Bouygues Energies et Services en groupement avec PowidDan, start-up spécialisée dans le secteur de l’hydrogène, ont mis en place le démonstrateur SEPHER avec le bureau d’étude BG Ingénieurs Conseils. © Préfecture de Dordogne
Une antenne de radiocommunication du centre en-route de la navigation aérienne (CRNA) de Bordeaux et des approches de Bordeaux et de Clermont-Ferrand bénéficie désormais d’une alimentation électrique obtenue par une pile à hydrogène. L’objectif est de réduire l’empreinte carbone sur les sites liés à la navigation aérienne.
Jusqu’à présent, l’antenne de radiocommunication implantée à Sarlat-la-Canéda, en Dordogne, était alimentée en électricité par des batteries et par un groupe électrogène tournant au diesel, comme toutes les antennes de ce type implantées sur des sites isolés.
La direction des services de la Navigation aérienne (DSNA) a lancé un programme baptisé SEPHER (Secours Électrique à base de Pile à Hydrogène et d’Énergies Renouvelables) de manière a s’affranchir des groupes électrogènes en les remplaçant par des systèmes utilisant l’hydrogène.
Une partie de l’énergie, produite localement par des panneaux photovoltaïques, est transformée en hydrogène par un électrolyseur. L’hydrogène est stocké pour faire face à un éventuel déficit d’alimentation sur une période pouvant aller de 1 à 5 jours. L’hydrogène peut ensuite être retransformé en électricité, à l’aide d’une pile à combustible.
Le démonstrateur SEPHER qui équipe le site pilote de Sarlat-la-Canéda, devrait, d’après la DSNA, « réduire la consommation d’énergie primaire non renouvelable de 78% et les émissions de gaz à effet de serre de 79% par rapport à une solution de groupe électrogène classique diesel. » En outre, le système devrait permettre de réduire les coûts d’exploitation et de maintenance des sites.
Le projet SEPHER a pour ambition d’être étendu pour remplacer les groupes électrogènes des sites accueillant les systèmes de communication radio et radar, comme la station radar de La Roche-sur-Yon, en Vendée, d’ici à 2022.
Le projet a été sélectionné par la fondation Solar Impulse pour faire partie de ses « top 1000 solutions » pour un futur durable.
F.M.
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Ca se tient, et on retombe sur le rapport 80/20 en ce qui concerne le pourcentage de réduction. On trouvera très souvent ce rapport, et descendre en-dessous des 20% pour arriver au zéro brut sera bien difficile.
Il restera donc à traiter ces 20% restants avec des émissions négatives pour arriver au zéro net, et là, c'est une autre paire de manches....