L'aile en carbone d'une seule pièce de 7,8m d'envergure du futur biplace léger Elixir. © Elixir Aircraft
En fabriquant une aile en une seule pièce et en une seule opération, sans colle, ni rivets, ni vis, Elixir Aircraft veut imposer un nouveau standard de sécurité, de fiabilité et de légèreté dans le monde de l’aviation. « Fissures, fatigue, corrosion et autres moisissures appartiennent dorénavant au passé ! », déclare triomphalement Arthur Leopold-Leger du trio Elixir Aircraft. Cette pièce monolithique est en carbone pré-imprégné. Elle mesure 7,8 m. Elle a été cuite dans une autoclave chez C3Technologies. Les constructeurs se refusent à...
7 commentaires
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Champions du monde, ces gens qui obtiennent un certificat de type en si peu de temps !
Il semblerait que seuls les spécialistes du carbone appliqué à l’aviation générale peuvent répondre à ce sujet de façon complète. Monsieur Philippe Moniot constructeur du Lionceau APM20 du Simba APM30 et du Lion APM40 est l’un deux.
J’ai peur que le Lionceau (produit depuis 1999), le Lion, le Simba et le Nala soit tous avec des ailes carbone d’une seule pièce, la cellule étant par ailleurs d’une seule (autre) pièce.
Quel est le cahier des charges de cet avion exactement ?
Les investisseurs qui financent ce projet savent réellement dans quoi ils s’aventurent ?
Ca me rappelle vaguement un machin tordu du coté de Melun…
Pierre
J’ai trouvé le « cahier des charges » sur le site ouaib :
« Hugues Léopold Léger est un homme déterminé. Il a présenté au salon Aero son projet Elixir, un appareil qui sera un avion léger et qui devrait être certifié CS-LSA par l’EASA dans quelques mois. L’appareil reprend un peu le design des MCR mais en améliorant sensiblement les ailes et la cellule. Son idée est d’offrir aux clubs une véritable alternative en matière de choix d’appareils. L’Elixir sera équipé d’un Rotax 100 ch iS avec une hélice tripale à pas variable. Mais clairement, l’équipe attend le moteur 915 qui devrait afficher 135 ch. Dans ces conditions, les calculs devraient autoriser une vitesse de croisière de 170 nœuds. Le prix est estimé à 150 000 euros ht avec un équipement complet : G3X, hélice tripale, train oléopneumatique, un réservoir de 110 litres, une radio transpondeur… »
Pierre
150000 Euros pour un biplace c’est beaucoup trop cher même si la technologie employée es révolutionnaire; dans nos club les jeunes et aussi les moins jeunes veulent et ne peuvent voler qu’à moins de 80/90 de l’heure alors on n’a pas fini de remettre à neuf des Jodel, Piper cub, Emeraude voire même des Cessna 152 ou des ¨Piper Tomahwk. Les clubs français ne peuvent pas se permettre de telles dépenses hors taxes avec une TVA à 20% qui renchérit l’appareil de 30000 euros ce que coûte un HR200 d’occasion: même s’il faut réparer on est loin des 180000euros de cet appareil. C’est dommage car il est très séduisant mais tout comme peu de gens peuvent rouler en Porsche ou en Maserati, peu de pilotes peuvent s’offrir une machine aussi chère. Dommage.
Je suis curieux de connaître les épaisseurs de peau ! Pour tenir le flambage et une bonne rigidité de surface sous pression aéro, ça risque d’être beaucoup plus lourd qu’une construction sandwich.