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La DGAC sème à nouveau la confusion dans l’aviation de loisir

La phase 2 du déconfinement pour l'aviation légère et sportive serait-elle remise en question par la DGAC ? © FFPLUM

La DGAC a publié mardi 9 juin 2020 des mesures applicables à l’aviation générale "pratiquée à titre privée ou en club (ou structure similaire)" pour la phase de post-confinement. L'interdiction des vols découvertes suscite la surprise générale au sein des Fédérations...

Alors qu’elle a tardé à se positionner ses dernières semaines sur le sujet, la DGAC vient de publier des mesures destinées à l’aviation de loisir et validées dans le protocole transports. Elles sont valables jusqu’au 22 juin 2020. « C’est un très bon texte… pour le 11 mai 2020 ! » avance avec un zest d’ironie Jean-Luc Charron le Président de la FFA contacté par Aerobuzz.fr. Il faut dire que certaines règles surprennent par leur caractère visiblement « obsolète« , pour reprendre...

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37 commentaires

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  • Pourquoi ne pas leur ecrire ? Ou les contacter par n importe quel moyen ? N y a t il pas un avocat qui pourraig leur clouer le bec le cas échéant ? 2 mois d attente pour une license verification….. Honteux. Mais pour sortir des conneries….. Je pense que c est aussi nous de réagir et d empêcher ces jean foutre de délirer.

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  • De toute manière la DGAC n’est pas un Etat dans l’Etat, Non? Quoique….

    Seule référence la Loi, rien que la Loi.
    Donc, restons en aux décrets et oublions la DGAC et ses zélés fonctionnaires qui ne se sont pas encore réveillés du confinement.

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  • Heureux qui construira un 4 places a l’ air libre ! Comment la société va rebondir et dans ce bazar émotionnel d’ après covid après des queues et doubles queues , un peu de patience encore et voilà pourquoi ça gaze !

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  • par Jean-Pierre Garcia

    La DGAC se comporte comme on le lui permet. La France est un pays dit démocratique gouvernée par un roi élu et renouvelable mais monarque tout de même. Les fonctionnaires de cette administration se sont toujours comportés comme des petits chefs remplis de suffisance et d’autorité à l’image du pays et de son système.

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  • Un chef de la DAC au nord de Paris a brandi la menace d’une fermeture administrative de l’aérodrome en cas d’infraction à ces consignes (via la préfecture, vu qu’il n’a pas autorité pour le faire lui-même). Et il envoie la BGTA faire des contrôles.
    Donc les aeroclubs se sont couchés…
    Ils jouent sur le fait que tout le monde ne peut pas se permettre de faire un référé au TA…
    La médiocrité des petits chefs dans toute sa splendeur !

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    • Un nom, un fait, un courrier en recommandé au Directeur général de la DGAC avec copie aux Fédé, associations d’usagers, syndicats professionnels, à Aérobuzz, et à quelques autres bons journalistes au fait des questions aéronautiques.
      C’est généralement le bon moyen pour ramener à leur juste place les petits caprices de petit chefs : le périmètre de la corbeille à papier posée à coté de leur bureau.

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    • La DGAC ne fait qu’appliquer tout un tas de lois votées par les élus de la nation sous la pression de différents lobbys/courant de pensées de toute sorte. Elle fait l’interface entre ceux qui veulent voler et d’autres qui voudraient bien les en empêcher et chaque occasion est bonne. Les lois essayent de réguler tout cela, satisfaire les uns sans décevoir les autres. Si ils veulent, les fonctionnaires de la DGAC peuvent tout bloquer:il suffit d’apppliquer stricto sensus les lois ou de les interpréter à sa manière:alors plus rien n’est possible.

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      • Un peu facile de s’exonérer de la sorte, il est vrai que pour certaines décisions qui brident notre activité de façon très discutable les responsables sont à rechercher dans d’autres ministères ou administrations. Mais il ne faut pas faire croire que la DGAC n’est qu’un bureau d’enregistrement sans autre autorité. La majorité des textes et arrêtés sont rédigés par la DGAC. Son boulot c’est de faire voler les avions en sécurité, pas de céder mollement aux lobby et courants de pensée de toutes sortes, c’est pour ça qu’on la paye !

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      • Au Raoul flingueur
        En complément à Morbier et autres.
        La DGAC ne pond pas des arrêtés qui sont du domaine règlementaire publique (ministres, préfets, maires, …) mais rédige les textes en application de ceux-ci.
        On ne paye pas la DGAC ! C’est le BANA — Budget Annexe de la Navigation Aérienne — alimenté par les taxes de survol des IFR. Du moins, c’était ainsi d’un temps pas si lointain.
        Alors, les âneries entraînées par une certaine idéologie … Pfff !

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  • Tantôt Destruction Générale de l’Aviation de Club, tantôt Développement Généreux des Aéro-Clubs. On la préfère dans ce dernier rôle, qu’elle est parfaitement capable d’assumer.
    Allez, un correctif, on oublie et on passe à autre chose !

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  • Aux commentateurs non éclairés, la DGAC assure votre sécurité 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 lorsque vous prenez l’avion de ligne ou de loisir, bordel !
    Les agents de la DGAC peuvent travailler dans plusieurs entités : DSAC, DTA et DSNA. Le saviez-vous ?
    L’article est à charge dans son propos mais lorsqu’on lit le texte original sur le site de la DGAC, il y a de quoi en faire tout un foin.

