La Commission européenne autorise, à compter du 21 mars 2017, le transport public de passagers avec des avions monomoteurs à turbine de nuit ou en conditions météorologiques de vol aux instruments. C’est l’aboutissement de plus de 20 années de négociations entre les professionnels de l’aviation générale et les fonctionnaires européens.
Comme nous vous l’annoncions récemment, cette fois c’est fait. D’ici quelques jours, le transport public de passagers avec des avions monomoteurs à turbine de nuit ou en conditions météorologiques de vol aux instruments sera possible en Europe. Le texte est paru au Journal officiel de la Commission européenne daté du 1er mars 2017. Il entrera en vigueur 20 jours après cette date.
La France avait ouvert la voie, il y a quatre ans, en obtenant une dérogation. Toutefois, à ce jour, en France métropolitaine, une seule entreprise, en l’occurrence la bretonne Vol Direct, en bénéficiait. Il faut voir maintenant comment va se mettre en place cette nouvelle réglementation européenne et comment va être gérée l’articulation entre la dérogation française et le droit communautaire. Les professionnels sont plongés dans les textes.
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Finistair exploite du Caravan depuis longtemps.
On considère donc que la panne moteur est tellement improbable qu'elle n'a pas à être prise en compte ? Pourquoi pas... mais alors pourquoi dans ce cas mon multi est-il limité dans certaines situations par ses performances en N-1 !? La logique voudrait que si la panne moteur n'est pas considérée, elle ne le soit pas non plus dans le cas du multi ; car dans le cas contraire on va se retrouver avec des monomoteurs moins limités dans certaines conditions que des multimoteurs (dont les performances, deux moteurs en fonctionnement, sont indiscutablement supérieures pour nombre d'entre eux).
L'argument qui m'a été souvent opposé est qu'un bimoteur a "deux fois plus de chances d'avoir une panne moteur"... restons sérieux : si on considère la probabilité d'une panne négligeable, sa multiplication par deux le sera également.
Ben si, justement, la panne moteur est prise en compte à plusieurs niveaux: étude de route, driftdown, étude de fiabilité moteur, procédure d'atterrissage moteur en panne, procédure d’amerrissage, formation des équipages etc...
Lire le texte en entier et vous verrez que le premier venu ne pourra pas se lancer dans le transport public mono.
Et on interdit le mono turbine hélicoptére?
Il serait judicieux de se rapprocher de l'Aéronavale qui vole depuis plus de 45 ans sur hélicoptères mono-turbine de jour, de nuit et pour certaines en IFR.
vous êtes très mal informés
Marc LE GUEN
FINISTAIR
Oui mais aprés avoir écrit ça,Marc Leguen.. on est toujours aussi mal informés..nous lecteurs lambda. Alors ??
Kenavo ,le bonjour à Ouessant.