana de l’aviation (passionnément)…. Tristesse.
La panne, l’erreur, le malaise, en avion ou ailleurs, nous savons tous que « ça n’arrive pas qu’aux autres ». Mais personne ne devrait mourir pour ça…. Tristesse.
Une femme, une petite fille, probablement des parents, des frères et sœurs, des amis; Franck laisse derrière lui des cœurs brisés et un sillage de larmes…. Tristesse.
Mes plus sincères condoléances aéronautiques à tous ceux que ce deuil foudroie en plein vol. Tristement.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Merci AF de nous tendre une perche sans pour autant en avoir conscience… Je m’explique.
Chaque fois que nous avons connaissance d’un accident en aviation générale, se pose la même question pour nous : faut-il l’annoncer ?
Hier, après-midi quand nous avons appris l’accident de l’Extra 200, nous nous sommes interrogés. Et avant de trancher, Philippe Chetail qui avait eu l’information en premier, a été chargé d’en savoir plus. Il a passé une vingtaine de coups de téléphone sur l’aérodrome de destination où le pilote était attendu, à la Gendarmerie des Transports Aériens, etc. Ce n’est qu’ensuite, quand nous avions toutes les informations en notre possession que nous avons enfin décidé de l’annoncer. L’information avait déjà fait le tour des sites de la presse régionale et la presse nationale.
En réagissant à chaud, il est très facile de faire de l’audience avec ce genre d’événements. Ce n’est pas ce que nous recherchons.
Et plus encore, nous ne voulons surtout pas nous substituer aux enquêteurs en tirant des conclusions hâtives. Nous ne l’avons jamais fait. J’espère que nous ne tomberons jamais dans ce piège.
Si Aerobuzz.fr est une de vos sources d’information, c’est, je l’espère, parce que vous avez confiance dans les informations que vous pouvez lire sur notre site, c’est sans doute aussi parce que vous appartenez à la communauté aéronautique. A ce titre, vous devez savoir qu’un accident n’est jamais la résultante d’une seule cause. Et tout le travail des enquêteurs est précisément de construire l’arbre des causes, de reconstituer l’enchaînement des événements qui ont conduit le pilote dans une impasse. Et c’est un long et méticuleux travail. Chacun devrait s’en souvenir au moment de valider un commentaire sentencieux.
Si nous avons choisi finalement de relater l’accident de cet Extra 200 du côté de Saint-Etienne, c’est avant tout pour rendre hommage à un membre de notre communauté. Pas pour accuser un pilote !
Gil Roy
Rédacteur en chef d’Aerobuzz.fr
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Je suis vraiment navrée que vous l’ayez pris pour vous Gil, c’est bien évidement du à un manque de précision de ma part et je vous pris de m’en excuser.
Mon commentaire s’adressait en réponse à « jailemanche » et « ratel », en aucun cas au rédacteur de l’article qui, à mes yeux, a relaté les informations (disponibles à ce jour) de manière objective.
J’ai vu quelques uns des articles des presses régionales et nationales et si je m’attendais à trouver des critiques ignorantes (i.e prononcées sans connaissance des faits réels) dans les sections commentaires de cette presse non « spécialisée », j’ai été déçue de voir ces commentaires postés ici.
Si s’interroger ou spéculer sur les causes de l’accident peut paraître naturel dans ces circonstances, je trouve plus respectueux de garder ses réflexions privées en attendant le rapport d’enquête.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
C’est bien de dire « il ne faut pas partir », « il faut se dérouter » mais en attendant d’avoir un rapport d’enquête, précisant ce qui s’est réellement passé, ne pensez vous pas que vos commentaires sont au mieux déplacés, sinon irrespectueux?
Franck était un grand professionnel et son crash est une vraie tristesse.
Alors s’il vous plait,respectez ses proches (et l’enquête) en vous abstenant de ce genre de commentaires…
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Pitié, arrêtez de tirer des conclusions hâtives. Certes, il ne faisait pas beau hier… Nous avons tous pris des décisions en VFR, qui se sont avérées justes, puisque nous sommes là pour en parler. Mais… étiez-vous hier dans le cockpit du F-GPIT? A priori, non. Donc, je vais surtout m’abstenir de ramener ma science; toutes mes pensées vont vers celles et ceux touchés en direct par cet accident. R.I.P., Franck, et envoie-nous un peu de sagesse de là où tu es maintenant
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Triste… triste… triste. Comme avec Renaud Ecalle (et tant d’autres), quand on pense « devoir arriver, » ou que l’on déroute trop tard on est, souvent, déjà mort depuis longtemps. Honorons la mort de ce pilote (bon, expérimenté, FI/IR, professionnel) en nous engageant – tous – à être encore plus sage dans no prise de décisions à l’avenir. RIP.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
suite a cet accident très regrettable, la météo n’était pas bonne, pourquoi et il partit!!!!
si ont se rappel l’accident de Renaud Ecalle il et partit avec sa famille dans les mêmes
circonstance!!!!! toujours se fier avant de partir a la météo, surtout a cette époque, ou les changement de temps sont rapides!!!!!!
sincères condoléances a sa famille.
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
Les conditions météorologiques très dégradées en cette fin de matinée
auraient du inciter à se poser à EBU (Aéroport de Saint-Étienne – Bouthéon) ?
ou à se dérouter ?
Crash d’un Extra 200 près de Saint Etienne
La trace disponible sur FlightRadar montre qu’il se dirigeait vers l’aéroport de St-Etienne. Quelques minutes avant il a survolé le terrain de Villefranche-Tarare à 8000 ft.
http://www.flightradar24.com/data/airplanes/f-gpit#8eaf951