L’équipe de France de vol à voile est championne du monde

Et pendant que les médias polémiquent sur les états d’âme des nageurs français à Rio, les vélivoles tricolores engrangent les médailles d’or aux championnats du monde de vol à voile qui se sont déroulés durant la première quinzaine d’août 2016 en Lituanie. Avec 4 médailles individuelles (dont 2 en or) sur 6 possibles, les pilotes ont battu un record historique en championnat du monde !

Louis BOUDERLIQUE (Amiens) et Guillaume GIRARD (Bailleau) se classent respectivement 1er et 3° en catégorie « standard ». Eric BERNARD (Bordeaux), Antoine HAVET (Pont sur Yonne) et Christophe COUSSEAU (Salon) se classent 2°, 6° et 10° en catégorie « club ». Laurent ABOULIN (Vichy) et Julien DUBOC (Condom) gagnent le titre en catégorie biplace. Julien DUBOC devient le plus jeune champion du monde de l’histoire du vol à voile à seulement 19 ans et Laurent ABOULIN obtient son troisième titre mondial, un record pour un français.

L’objectif affiché en début de saison était de gagner une médaille dans chaque catégorie et de ravir la première place mondiale aux polonais ! La stratégie de sélection, de programmation d’entraînements et de gestion des épreuves s’est organisée autour de cet objectif. L’équipe s’est construite autour de pilotes très expérimentés et déjà médaillés par le passé et des pilotes les plus en forme du moment. Le travail d’équipe a payé : la France devance l’Allemagne et la Grande Bretagne sur le podium.

« Notre avons préparé l’évènement méticuleusement au travers de stages au Centre National de Vol à Voile (Saint-Auban, Alpes-de-Haute-de-Provence), des championnats de France et surtout d’une compétition internationale très relevée se déroulant au printemps en République Tchèque, dans des conditions proches de celles de la Lituanie. Nous avons spécifiquement travaillé les stratégies de vol, la coopération entre pilotes, les zones de vol et cela a fonctionné car nos pilotes ont respecté les fondamentaux avec engagement, sérénité et lucidité, notamment dans les phases complexes où certains de nos concurrents ont eu des difficultés. Je n’oublie pas les mécaniciens qui ont contribué à la bonne dynamique de cette équipe et sont intervenus avec grande efficacité lors de nos différentes avaries techniques», résume Eric Napoléon, entraîneur de l’équipe de France.