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    • Oui, il y a plusieurs entités au sein de la DGAC.
      Et un corps aussi important ne devrait pas se permettre ce genre de communiqué incomplet :
      On y parle de tous les types de vols, sauf des vols de pur loisir : il n’est pas mentionné qu’un membre d’un club a le droit d’aller voler.
      Mais comme ça n’est pas mentionné que c’est interdit, on se dit que c’est autorisé quand-même.

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    • Les commentaires portent sur le délire des decisions administratives dont la DGAC comme d’autres administrations, a le secret.
      Il n’est pas question ici de sécurité des vols. Ne détournez pas la  » conversation ».

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    • vous voulez dire : il n y a PAS de quoi en faire tout un foin ?
      Bien évidemment, parlez de la DGAC « en general » est stupide.
      nous apprécions 99 % des controleurs, et tous les correspondants chargés de L ULM avec qui nous avons travaillés , sont à l’ écoute et font le job.
      mais plus haut comme dans trop d’administrations aujourd’ hui , ce foutu principe de précaution desresponsabilise complètement.
      loin du terrain, on pond des textes,mêmes pas relus par un technicien du droit ;
      et dans le cas du jour , tellement stupide dans sa traduction sur le terrain …
      dés lundi, nous aurons une autre version . juste pénible de  » dépendre » d’une autorité loin du terrain.

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  • par Jean Pierre DOMEC

    Les Fédérations aéronautiques pourraient peut être se prendre en charge et écrire une petite lettre à Bruxelles pour demander aux instances européennes de considérer que l’administration française fait preuve de discrimination…

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  • Soyons claire, devant l’avion, c’est avant tout anticiper, et à contrario, être dans les « chiottes », c’est subir, être derrière, les toilettes se trouvant souvent(avions un peu anciens,) à l’arrière de l’appareil…..

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  • Après la pandémie COVID, la pandémie du grand n’importe quoi. Et là, pas de bol, la DGAC France brille.

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  • par Jean paul Delevoye

    Merci à tous les pilotes de prendre 2-3 minutes pour demander des éclaircissements à la DGAC:

    aviation-legere@aviation-civile.gouv.fr

    Cela fera peut-être réagir avant le 22 juin.

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  • par Thierry Pradines

    J’aimerais bien savoir sur quel argument s’appuie la DGAC pour « autoriser » les vols en double commande dans le cadre d’instruction, tout en « interdisant » ces mêmes vols dans le cadre d’un baptême ou d’un vol découverte. Si je retourne l’argument est- ce que je devrais comprendre qu’un élève pilote est moins digne de protection sanitaire qu’un passager de baptême ?
    D’autre part , je n’ ai pas vu non plus de Notam ou autre SUP AIP reprenant cette « interdiction » . Ces canaux sont pourtant les voix d’information officielles de la DGAC vers les pilotes . Du coup, cette « interdiction » est elle valide ?
    Décidément , cette « interdiction  » des vols rémunérée est un abus de pouvoir sans fondement et tellement mal présentée qu’elle ressemble à une erreur manuelle de « copier-coller » mal exécuté par un « régulateur professionnel » avide de générer des règles et contraintes assommantes.
    La DGAC fonce sans raison à contre-courant de la tendance d’aujourd’hui, tournée vers l’ouverture de la société et la « reprise » dans tous les domaines .
    C’est à désespérer du bon sens humain.

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  • Wahoooo!!!! C’est quoi ce binzzzz. On ouvre les terrasses et les restaurants, les squares, les boutiques, les écoles….. Et la DGAC interdit les vols découverte à 1 ou 2 personnes. On marche vraiment sur la tête, çà n’a pas de sens et c’est à l’encontre des décisions du gouvernement. La DGAC serait elle un état dans l’état ???? C’est vraiment n’importe quoi!! Et tout les fonctionnaires de la DGSA( surtout les pilotes, les FI, les FE,
    les inspecteurs ne disent rien devant les décisions de ceux qui n’ont vrais semblablement pris un « manche »; C’est lamentable .

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  • par Barbazanges paul

    Aucune validité juridique pour ce texte hallucinant. La DGAC n’a aucune légitimité pour imposer toutes ces âneries. Elle donne son avis, soit. À nous de ne pas en tenir compte.

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  • La DGAC, ses chefs et ses agents ne surprennent plus personne depuis bien longtemps….

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  • « Désolé pour hier soir, d’avoir fini à l’envers,
    La tête dans l’c.. l’c.. dans l’brouillard…
    … Promis demain j’arrête de boire »…
    La DGAC chante Tryo 🙂

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  • Bureaucratie, quand tu nous tiens!!!
    Vous avez dit « agilité » ?….

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  • Un texte incohérent …

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  • Cette crise sanitaire, désormais économique, demande une réactivité exceptionnelle. Les administrations ont eu leur organisation affectée comme nous tous par le confinement et on imagine que cela a débouché sur cette coquille. Nous imaginons que la DGAC travaille sur un correctif rapide pour reprendre la main et montrer qu’elle est « devant l’avion » pour reprendre une expression de pilote.

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  • un « bon texte » sans base légale pour la plupart des items et donc sans valeur contraignante.

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