A peine élu, en juin 2017, Donald Trump avait fait connaître son intention de privatiser le contrôle aérien. Alors que la modernisation de la gestion de l'espace aérien est en cours, de nombreux acteurs s'inquiètent de cette privatisation. © FAA
Dans un communiqué publié le 12 février 2018, le président de la General Aviation Manufacturers Association (GAMA), Pete Bunce, a exprimé son désaccord profond et son inquiétude face aux propositions du gouvernement Trump de privatiser la gestion de l’espace aérien. Les prévisions budgétaires du gouvernement Trump pour 2019 ont en effet confirmé l’intention de transférer la gestion du trafic aérien, opéré actuellement par la FAA, à une entreprise privée.
Malgré l’opposition grandissante du Congrès et de près de 200 représentants de l’aviation générale, consommateurs, syndicats, petits aéroports, départements d’aviation et élus locaux (sans parler du coût estimé à 100 milliards de dollars), Donald Trump maintient son intention de retirer à la FFA la gestion du contrôle de la circulation aérienne. Le président directeur général de l’association des constructeurs en aviation générale ne cache pas son incompréhension dans le communiqué publié sur le site de la GAMA.
« Les Etats-Unis ont le système le plus sûr, le plus efficace et techniquement le plus avancé au monde » se félicite d’abord le président de la GAMA qui poursuit dans sa défense de la Federal Aviation Authority (FAA) : « De nombreux pays autour du globe utilisent un système de gestion de leur espace aérien, des technologies et des procédures que la FAA a développé et mis en place. Aucun autre pays n’a déployé d’infrastructure sol pour l’Automatic Dependent Surveillance-Broadcast (ADS-B). »
Pete Bunce s’insurge enfin contre la volonté du gouvernement Trump de casser ce qui fonctionne : « Le proverbe « si ce n’est pas cassé, ne le répare pas » prend ici tout son sens : pourquoi aurions-nous besoin de perturber un système entier et de le modifier, quand le système que nous utilisons est le plus sûr et le plus efficace au monde? »
Le président de la GAMA s’est désolé de ce que l’administration Trump et quelques membres du Congrès s’entêtent à faire des propositions qui feraient passer la gestion du trafic aérien actuellement opérée par la FAA, « qui place l’intérêt public en priorité numéro une, » à une entité privée.
« Ces propositions restent de mauvaises idées qui manquent d’un consensus industriel et politique » a commenté Pete Bunce, qui pointe le manque de réflexion et de clairvoyance du gouvernement Trump, « particulièrement à l’heure actuelle où l’industrie crée de nouvelles opportunités telles l’exploitation commerciale de l’espace, les drones ou la mobilité urbaine, qui partageront bientôt les espaces aériens avec les autres trafics. »
Enfin, Pete Bunce signale également que ces « propositions de privatisation du contrôle du trafic aérien freinent l’évolution de la réglementation et de la certification mais également l’économie du pays et la création d’emplois. » Le président de la GAMA appelle à cesser ces « discussions contre productives au sujet d’un changement inutile et potentiellement dévastateur pour le système le plus sûr au monde. »
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Le Président de la GAMA se demande pourquoi changer un système qui fonctionne?
Par idéologie (libérale en l'occurrence) et par appétit financier de certains lobbys qui, aux USA, sont toujours derrière les propositions de "réformes" (il faut bien amortir les milliards de dollars dépensés en donations durant les campagnes électorales...).
C était vers 1980 et le président Reagan avait renvoye 80/100 des grévistes , alors le contrôle ici annonçait sur l atis aux destinataires USA qu ils courraient un danger a partir . Dans la foulée , ils avaient recrute rapidement des centaines d agents sur la base de test calcul mental et autres , et on dit qu une majorité de garçons de café et autre wimpis étaient arrives au micro ... Why not ?! Adios cinematic et c concentric me croc ! Bis repetita ?