ArcelorMittal a commencé à déployer des drones dans ses usines pour effectuer des scans 3D et faciliter les inspections industrielles critiques, la maintenance et les tâches opérationnelles de sécurité. A Fos sur Mer, site de production en pointe dans l’utilisation des drones, 6 télépilotes sont à l’oeuvre.
L’usine d’ArcelorMittal de Fos sur Mer, près du port de Marseille, a une capacité de production de 4 millions de tonnes d’acier par an. Elle emploie environ 4.000 personnes (sous-traitants compris) dont 350 personnes dédiées à l’entretien complexe de l’infrastructure et à la réalisation des opérations d’inspection.
Il s’agit d’inspecter des cheminées, des tuyaux ou des structures de toit sur des bâtiments de grande hauteur. Traditionnellement, ces missions d’entretien courant et d’inspection sont réalisées en érigeant des échafaudages lourds ou en utilisant un accès sur corde lorsque l’échafaudage n’est pas possible. Dès 2004, ArcelorMittal a utilisé des ballons à helium avec caméras. A partir de 2010, il est passé aux hélicoptères télécommandés.
Au sein du groupe sidérurgique, l’usine de Fos sur Mer a acquis une expérience significative dans l’utilisation de la technologie des caméras aériennes pour les inspections au cours des dernières décennies. Elle est aujourd’hui un contributeur majeur à la division Drones d’ArcelorMittal dans le monde. Toutes les usines du groupe, dont 30 sites industriels d’Europe, d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Australie, organisent chaque trimestre des conférences en ligne où elles partagent les meilleures pratiques et encouragent une intégration plus intelligente des drones.
Aujourd’hui, l’équipe drones d’ArcelorMittal de Fos sur Mer compte 6 pilotes. Les drones sont désormais utilisés pour toutes les tâches d’inspection en hauteur, comme les toits, les convoyeurs ou d’autres zones difficiles d’accès. Les drones sont également utilisés pour l’arpentage et la mesure des stocks de matières premières avec une grande précision. Ils permettent également de surveiller la chaleur et la température des infrastructure et des équipements.
Selon Ronald Kefferstein, responsable de l’équipe de maintenance, chez ArcelorMittal, il y a quelques points importants à prendre en considération pour une installation industrielle avant d’intégrer et de mettre en œuvre des drones au travail.
Il estime que l’investissement d’ArcelorMittal dans les drones a permis de réaliser des économies comprises entre 100.000 € et 200.000 € par an. Cela est dû en grande partie à la limitation des interventions coûteuses d’entreprises externes travaillant sur des échafaudages, des cordistes etc. Les gains de temps sont un plus, notamment pour la cartographie et les inspections rapides. Mais le plus grand avantage porte sur la sécurité. Le nombre d’heures de travail en hauteur ou en contact avec des machines dangereuses est considérablement réduit, et de nombreuses tâches d’inspection potentiellement dangereuses sont effectuées avec des drones.
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